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START
Peter Courtemanche, Preying Insect Robots, Robots, 1996.
Avec l'aimable concours de l'artiste.
Liv Strand, Pipeline, 2005. Images DVD.
Avec l’aimable concours de l’artiste.
Liv Strand, Pipeline, 2005. Images DVD.
Avec l’aimable concours de l’artiste.
Marla Hlady, Mixer, 2005-2007. Objets sonores.
Avec l’aimable concours de Jessica Bradley Art + Projects.
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Conçu par Christof Migone, START STOP. est un projet en deux volets sur la rythmicité qui explore diverses formes de continuités et de discontinuités, de finitude et d’infinitude. Présentée du 5 mai au 9 juin 2007, l’exposition START réunit les œuvres de sept artistes dans les champs de la performance, de l’installation, du sonore, du dessin, du texte, de la sculpture et de la video. STOP., le second volet de ce projet, sera présenté en 2008.

COMMENTAIRE DU COMMISSAIRE

Le départ, l’activation, le commencement, le déclenchement – le premier vagissement. L’ivresse des débuts, où tout est à découvrir, y compris l’infinité. START nous invite à réfléchir à ce commencement, à bredouiller et à balbutier d’emblée, et à scruter les imbrications performatives de ces mouvements hésitants dans le temps et l’espace. START présente des œuvres qui abordent ces préoccupations et qui proposent au visiteur une gamme de tactiques. Oscillant entre énergies potentielles et énergies cinétiques, ces œuvres sont des manifestations à la fois participatives et contemplatives des investigations rythmiques sous-jacentes à une exposition qui s’est figée au moment de l’émergence.

– Christof Migone, commissaire invité de l’art contemporain, 2007-2008

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

MIGONE, Christof, START STOP., Montréal, Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, 2008.

christofmigone.com

Organisée par Christof Migone, commissaire invité de l’art contemporain, 2007-2008.

Exposition produite par la Galerie Leonard & Bina Ellen.

LES ARTISTES

Olivia Boudreau

Olivia Boudreau travaille dans les domaines de la vidéo et de la performance. Ses œuvres réalisées depuis les quatre dernières années en solo ou en collaboration avec l’artiste Caroline Dubois et le compositeur Jimmie Leblanc manipulent les concepts de temps et de lieu ainsi que leur perception. Olivia Boudreau poursuit actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle vit à Montréal.

L’ŒUVRE

Salle C, 2007.
Salle C est une performance vidéo dont le titre correspond au lieu où elle est présentée. Pour la durée totale de START, Olivia Boudreau occupe l’espace de la salle C de la Galerie Leonard & Bina Ellen, se filmant continuellement pendant les 150 heures d’ouverture de l’exposition. Le visiteur peut observer simultanément sur un écran les images captées par l’artiste. Salle C propose ainsi une réflexion sur les notions de présent et de présence.

EXPLOREZ

  • L’utilisation du corps de l’artiste comme matériau.
  • La concordance entre le temps de réalisation de l’œuvre par l’artiste et le temps de sa réception par le spectateur.
  • La perpétuation continuelle de l’instant présent.

QUELQUES QUESTIONS

  • La performance d’Olivia Boudreau est une œuvre contemplative qui cherche à abolir le temps, à nous faire expérimenter le présent dans la durée. Selon vous, qu’est-ce qui provoque cette mise en abyme du présent ?
  • Salle C nous confronte à la présence physique de l’artiste. En quoi ce contact direct avec l’artiste détermine-t-il notre expérience de l’œuvre ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

« Calendrier 2006-2007 », Optica, site Internet.

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Peter Courtemanche

D’abord orienté vers l’art radio, Peter Courtemanche travaille davantage depuis les dernières années dans les domaines de l’installation électronique et des nouvelles technologies. Ses œuvres sonores interactives ont souvent pour fondement des textes narratifs et témoignent d’une réflexion philosophique et historique sur la technologie et la science. En tant que conservateur et directeur du programme d’arts médiatiques du centre d’artiste Western Front, Peter Courtemanche a également contribué à la production et à la diffusion de plusieurs œuvres audio et électroniques expérimentales créées par divers artistes émergents. Peter Courtemanche vit à Vancouver.

L’ŒUVRE

Preying Insect Robots, 2006.
Inspirés d’une créature mécanique du célèbre roman de science-fiction The Martian Chronicles (1950) de Ray Bradbury, les insectes robotiques de Peter Courtemanche se déplacent sur le sol de la Galerie. Les robots s’activent, se regroupent, effectuent des actions isolées, tombent en état de veille, se réaniment. Leurs mouvements et les bruits de leurs moteurs créent une trame sonore qui évoque les sons organiques produits par les insectes.

