Traduction : André Lamarre
Préparé grâce à l’assistance de Hanss Lujan Torres (Stagiaire curatorial, 2019)
Produit avec l’appui du Frederick and Mary Kay Lowy Art Education Fund.
Pour Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible, Alexandre St-Onge a organisé l’espace de la Galerie comme le lieu d’une expérience étendue sur plusieurs semaines. Performant à l’intérieur du mur central de la Galerie à des moments déterminés par l’artiste au cours du mois et rejoint périodiquement par des collaborateurs.trices invité.e.s, les résultats issus de ces dialogues et performances dissimulés sont transmis ou déposés dans les espaces d’exposition sous la forme de textes, d’interventions sculpturales, de sons et de vidéos. En déplaçant le corps performant, en le transférant et en le réinvestissant dans l’architecture globale de la Galerie, St-Onge déclenche un processus expérimental qui diffère de l’atteinte d’un résultat unique, favorisant au contraire une longue incursion suivant le sentiment d’incertitude qui est à l’origine de l’expérience.
Lire la suiteTel que l’indique le titre même du projet, l’écriture et la réception des textes jouent un rôle central dans la pratique de St-Onge. Parmi les ressources disponibles, voici un ensemble de mots clés établi par St-Onge. Ces notes parallèles offrent divers angles ainsi qu’un vocabulaire élargi pouvant servir à alimenter la réflexion sur les processus qui sous-tendent le projet.
En plus des des commentaires de St-Onge, vous trouverez aussi des questions d’orientation rédigées en collaboration avec Hanss Lujan Torres, stagiaire curatorial, et Robin Simpson, coordonnateur des programmes publics et éducatifs. Préparées en amont du projet, ces questions partent d’une position hautement spéculative. Simplement dit, elles sont écrites avant le fait. Constituant des exercices pragmatiques en dialogue avec la définition que St-Onge donne au concept, elles imaginent les effets possibles sur le.la visiteur.euse. Si vous visitez la Galerie, vous voici maintenant, vous aussi, dans une position qui se situe avant le projet. Ce qui signifie que vous êtes présent.e à l’intérieur même de ce projet, disponible pour entrer en dialogue avec lui, comme le font les réflexions et les questions antérieures présentées plus bas, issues d’une visite anticipée et imaginée.
FermerArtiste
Alexandre St-Onge est un artiste interdisciplinaire, un performeur sonore ainsi qu’un musicien/improvisateur (basse, voix et électroniques). Docteur (PhD) en études et pratiques des arts (UQÀM, 2015), il est fasciné par la créativité en tant qu’approche pragmatique de l’insaisissable et a publié plus d’une vingtaine d’œuvres dont : NommeBeurre µ La lubrification du verbe Les vies innombrables des Tie Wraps (Grillage Absolu), Créatures hermétiques dans mon char bb des otages inaperçus (Archée/Grillage Absolu), Nude de chose de même (Le laps), VUEIEN (Errant Bodies Press), Semblances (Avatar), viorupeeeeihean (Oral) et Kasi Naigo (squintfuckerpress). Il a fondé squintfuckerpress avec Christof Migone et il crée au sein de collectifs ainsi qu’avec de nombreux artistes : Émilie Mouchous, Simon Brown, Et Sans, K.A.N.T.N.A.G.A.N.O., Klaxon Gueule, L’Ensemble SuperMusique, Pink Saliva, Obsolète, mineminemine, Shalabi Effect, Les esprits frappeurs et undo parmi d’autres. Comme concepteur sonore, il a travaillé avec la compagnie d’art médiatique et interdisciplinaire kondition pluriel ainsi que les artistes Marie Brassard, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Line Nault, Jérémie Niel, Maryse Poulin et Mariko Tanabe.
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
FermerMots-clés
La transformation du corps performatif à travers ses médiations sonores est omniprésente dans cette expérimentation où l’altération de la source organique en ondes sonores génère des créatures autonomes par rapport à l’origine. Par exemple, la voix s’échappe du corps et produit un nouveau corps sonore qui manifeste l’insaisissabilité en occultant l’origine qui est toujours déjà en déplacement. La voix est l’indécidable du corps, car elle provient de lui et s’en détache en se maintenant à la limite du corps lorsqu’elle agit comme passeur entre son intériorité et son extériorité. La voix indique alors déjà un passage qui peut être exacerbé par la captation technique. En effet, une voix enregistrée ne provient plus d’un corps organique et n’est plus vibration de la glotte, mais est électricité. La médiation technique permet de traduire l’information captée et de l’incarner autrement en un nouveau corps sonore inorganique.
