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ᐊᕙᑖᓂᑦ ᑕᒪᐃᓐᓂᑦ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᓂᑦ
Au cœur de la toundra
Laakkuluk Williamson Bathory, Timiga Nunalu Sikulu(My Body, the Land and the ice), 2016. Vidéo Jamie Griffiths, musique Chris Coleman avec des chants de Celina Kalluk. Image tirée de la vidéo. Avec l’aimable concours de l’artiste
Sonya Kelliher-Combs, Secret Portraits, 2018. Encre, crayon, cire d’abeille sur papier. Vue d'installation. Photo: Paul Litherland/Studio Lux
Allison Akootchook Warden, siku/siku, 2017. Performance en deux parties avec socle. Vue d'installation. Photo: Paul Litherland/Studio Lux
Carola Grahn, Look Who’s Talking, 2016. Vidéo, 3 min 40 s. Vue d'installation. Photo: Paul Litherland/Studio Lux
Barry Pottle, After the Cut, 2012. De la série Foodland Security. Épreuves numériques. Avec l’aimable concours de l’artiste
Couzyn van Heuvelen, Qamutiik, 2014. Palettes de bois industrielles trouvées. Avec l’aimable concours de l’artiste
Inuuteq Storch, Sans titre, 2010-2015. De la série At Home We Belong. Épreuves numériques à jet d’encre sur papier d’archive. Vue d'installation. Photo: Paul Litherland/Studio Lux
asinnajaq, Rock Piece (Ahuriri edition), 2018. Image tirée de la vidéo. Avec l’aimable concours de l’artiste
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ᓯᑎᐱᕆ 4-ᒥᑦ ᐅᑐᐱᕆ 27-ᒧᑦ, 2018

4 septembre au 27 octobre 2018

ᑕᑯᔭᒐᖃᕐᕕᖕᒥ ᑲᒪᔨᑦ: Hᐃᑐ ᐃᒡᓗᓕᐅᖅᑎ, ᐋᐃᒥ ᐳᕈᑎ ᐊᒻᒪᓗ ᓴᕆᓴ ᐹᓐ ᕼᐃᐅᓕᒐ

Commissaires : Heather Igloliorte, Amy Prouty et Charissa von Harringa

ᐊᓯᓐᓇᔭᖅ, ᓛᑯᓗᒃ ᐅᐃᓕᐊᒻᓴᓐ ᐸᑦᑑᕆ, ᔭᐃᑦ ᓇᓱᒐᓗᐊᖅ ᑳᐱᓐᑐ, ᑲᕈᓚ ᑯᕋᕼᐊᓐ, ᒫᔾᔭ ᕼᐋᓕᓐᑐ ᐅᓇᓗ ᓵᒥ ᕕᓐᓚᓐᒥᐅᑕᖅ, ᓵᓐᔭ ᑲᓕᕼᐅ-ᑰᒻᔅ, ᔪᐊᖅ ᓇᓐᑰ, ᑕᕐᕋᓕᒃ ᐹᑐᔨ, ᐱᐅᓕ ᐸᑐ, ᐃᓅᑎᖅ ᓯᑐᐊᑦᔅ, ᑲᔨᓐ ᐸᓐ ᕼᐅᕕᓕᓐ, ᐊᓕᓴᓐ ᐊᑰᑦᓲᒃ ᒍᐊᑕᓐ

asinnajaq, Laakkuluk Williamson Bathory, Kablusiak, Carola Grahn, Marja Helander, Sonya Kelliher-Combs, Joar Nango, Taqralik Partridge, Barry Pottle, Inuuteq Storch, Couzyn van Heuvelen, Allison Akootchook Warden

ᒪᑐᐃᕐᓗᓂ
ᓴᓇᑦᑕᐃᓕ, ᓯᑎᐱᕆ 8-ᒥ

Vernissage
Samedi 8 septembre, 15 h 00 17 h 00

Performance
siku/siku par Allison Akootchook Warden
Samedi 8 septembre, 15 h 00 – 17 h 00
Lundi 10 septembre, 15 h 00 – 17 h 00
À la Galerie