EXPLOREZ

  • Les liens tissés par l’artiste entre l’art et la science-fiction.
  • L’hybridité entre la nature organique et mécanique des insectes robots, entre la technologie et la nature, entre l’intelligence artificielle et l’instinct animal.
  • L’autonomie des robots. Les déplacements, l’interaction et la communication entre les machines sans intervention humaine directe.

QUELQUES QUESTIONS

Évoluant à même le sol de la Galerie, les robots de Peter Courtemanche partagent le même espace et la même temporalité que le spectateur. Ils font écho aux créatures mécaniques dotées de caractéristiques organiques que l’on retrouve dans les récits de science-fiction. Ils reproduisent des gestes et des comportements propres aux êtres vivants. Quelles questions artistiques, éthiques et philosophiques cette hybridité soulève-t-elle ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

COURTEMANCHE, Peter, Absolute Value of Noise, site Internet officiel. absolutevalueofnoise.ca

BRADBURY, Ray, The Martian Chronicles, Garden City, N.Y., Doubleday, 1950.

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Cal Crawford

Cal Crawford est un jeune artiste dont la pratique est orientée vers l’art sonore et la vidéo. Il produit également des œuvres documentaires et des interventions où le processus artistique prime sur l’objet. Il est l’auteur de plusieurs disques réalisés en solo ou en collaboration qui explorent la richesse sonore de diverses démarches ou situations. Cal Crawford vient de terminer une maîtrise au Art Center College of Design de Pasadena. Il vit à Los Angeles.

L’ŒUVRE

Closed Universe, 2002-2003.
À la fin de l’année 2002, Cal Crawford envoie des images rassemblées sous l’intitulé « evidence to further the theory that the universe is shrinking » (preuve pour étayer la théorie selon laquelle l’univers se rétrécit) à vingt astrophysiciens de renommée internationale. Ces photographies montrant des routes, des édifices et d’autres constructions écrasés et fissurés sont accompagnées d’une lettre demandant la collaboration des scientifiques afin de confirmer la théorie de la contraction de l’univers. Closed Universe est une œuvre qui témoigne de cette démarche. Elle réunit les photographies, la lettre d’appel ainsi qu’une réponse d’un astrophysicien.

EXPLOREZ

  • L’importance accordée au processus. La documentation d’une démarche comme œuvre d’art.
  • L’utilisation du système postal comme médium artistique.
  • Les notions de commencement et de finitude.

QUELQUES QUESTIONS

  • À votre avis, en quoi le processus artistique et la démarche scientifique peuvent-ils être interreliés ? Quel est l’intérêt pour un artiste à explorer le domaine de la science ? Quelles possibilités ce champ de la connaissance ouvre-t-il pour l’art ?
  • Selon vous, une œuvre d’art doit-elle nécessairement être composée de matériaux tangibles ? Un processus, une idée peuvent-ils être reçus comme des œuvres d’art à part entière ? Qu’est-ce que cette dématérialisation implique dans la redéfinition de l’œuvre d’art ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

CRAWFORD, Cal, Cal Crawford Art, site Internet officiel. calcrawford.com

LAMARCHE, Bernard, « Mises en scène », Le Devoir, 5 et 6 avril 2003.

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Stephen Ellwood

Le langage est le matériau premier de l’œuvre de Stephen Ellwood. Son travail textuel est présenté sous de multiples formes incluant le livre, le catalogue, l’affiche, la carte de visite, l’installation et la vidéo. Utilisant les modes de la narration, de l’énoncé et de la proposition, son œuvre dénote également un grand soucis de l’aspect matériel et visuel des mots et de leur organisation. Stephen Ellwood a aussi une pratique de commissaire. Il a notamment organisé deux expositions réunissant des œuvres de l’artiste conceptuel américain Lawrence Weiner auquel son travail est intimement apparenté. Stephen Ellwood vit à New York.

L’ŒUVRE

UNTITLED (INSTRUCTIONS FOR SIGHING), 1996.
UNTITLED (INSTRUCTIONS FOR SIGHING) est une œuvre textuelle visible à partir de l’atrium à l’extérieur de la Galerie. Le texte découpé dans du vinyle gris pâle expose des consignes pour réaliser un exercice de respiration. Des affiches reprenant ces directives sont également disponibles à l’intérieur de la Galerie. Le spectateur est invité à expérimenter l’exercice en téléphonant au numéro indiqué. Tous les appels enregistrés par un répondeur seront conservés par l’artiste.