FermerJet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible est un dispositif psychédélique puisqu’il se concentre sur les effets des relations transformatrices et hallucinées aux choses. Les causes et les conceptions (l’origine, les principes structurants internes, etc.) étant souvent insaisissables ou mystérieuses, il est préférable de travailler à partir des relations effectives entre les choses que d’essayer de saisir leur essence. S’intéresser davantage à la relation qu’à l’essence implique un procès transformateur qui est gage d’hospitalité au devenir. Le deuil de l’origine favorise l’émancipation et le dépassement de soi ainsi que de toutes choses par-delà le mental. Le dispositif fonctionne ici plutôt comme la pensée magique que la pensée rationnelle : il tend vers une connaissance pragmatique basée sur l’efficacité des effets qu’elle produit.
FermerL’improvisation en tant que méthode de saisie en actes de l’imprévisibilité du devenir est centrale dans ce projet qui explore le potentiel heuristique d’un processus créatif improvisé afin d’observer les entités conceptuelles inédites qui en émergent. L’improvisation soulève des enjeux pragmatiques, puisqu’elle permet d’éprouver l’efficacité pratique d’une action en tant qu’agent de transformation. Le pragmatisme s’intéresse à une pratique expérimentale du devenir qui procède par essai/erreur et qui peut être révisée et améliorée afin de mieux accueillir l’indétermination de ce qui advient. Un processus improvisé ouvre sur l’imprévisibilité du devenir et l’improvisateur est constamment saisi par celui-ci avant de pouvoir le saisir. L’appropriation pragmatique des contingences émergentes à travers l’acte improvisé permet ainsi à l’improvisateur de faire des découvertes au-delà ou en deçà de ses intentions en générant un matériau qui peut l’excéder.
FermerL’invisible renvoie à une multiplicité de choses dans ce dispositif. Tout d’abord, il y a l’invisibilité des performances qui se développent à l’abri du regard à l’intérieur de ce mur qui à la fois sépare et relie les différentes salles de la galerie ou encore ce qui n’est pas visible à travers ce point de vue partiel des détails vidéographiques qui, en isolant un fragment visuel, exacerbe qu’être ce n’est pas nécessairement être perçu. En effet, des choses existent même si elles ne sont pas perçues. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas conscience qu’une chose existe ou qu’un événement est arrivé que cette chose n’est pas ou que cet événement n’a pas eu lieu. Des phénomènes excèdent notre perception et les considérer est gage d’hospitalité. D’ailleurs, Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible tente d’accueillir de nombreux spectres sous ces voiles textiles habités par le deuil, mais également par la réincarnation spectrale du corps performatif en corps sonores.
FermerL’approche textuelle et poétique éprouve ici comment un code (informatique, sonore, performatif, etc.) peut déterritorialiser le code linguistique pour créer un langage poétique qui s’éloigne de la langue naturelle pour devenir une tout autre langue qui obéit à ses propres lois, mais qui n’obéit plus aux lois de la langue française par exemple. Ce langage poétique hermétique s’inscrit cependant dans la tradition de la poésie sonore et concrète où le poème est une réalité en soi indépendante du sens, manifeste une indécidabilité entre oralité et signes écrits ou témoigne du potentiel des diverses formes de médiations techniques liées au développement de l’écriture pouvant générer un langage étranger : de la calligraphie à l’ordinateur en passant par l’imprimerie et les divers appareils de captation
FermerLe processus de Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible implique une accumulation de traces pendant les trois premières semaines, alors que la dernière n’est que l’exposition de celles-ci. La trace exacerbe le deuil de l’origine par son effacement ou sa survie à travers sa différenciation. La trace engage le jeu de la différence constituant une forme de relation à l’autre qui ne peut renvoyer au même, puisqu’il renferme une différence en elle-même irréductible à l’unité du même. Cette différence en elle-même suppose un écart par rapport à toute possibilité de totalisation ou d’unification systématique permettant de distinguer l’autre du même ou le naturel de l’artificiel. La trace produit de la différence et manifeste l’insaisissabilité de l’origine toujours déjà altérée qui est gage d’hospitalité à ce qui peut advenir.
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La traduction indique l’insaisissable à la source tout en produisant des différences à travers la répétition puisque le traduit est une métamorphose de l’original qui ne lui est plus conforme, mais qui assure tout de même sa survie en perpétuant son insaisissabilité. Le paradoxe de la traduction réside dans cette impossibilité de rendre l’original parfaitement. Une traduction incarne autrement l’original et c’est pourquoi elle continue de cacher son origine, bien que celle-ci survive à travers la mutation que la traduction opère en indiquant toujours son devenir. La traduction incarne l’intouchable et donc ce qui ne peut être manifesté, mais elle incarne malgré tout ce qui vit entre les deux manifestations que constituent l’original et le résultat de sa traduction. La traduction est à la fois relationnelle et transformatrice.