Événements
Pistes de réflexion
Plan de l’exposition

ᐊᕙᑖᓂᑦ ᑕᒪᐃᓂᑦ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᓂᑦ, ᐊᑎᖓ ᐱᔭᐅᓯᒪᔪᖅ ᑕᐃᒎᓯᕐᒥᑦ “ᐊᖕᖏᕋᕋ ᐆᒻᒪᑎᓐᓃᑦᑐᖅ” ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔭᖓ ᓵᒥᒥᐅᑕᖅ ᓂᐅᔅ-ᐊᔅᓚᒃ ᕚᑭᐊᐹ, ᓴᕿᔮᖅᑎᑕᐅᔪᖅ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᑎᖏᓐᓂᑦ ᓇᑭᑐᐃᓐᓇᖅ ᑲᔾᔨᐊᓂ ᓄᓇᕐᔪᐊᑉ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᐊᓂ ᐅᑯᐊ ᓴᓇᔭᐅᔪᑦ ᐅᖃᐅᓯᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓂᕈᐊᖅᑕᐅᓯᒪᔪᓄᑦ ᐃᓄᖕᓄᑦ ᐅᖃᖅᓯᒪᔭᐅᔪᑦ ᒫᓐᓇ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖅ ᐃᓱᒫᓘᑎᒋᓪᓗᒍ ᑐᑭᓯᓇᖅᓯᑎᑕᐅᕙᓪᓕᐊᑎᓪᓗᒋᑦ ᓄᓇ, ᐅᖃᐅᓯᖅ, ᓄᓇᖃᖅᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐅᒃᐱᕐᓂᖅᑖᑲᓐᓂᕐᓂᖅ. ᓴᓇᖑᐊᖅᑎᑦ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓄᓇᖏᓐᓂᑦ ᑕᒫᖓᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᑉ ᑲᔾᔨᐊᓂᑦ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖅ ᑐᓴᕐᑎᑦᑎᔪᑦ ᐃᒻᒪᑲᓪᓚᓂᑦ ᖃᓪᓗᓈᖑᖅᑎᑕᐅᓯᒪᒐᒥᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑐᖅᓯᒪᔭᑎᒃ ᐳᐃᒍᓇᓐᖏᑦᑐᑦ ᐃᓅᓯᕆᓚᐅᖅᑕᒥᖕᓂᑦ, ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑕᐅᓯᐅᓕᕐᓂᖅ ᓴᐳᒻᒥᓂᐊᕐᓗᒋᑦ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖅ ᐆᒪᔪᓕᒫᖏᑦ ᐊᕙᑎᓕᒫᖏᓪᓗ, ᐅᖃᐅᓯᖏᑦ, ᐃᓄᖏᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᖃᐅᔨᒪᓂᖏᑦ ᑕᒫᖓᑦ ᐱᐅᓐᖏᑦᑐᐋᓗᖕᓂᑦ ᐊᒃᑐᖅᑕᐅᓂᖓᓄᑦ ᓯᓚ ᐅᖂᓯᓂᖓᓄ ᐊᓯᑦᔨᕐᓂᖓᓄᑦ, ᓄᓇᕐᔪᐊᖅ ᓄᓇᒥᑦ ᐲᔭᐃᔪᒪᔪᑦ, ᐱᕈᖅᑎᑦᑎᕙᓪᓕᐊᔪᑦ ᑲᓐᐸᓂᕐᔪᐊᓂᒃ, ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᖃᑎᒌᓐᖏᑦᑐᕐᔪᐊᑦ ᓵᓚᒌᖃᑦᑕᐅᑎᒐᓱᐊᖅᑐᑦ. ᑲᑐᔾᔨᓗᑕ, ᐅᑯᐊ ᓴᓇᔭᐅᔪᑦ ᑕᑯᑎᑦᑎᕗᒍᑦ ᐃᓚᒌᒍᓯᖏᓐᓂᒃ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᐊᒃᑐᒐᒃᓴᐅᔪᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑭᓱᓕᒫᑦᓯᐊᖏᑦ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᖃᐅᔨᒪᓂᖏᑦ ᐊᑐᖅᑕᐅᓗᑎᒃ, ᓄᑖᓂᒃ ᐱᓕᕆᔾᔪᑎᖃᕐᓕᕐᓂᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᖑᑉᐸᓪᓕᐊᓂᖏᑦᑐᓂᒃ, ᑎᔅᓯᓇᖅᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑐᕐᓗᒍ ᐊᓐᓇᒍᓐᓇᕐᓂᖅ, ᐊᒻᒪᓗ ᑕᒪᑦᑕ ᑲᑐᑎᓗᑎᒍᑦ ᐱᔭᒃᓴᕆᔭᕗᑦ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᑉ ᐃᓅᓯᖓ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᖓ.

