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Joana Hadjithomas + Khalil Joreige

Sous la direction de Clément Dirié et Michèle Thériault

Auteurs : Dominique Abensour, Etel Adnan, Suzanne Cotter, Jean-Michel Frodon, Rabih Mroué, Jacques Rancière, Michèle Thériault, Jalal Toufic, Anton Vidokle

Juin 2013
Une coédition de la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia et JRP Ringier, avec le soutien du Centre national des arts plastiques, Paris
160 pp. illustrations couleur et n.b.

Diffusion : Édipresse

55.00 $ (broché)
ISBN 978-3-03764-294-8

Également disponible en anglais

Depuis le milieu des années 1990, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige (nés en 1969, vivent et travaillent à Beyrouth et Paris) élaborent une œuvre riche et multiforme qui embrasse les champs de la photographie, des arts plastiques, du cinéma de fiction et du documentaire. En 2008, ils ont présenté au Festival de Cannes Je veux voir, un long-métrage de fiction avec Catherine Deneuve et Rabih Mroué ; en 2012, ils ont sorti le film documentaire The Lebanese Rocket Society. Leur approche multiple de la création donne naissance à une esthétique singulière où les questions du visible et du caché, des relations entre la fiction et la réalité tiennent une place primordiale. Le processus d’enquête et de mise au jour, les représentation de données historiques, culturelles et politiques sont au cœur de leur démarche. Ils expliquent : « Tout notre travail se fonde à la frontière d’un réel où se pose continuellement la question du territoire, de sa délimitation (celui de l’art, celui de la vie personnelle), la question du corps social et du corps individuel dans une société communautaire, dans un temps où il est de plus en plus difficile de se poser en individu vecteur de la pensée et de la possible opposition, de dire “je”, de dire “je suis cet être-là avec ses contradictions ; je suis là et, plus encore qu’un individu, je suis un sujet politique singulier”. »

Cette monographie, abondamment illustrée, est le premier ouvrage de référence sur leur œuvre, documentant leur cartographie psycho-géographique de Beyrouth dans les années 1990 comme leurs œuvres récentes. Un essai de Suzanne Cotter, directrice du Musée Serralves, rend compte de l’ensemble de leur pratique ; un essai du critique de cinéma Jean-Michel Frodon s’intéresse à leur manière singulière de faire du cinéma ; enfin, une conversation plurielle avec des compagnons de route et des penseurs du contemporain (Dominique Abensour, Etel Adnan, Rabih Mroué, Jacques Rancière, Jalal Toufic, Michèle Thériault, Anton Vidokle) offre un panorama des multiples enjeux soulevés par leurs œuvres et leur réflexion. Une chronologie complète (1969-2013) et un descriptif des œuvres complète l’ouvrage.