Les dispositifs techniques utilisés sont également traducteurs, puisqu’ils captent l’information résultant de l’action performative et la transforment. Les dispositifs techniques sont en fait conçus comme des machines d’émergence traductrices qui établissent une relation à l’insaisissable en permettant l’accès à des informations d’emblée inaccessibles comme tous ces sons inaudibles sans appareils de captation. Toutefois, c’est également en captant les données issues du corps performatif que les machines traductrices transforment, voire effacent, le corps organique en le traduisant en données numériques, en signaux électriques et en ondes sonores.
FermerLes relations transformatrices
Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible implique un processus de transformation favorisé par diverses formes de relations entre des éléments étrangers les uns aux autres qui s’influencent afin de se modifier mutuellement. C’est pourquoi l’aspect collaboratif du projet est important et que si les artistes choisis ont des affinités avec le performeur sonore ou l’ont fortement inspiré dans la conception de ce champ d’expérimentation, ils ne le rencontrent qu’indirectement séparés par ce mur qui constitue une interface relationnelle pour toutes ces forces étrangères habitant le dispositif. Ce mur sépare et unie à la fois afin qu’un dialogue avec l’invisible établisse des relations transformatrices ouvertes aux potentialités du devenir.
Vous trouvez ci-dessous les biographies de chaque collaborateur.trice rédigées à la troisième personne, suivi de commentaires poétiques sur leurs démarches signés par St-Onge.
FermerArtiste multidisciplinaire, Thomas Bégin poursuit un travail plastique et sonore axée sur les propriétés physiques de la notion d’information et sur le détournement de fonctions de divers objets techniques.
Ses oeuvres les plus récentes prennent la forme d’installations fabriquées à partir d’équipements audio-visuels désuets, d’instruments de musique récupérés et de quincaillerie électrique. Ses dispositifs, sorte de “synthétiseurs sonores”, permettent à la fois la production de sons et de bruits, mais aussi l’organisation de ces sons à l’intérieur de structures dynamiques émergeant directement des comportements physiques des matériaux dont ils sont constitués. Les recherches actuelles de Bégin explorent ainsi différentes possibilités de composition sonore à partir d’un travail d’assemblage et de techniques propre à la sculpture.
Thomas Bégin
si mais
lame S coule
ici le la me l’hôte
sans taud
Simon Brown (1979) est poète et artiste interdisciplinaire originaire du territoire traditionnel de la nation Peskotomuhkati (sud-ouest du Nouveau-Brunswick) vivant en Montérégie-Est, au Québec (Ndakinna). Il présente ses textes dans plusieurs contextes : œuvres collaboratives, livres d’artiste, recueils et revues, dont Mœbius, Estuaire, Le Sabord, Watts, Ancrages, Lemon Hound, Vallum et Poetry is Dead. Comme traducteur, il a adapté les textes de Maude Pilon, Steve Savage, Erin Robinsong, Angela Carr, et Jacob Wren, entre autres. Ses recueils et livres d’artiste ont paru chez des éditeurs au Québec, au Canada et en France, dont Le laps, Vanloo, Moult, squint, et Paper Pusher. Simon s’intéresse à la tension entre langages privé et public, et à la façon dont cette tension informe et déforme nos réels, tantôt en soutenant les structures de pouvoir, tantôt en les détournant.
simonbrown.ca
twitter.com/simonbeige
Simon Brown
siamois L osmose
pliante informe
l’anse ton noir déroulée
la régularité du matin sort quand je pourrais sortir
occulté
Anne-F Jacques est une artiste sonore habitant et travaillant à Montréal. Elle s’intéresse à l’amplification, aux interactions obliques entre matériaux et à la construction de divers systèmes et assemblages idiosyncratiques. Son (in)attention se concentre plus particulièrement sur les technologies légères, les objets banals et les sons rugueux. Elle présente régulièrement installations sonores, performances et interventions éphémères en Amérique du Sud et du Nord, au Japon et en Europe. Anne-F est également impliquée avec Crustacés Tapes, projet de distribution sonore postale.