Au cœur de la toundra, dont le titre est tiré du poème Migrante est ma demeure du célèbre poète sámi Nils-Aslak Valkeapää présente des artistes contemporain.e.s autochtones provenant du monde circumpolaire. Réunies, leurs œuvres expriment de façon politique et poétique les préoccupations actuelles provenant de l’Arctique concernant la terre, la langue, la souveraineté et la résurgence.  Les artistes de tout le Nord circumpolaire partagent entre eux.elles et avec leurs ancêtres une filiation, un amour de leur terre natale, ainsi qu’un respect du territoire et de ses habitant.e.s, mais également des histoires de colonialisme dont ils.elles expérimentent l’héritage tenace. Ils.elles sont aussi uni.e.s dans leur désir de protéger les écologies nordiques, les langues, les peuples et les savoirs des effets néfastes des changements climatiques, de l’expansion industrielle et de la concurrence. Ces efforts de résistance ne sont pas qu’exprimés, ils donnent forme à une écologie collective de la sollicitude, un « amour décolonial » (dans les mots de Leanne Simpson et d’autres) qui est à la fois généreux et générateur. Ces œuvres invitent les visiteurs.euses à considérer les relations entre les savoirs écrits et incarnés des autochtones, l’innovation et la pérennité, l’humour et la résilience, ainsi que notre responsabilité collective dans la préservation de la vie et des territoires nordiques.

Les visites guidées sont gratuites et disponibles du lundi à jeudi de 9 h 00 – 17 h 00. Prière de réserver auprès de Robin Simpson, responsable des programmes publics et éducatifs.

essaIS

“ᐊᖕᖏᕋᑦᑎᓐᓂ ᓄᓇᒥ ᐃᓂᖃᖅᐳᒍᑦ”: ᖃᓪᓗᓈᑎᑑᓐᖏᑦᑐᖅ ᐱᓕᕆᖃᑦᑎᒌᖕᓂᖅ ᓄᓇᕐᔪᐊᑉ ᑲᔾᔨᐊᓂ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ

ᕼᐃᑐ ᐃᒡᓗᓕᐅᖅᑎ, ᓴᕆᔅᓴ ᐹᓐ ᕼᐃᐅᓕᒐ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᐃᒥ ᐳᕉᑎ