1. INSPIREZ PLUS PROFONDÉMENT QUE D’HABITUDE
2. RETENEZ VOTRE SOUFFLE UN PEU PLUS LONGTEMPS QUE D’HABITUDE
3. EXPIREZ PAR LE NEZ ET LA BOUCHE EN ÉMETTANT UNE LÉGÈRE VIBRATION SONORE DE PLUS EN PLUS GRAVE AU FUR ET À MESURE QUE L’AIR EST EXPULSÉ
4. APPELEZ-MOI ET FAITES UNE DÉMONSTRATION
514 848-3379

EXPLOREZ

  • L’œuvre d’art comme une proposition textuelle.
  • La sensibilisation aux fonctions respiratoires.
  • La participation du spectateur à la réalisation de l’œuvre.

QUELQUES QUESTIONS

  • L’œuvre de Stephen Ellwood est une proposition textuelle qui sollicite directement le spectateur. À votre avis, quel est le rôle de l’artiste dans cette œuvre ? Pourquoi demande-t-il au spectateur de réaliser cet exercice ? Où se situe l’œuvre ? Dans la proposition ? Dans la réalisation de l’exercice ? Dans l’enregistrement des appels ?
  • UNTITLED (INSTRUCTIONS FOR SIGHING) est une œuvre qui s’expérimente dans la durée. Prenez-vous conscience de votre respiration dans votre vie quotidienne ? En quoi l’exercice proposé par Ellwood vous sensibilise-t-il davantage à cette fonction vitale ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

« Advertising by Artists », Art Metropole, site Internet. artmetropole.com/popups/public_art/public_07/adsbyartists.html

Liste sélective des livres d’artiste, affiches et multiples de Stephen Ellwood, Art Metropole, site Internet.

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Marla Hlady

Le travail de Marla Hlady s’élabore principalement à partir du son. Ses sculptures et installations cinétiques, ses œuvres sonores et ses récents dessins à l’encre interrogent avec humour et poésie notre perception des phénomènes sonores. Marla Hlady s’intéresse avant tout aux possibles interactions entre le spectateur, l’œuvre et l’espace qu’ils partagent. Le caractère ludique de son travail est entre autres accentué par l’utilisation de jouets, de gadgets, de machines et d’objets quotidiens dont les fonctions usuelles sont détournées. Marla Hlady vit à Toronto.

LES ŒUVRES

MIXER, 2005-2007.
Mixer est une œuvre interactive composée de mélangeurs à cocktail en acier inoxidable déposés sur une table. Lorsqu’ils sont manipulés par le spectateur, les mélangeurs émettent chacun une trame sonore différente. De la lumière blanche jaillit également par de petits trous percés sur leur surface de métal.

Proposition for Tracing a Sound, 2006.
Les dessins à l’encre de Marla Hlady cherchent à traduire le son sous une forme visuelle. Ces dessins ne se présentent pas comme des partitions musicales spécifiques, mais plutôt comme des interprétations libres, laissant le spectateur imaginer ses propres sons à partir des signes graphiques proposés par l’artiste.

EXPLOREZ

  • L’idée de contenir le son et la lumière, de les mettre en boîte. Le son et la lumière comme matériaux tangibles et manipulables.
  • L’écart entre la nature des sons produits et les objets à partir desquels ils sont émis.
  • L’activation de l’œuvre par le spectateur.

QUELQUES QUESTIONS

  • De quelles façons les œuvres de Marla Hlady modifient-elles votre conception première des sons ? Le fait de déclencher, de manipuler vous-même les œuvres transforme-t-il votre perception des objets présentés et des sons entendus ?
  • Selon vous, comment peut-on traduire visuellement le phénomène du son ? À quels objets, à quels signes graphiques, à quelles couleurs associez-vous les sons que vous entendez ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

CAMPBELL, Nancy, EDEN, Xandra et Barbara FISHER, Marla Hlady, Toronto, The Power Plant; Scarborough, The Gallery, University of Toronto at Scarborough, 2001.

The Idea of the North, Halifax, Dalhousie Art Gallery, Eyelevel Gallery, Saint Mary’s University Art Gallery, 2005.

THORPE, JOSH, « Sound Offering. The Art of Marla Hlady », Border Crossings, vol. 26, no 1, mars 2007, p. 38-44.

Jessica Bradley Art + Projects, Toronto, site Internet. jessicabradleyartprojects.com

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Adrian Piper

Davantage reconnue pour ses performances, ses installations et ses œuvres vidéo à caractère politique qui s’intéressent aux stéréotypes raciaux, Adrian Piper est aussi l’auteure de plusieurs œuvres conceptuelles réalisées à la fin des années 1960. Ces œuvres sonores, textuelles et documentaires explorent les notions d’indétermination, d’espace, de déplacement, de répétition et de durée qui s’inscrivent dans l’esthétique conceptuelle de la scène artistique new-yorkaise de l’époque. Conjointement à sa pratique artistique, Adrian Piper a également menée une carrière comme professeur de philosophie dans différentes universités américaines. Elle vit aujourd’hui à Berlin.