Anne-F Jacques
choses motorisées
elles ipsent idiosyncratiques
des petits menés
mourre(nt)
bis
David Jhave Johnson est un poète numérique qui s’intéresse aux poétiques combinatoires et à la poésie multimédia. En 2017, il a réalisé et programmé ReRites: une expérience étendue de l’écriture par l’intelligence artificielle et l’interaction homme-machine. Au printemps 2019, Anteism Press publiera les résultats de cette recherche sous la forme d’un ensemble de 12 volumes de poésie accompagné de 10 essais. Son ouvrage théorique, Aesthetic Animism: Digital Poetry’s Ontological Implicaitions (MIT Press, 2016) a remporté le prix N. Katherine Hayles. Depuis 1999, il y a sciemment publié en ligne (et non sur papier) de nombreuses œuvres interactives qui croisent le langage et l’art : glia.ca
David Jhave Johnston
le nombre tergerminal
après l’effet
la conduite sans les sabots de Denver
la combinaison du verbe
fin du monde 5
Manon Labrecque possède une formation en danse contemporaine et en arts visuels. Depuis 1991, elle réalise des vidéos [monobandes et installations], des performances, des dessins, des photographies et des installations cinétiques et sonores.
Son travail de création prend ses racines dans le corps, dans l’attention portée aux sensations physiques et dans le mouvement. Elle s’intéresse aux espaces extérieurs et intérieurs au corps… aux relations du physique et du psychique…à l’incarnation du poétique.
La notion de dualité, de double, de la vie et de la mort… aussi de transformation, de corporisation, de gravitation et de lévitation; sont des éléments récurrents dans sa démarche artistique.
Manon Labrecque
car nasse
corps pores
peau pain gong
cessent derrière le comptoir
de se scier du tic
David Tomas est artiste et écrivain. Sa production dans les arts visuels a ses racines dans une critique post-1970 de l’infrastructure disciplinaire de l’art conceptuel. Au cours des 40 dernières années, le travail de Tomas a exploré la nature et les fonctions de différentes formes de connaissance qui sont produites à l’interface de l’histoire de l’art contemporain, l’histoire et l’anthropologie des médias et les cultures et les transcultures de technologies de production d’images. Son travail le plus récent enquête sur la nature, la fonction et les formes dérivées de différentes configurations de connaissances qui sont déployés visuellement au service de l’objectif principal de la maison de vente aux enchères qui est de vendre quelque chose au plus offrant.
davidtomas.org
pub-doc-file.org
David Tomas
l’interface
scelle
dans
le clôt concept
re-
Explorez
Comment donnez-vous sens à votre environnement ? St-Onge a réparti trois différents sens ou sensibilités dans les espaces de la Galerie : le son, la vision et le texte. Il a dissimulé les corps performants, chaque espace étant cependant occupé par les transmissions de ces performances.
Vous sentez-vous convié.e.s à un processus de désorientation ?
Où vos sens vous conduisent-ils ?
À mesure que vous vous déplacez, êtes-vous amené.e.s à abandonner certains de vos sens et à en privilégier d’autres ?
FermerEn habitant le mur central, St-Onge s’incorpore littéralement à la Galerie. Imaginez ce mur comme un système nerveux émettant des signaux, un organe qui transforme et fait circuler la matière, une chambre qui ressemble à une bouche où le son se forme, une peau ou un emballage.
Comment considérez-vous votre rôle de visiteur.euse en relation avec un corps absent, caché ou substitutif ?
Connaissant le rôle du mur dans le projet, comment sa nouvelle présence réoriente-t-elle votre compréhension de l’architecture de la Galerie ?
Comment votre liberté de circuler partout dans la Galerie se compare-t-elle à l’enfermement de St-Onge à l’intérieur du mur ? Est-ce que cela affecte vos mouvements ?
FermerDans une des pièces, des textes débordent des moniteurs et ressortent par-dessous le mur. Puisque les échanges de St-Onge avec ses collaborateurs.trices sont parties prenantes de son projet, alors comment dialoguez-vous avec ces transmissions ?
Où votre voix entre-t-elle lorsqu’elle répond à l’illisible ?
Y a-t-il un effet hallucinatoire : est-ce que vous ajoutez, entendez ou comprenez des choses qui ne sont pas là ?
Comment votre corps est-il impliqué en fabriquant ou en émettant du langage ? Pensez au fait que, même lorsque le langage s’interrompt, le texte continue de porter et de susciter les sons.
FermerEn laissant des traces constantes au cours de la durée de son projet, St-Onge a ordonné la Galerie comme un espace mnémonique ou mémoriel.
Comment pourriez-vous utiliser votre mémoire tel un compas, un outil d’orientation ?
Pouvez-vous différencier aisément les éléments présents, ceux qui sont en processus et les développements passés ?