ᑕᒪᐅᓐᓇ ᓴᓇᓯᒪᔭᒥᒍᑦ ᑕᐃᒎᓯᑦ “ᐆᒪᑎᒐ ᐊᖕᖏᕐᕋᓃᑦᑐᖅ,”1— ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᓵᒥ ᓂᐅᔅ-ᐊᔅᓚᒃ ᕚᑭᐊᐹᐊᐃᓗᕼᐋᔅ, ᓵᒥᐅᑎᑐᑦ — ᖃᐅᔨᒪᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᑎᒍᒥᐊᖅᑕᖓ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔫᒐᒥ ᐃᓅᓯᕐᒥᓂ, ᐊᐃᕙᐅᑎᓕᒃ ᑕᒪᐃᓐᓂᒃ ᓵᒥᒃᑯᑦ ᐱᔪᓐᓇᐅᑎᒃᓴᖏᓐᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᓵᒥ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓄᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑕᒪᐃᑕ ᐱᔭᒃᓴᖏᑦ ᓄᓇᒧᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᒪᕐᒧᑦ. ᑕᐃᒪᓐᓇᐅᓪᓗᓂ, ᐊᐃᓗᕼᐋᔅ, ᐊᒥᓱᒻᒪᕆᐋᓗᒃᑎᑐᑦ ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂ ᑎᑎᕋᖅᑎᐅᔪᖅ ᓇᓂᑐᐃᓐᓇᖅ ᓄᓇᕐᔪᐊᒥ, ᑎᑎᕋᖅᐹ ᐃᐱᕗᑕ ᐃᓂᖓ ᑕᐃᒎᓯᕐᑎᒍᑦ, ᐅᖃᐅᓯᕐᒥᒍᑦ, ᑎᕋᖅᖢᒍ, ᐊᒻᒪᓗ ᑕᐃᒎᓯᓕᐊᕆᓯᒪᓪᓗᒍ ᓄᓇᖁᑎᒋᔭᒥ ᑭᓱᖏᒃ ᖃᓪᓗᓇᐃᖓᔪᓐᓃᖅᑎᓯᒪᓪᓗᒋᑦ — ᒪᓕᒍᒪᓐᖏᑦᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐅᑎᖅᑎᑦᑎᓂᖅ ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᕐᒥᖕᓂᒃ ᑖᒃᑯᓇᖓᑦ ᖃᓪᓗᓈᓂ ᑕᒪᐅᓐᓇ ᐊᐅᓚᑦᑎᒃᑯᑦ, ᐱᐅᓯᑐᖃᕐᓃᑲᓗᐊᕈᑎ, ᓂᕈᐊᖅᑕᐅᓯᒪᒐᓗᐊᕈᑎ, ᐃᓱᒪᓕᕆᔨᐅᒐᓗᐊᕈᑎ, ᑮᓇᐅᔭᑎᒍᑦ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᑎᓕᐅᒐᓗᐊᕈᓂ, ᒪᓕᒐᓕᕆᓂᐅᒐᓗᐊᕈᓂ, ᐅᒡᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᓱᒪᓕᐅᕆᔨᐅᒐᓗᐊᕈᓂ.