LES ŒUVRES

Seriation #1 : Lecture, 1968.
La pièce sonore Seriation #1 : Lecture donne à entendre une voix féminine dictant l’heure à intervalle régulier de 10 secondes pour une durée totale de 29 minutes 17 secondes. Pour produire cette œuvre, Adrian Piper a appelé l’opératrice à l’aide d’un téléphone à cadran rotatif dont on peut percevoir le son distinctif au début de l’enregistrement. La suite de la bande sonore se compose du message téléphonique préenregistré annonçant l’heure locale du moment, soit de 13h00 à 13h30.

Seriation #2 : Now, 1968.
Située dans le vestibule de la Galerie, l’œuvre sonore Seriation #2 : Now est constituée de la répétition d’un mot unique : now (maintenant). Ce mot prononcé sur un ton neutre par Adrian Piper est répété à intervalles de plus en plus courts, de 60 à 1 secondes. La durée totale de la pièce est de 17 minutes 36 secondes.

EXPLOREZ

  • Les concepts de durée, d’intervalle et de répétition.
  • Le décalage entre les temps énoncés dans les enregistrements et le temps réel du spectateur.
  • Le caractère éphémère et fugace de l’instant. L’impossibilité de retenir le moment présent.

QUELQUES QUESTIONS

  • Les œuvres sonores de Piper font référence à un présent révolu. De quelle façon nous font-elles prendre conscience de note propre temporalité ? En quoi nous amènent-elles à réfléchir à notre inscription dans le présent ?
  • L’œuvre Seriation #2 : Now est placée dans le vestibule de la Galerie. Selon vous, pourquoi le commissaire Christof Migone a-t-il choisi de la présenter dans cet espace ? Peut-on considérer cette œuvre comme l’exergue de l’exposition START ? Pourquoi ? Comment cette œuvre nous prépare-t-elle à explorer les concepts du rythme, du commencement, de l’émergence, du temps, de l’espace ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

BERGER, Maurice (dir.), Adrian Piper: A Retrospective, Baltimore, Fine Arts Gallery, University of Maryland, 1999.

PIPER, Adrian, Out of Order, Out of Sight, Cambridge, London, MIT Press, 1996, 2 vol.

Adrian Piper Research Archive, site Internet officiel.
adrianpiper.com

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Liv Strand

Liv Strand produit des œuvres sonores depuis 1995. Elle travaille à partir de différents médias tels la sculpture cinétique, l’installation, la vidéo et l’art radio. Elle s’intéresse particulièrement aux dimensions spatiales et temporelles des matériaux et des techniques qu’elle utilise. Liv Strand travaille aux studios EMS (Electroacoustic Music in Sweden). Elle est également cofondatrice de LARM, une organisation vouée à la documentation et à la diffusion d’œuvres sonores produites par des femmes artistes dans les pays nordiques. Liv Strand vit à Stockholm.

L’ŒUVRE

Pipeline, 2005.
Pipeline est une œuvre vidéo de 14 minutes qui transporte le spectateur dans un système de distribution pneumatique. Une capsule modifiée pour porter la caméra vidéo circule dans les conduits. Le sifflement produit par le mouvement de la capsule de même que les variations lumineuses permettent d’apprécier la vitesse des déplacements de la caméra dans le système. Pipeline nous invite à voyager à travers cette structure mystérieuse qui sillonne sur plus de 10 kilomètres l’hôpital universitaire Karolinska à Stockholm.

EXPLOREZ

  • La découverte d’un espace habituellement inaccessible.
  • La sensation de vertige provoquée par les déplacements et les arrêts de la capsule dans sa trajectoire.
  • La transmission du mouvement par le son et la lumière.

QUELQUES QUESTIONS

  • Quelles autres expériences analogues ce périple dans un système de distribution pneumatique évoque-t-il pour vous ? Quelles caractéristiques précises de l’œuvre de Liv Strand vous suggèrent ces associations ?
  • Notre perception du trajet dédaléen parcouru par la capsule est accentuée par le son sifflant et les fluctuations lumineuses. De quelle façon les sons et la lumière conditionnent-ils votre rapport à l’espace dans votre vie ? Comment ces deux phénomènes immatériels ponctuent-ils votre espace quotidien ?

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

The Idea of the North, Halifax, Dalhousie Art Gallery, Eyelevel Gallery, Saint Mary’s University Art Gallery, 2005.

LARM project, site Internet.
larm-festival.se/
http://larm.pbwiki.com/Liv%20Strand

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