Vous appuyez-vous sur l’approximation, sur le souvenir des espaces passés ou sur l’expérience pour vous déplacer dans la Galerie ?
FermerDans un esprit d’expérimentation, St-Onge travaille à l’intérieur d’un ensemble de limites déterminées. Pensez aux conditions établies pour laisser place à l’improvisation et à l’émergence de résultats imprévisibles.
À quel moment vous sentez-vous à l’intérieur des limites de l’expérience ? Sur son seuil ? Ou la regardant de l’extérieur ?
Y a-t-il de la place pour l’échec ? Qu’arrive-t-il lorsque vous acceptez que l’échec fasse partie de votre expérience ?
Qu’est-ce qu’une forme expérimentale du regard ou de la visite ?
FermerRessources supplémentaires
Bailey, Derek. L’improvisation : sa nature et sa pratique dans la musique. Traduit par Isabelle Leymarie. Paris : Outre mesure, 1999.
Benjamin, Walter. « La Tâche du traducteur » dans Œuvres 1, traduit par Maurice de Gandillac, Rainer Rochlitz et Pierre Rusch, 244-262. Paris : Gallimard, 2000.
Debaise, Didier. Vie et expérimentation: Peirce, James, Dewey. Paris : Librairie philosophique J. Vrin, 2007.
Debaise, Didier et Isabelle Stengers. Gestes spéculatifs. Paris : Les presses de reel, 2015.
Deleuze, Gilles. Empirisme et Subjectivité. Paris : Presses Universitaires de France, 1988.
— — — — –. Différence et répétition. Paris : P.U.F, 2013
Derrida, Jacques. Marges de la philosophie. Paris : Éditions de Minuit, 1972.
Dewey, John. L’art Comme Expérience. New York : Penguin, 1934.
Gingras, Nicole, dir. S : ON : Le son dans l’art contemporain canadien / Sound in contemporary Canadian art. Montréal : Éditions Artextes, 2003.
LaBelle, Brandon et Christof Migone. Writing Aloud: The Sonics of Language. Los Angeles : Errant Bodies Press, 2001.
Langer, Susanne. Feeling and Form: A Theory of Art. New York : Scribner, 1953.
— — — — –. Problems of Art: Ten Philosophical Lectures. New York : Scribner, 1957.
— — — — –. Philosophy in a New Key: A Study in the Symbolism of Reason, Rite, and Art. Cambridge : Harvard University Press, 1969.
Massumi, Brian A Shock to Thought: Expressions after Deleuze & Guattari. London : Routledge, 2001.
— — — — –. Parables for the Virtual: Movement, Affect, Sensation. Durham : Duke University Press, 2002.
Migone, Christof. Sonic Somatic: Performances of the Unsound Body. Los Angeles : Errant Bodies Press, 2012.
Ratté, Michel. L’expressivité de l’oubli: essai sur le sentiment et la forme dans la musique de la modernité. Bruxelles : La Lettre volée, 1999.
Saladin, Matthieu. L’expérience de l’expérimentation. Dijon : Presse du réel, 2015.
Shaviro, Steven. Without Criteria: Kant, Whitehead, Deleuze, and Aesthetics. Cambridge : MIT Press, 2009.
Stengers, Isabelle. Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient. Editions La Découverte : Paris, 2009
Whitehead, Alfred North. Procès et réalité : essai de cosmologie. Paris : Gallimard, 2015.
FermerNommeBeurre µ La lubrification du verbe Les vies innombrables des Tie Wraps. Montréal : Grillage Absolu, 2018.
Créatures hermétiques dans mon char BB des otages inaperçus. Montréal : Grillage Absolu, 2018.
Cône En Tête C Ça KC L’arme Chaude De L’ivresse. Montréal : Grillage Absolu, 2017.
soureoeur arrière sosururoeour. Montréal : éditions squint press, 2017.
Semblances. Québec : Avatar, 2016.
Nude de chose de même. Montréal : Le laps, 2016.
VUEIEN. Berlin : Errant Bodies Records, 2015.
Kasi naigo. Montéal : squintfuckerpress, 2001.
FermerBTEBETB. Oral, 2016.
Lise G. Oral, 2015.
Occulter. 2014.
viorupeeeeihean. Oral, 2013.
Ailleurs. &records, 2012.
Aimer la concrescence. Absence of Wax, 2012.
Entités. Oral, 2010.
Joseph Carey Merrick. Oral, 2007.
Image / Négation. Alien8 Recordings, 1999.
L’amitié ou les rumeurs insoutenables du désir. squintfuckerpress, 2005.
Mon animal est possible. Alien8 Recordings, 2007.
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