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ᐅᑯᐊ ᓴᕿᔮᖅᑐᑦ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᑕᒪᒃᑯᐊ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᐃᑦ, ᐊᑎᖃᖅᑐᖅ ᐋᕿᒃᑕᖓ ᑖᑉᓱᒪ ᐊᐃᓗᕼᐋᔅ, ᓴᕿᔮᖅᑐᑦ ᒫᓐᓇᐅᔪᖅ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᑕᐅᓯᒪᔪᑦ 12 ᓄᓇᖅᑲᖅᑳᖅᓯᒪᔪᒃ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᑎᑦ ᓇᑭᑐᐃᓐᓇᖅ ᓄᓇᕐᔪᐊᑉ ᑲᔾᔨᐊᓂ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᓂᑦ. ᐅᑯᐊ ᐊᕕᒃᑐᖅᓯᒪᔪᑦ ᐅᑯᐊ ᐊᐱᕙᒃᑐᑦ — ᑕᒪᐃᓐᓂ ᐃᓄᐃᑦ ᓄᓇᖏᓐᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᓵᑉᒥ — ᐅᓂᒃᑳᖅᐸᒃᑐᑦ ᖃᓪᓗᓈᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑐᖅᓯᔪᑦ ᐳᐃᒍᓇᓐᖏᑦᑐᓂᒃ ᐃᓅᓯᕐᒥᖕᓂ ᐅᓪᓗᒥᒧᑦ. ᐅᑯᐊ ᓄᓇᐃᑦ ᑲᑎᖓᔪᑦᑕᐅᖅ ᐱᐊᓚᔪᒻᒪᕆᐋᓗᒃᑯᑦ ᓄᒃᑕᖅᖢᑎᒃ ᐱᐅᓯᑐᖃᕐᓂᒃ ᖃᐅᔨᕙᓪᓕᐊᔪᒪᔪᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓇᖕᒥᓂᖅ ᐊᐅᓚᑦᑎᔪᓐᓇᓕᕐᓂᖅ, ᐅᑯᐊᓗ ᐅᖃᐅᓯᐅᔪᑦ ᑕᒪᐅᓐᓇ ᐅᖃᐅᓯᓕᕆᓂᒃᑯᑦ, ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᓯᒪᔪᓕᕆᓂᒃᑯᑦ, ᐊᒻᒪᓗ ᑕᒪᓐᓇᑦᑕᐅᖅ ᓄᓇᑎᒍᑦ, ᐅᖃᖅᑕᐅᔪᑦ ᑖᒃᑯᐊᑦᑕᐃᓐᓇᐃᑦ ᓇᐅᒃᑯᑐᓐᐃᓐᓇᖅ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ.

(Traduit par Rhoda Kayakjuak)

  1. ᓵᒥ ᓂᐅᔅ-ᐊᔅᓚᒃ ᕚᑭᐊᐹ, “ᐊᖕᖏᕋᕋ ᐆᒻᒪᑎᒐ” (1985), ᑕᐃᑲᓂ ᐅᓘᑯ ᕙᐃᒪᔅ [ᐃᓂᖏᑦ ᐊᓄᕆᐅᑉ] (ᓄᕕᐄ: ᑕᑦ, ᑲᐅᑐᑮᓗ, 1994).

L’intégralité de l’essai peut être téléchargée dans la section Textes et documents de ce site. Une version imprimée est également disponible en galerie.

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« At Home We Belong » : engagements décoloniaux en Arctique circumpolaire

Heather Igloliorte, Amy Prouty, Charissa Von Harringa

À travers son poème illustré Migrante est ma demeure1, le célèbre poète sámi, Nils-Aslak Valkeapää — Áillohaš, en sámi — défend ardemment l’intégrité de la vie autochtone en faisant valoir les droits des Sámi.e.s et en affirmant leurs responsabilités personnelles et collectives face à la terre et à l’eau. Ce faisant, Áillohaš, comme d’innombrables figures littéraires autochtones dans le monde, souligne le rôle central des mots, de la langue, de l’écriture et de la poésie en tant que ressources souveraines de décolonisation —  des réclamations et des actes de résistance contre les formes de domination de l’héritage colonial, qu’elles soient culturelles, politiques, psychologiques, économiques, juridiques ou idéologiques.

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L’exposition Au cœur de la toundra, dont le titre est tiré du poème d’Áillohaš, présente le travail de douze artistes autochtones provenant du monde circumpolaire. Les régions d’où ils.elles sont originaires — Inuit Nunaat et Sápmi —  partagent des histoires de colonialisme et font aujourd’hui l’expérience de son héritage tenace. Ces territoires sont également liés entre eux par de rapides mouvements de résurgence culturelle et d’autodétermination, qui, exprimés par la langue, l’art et par la terre elle-même, résonnent dans tout l’Arctique.

  1. Nils-Aslak Valkeapää, Migrante est ma demeure, Le Mans, Éditions Cénomance, trad. du sámi par Jocelyne Fernandez-Vest, 2008.

Traduit de l’anglais par Catherine Barnabé

L’intégralité de l’essai peut être téléchargée dans la section Textes et documents de ce site. Une version imprimée est également disponible en galerie.

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