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PROTOCOLES DOCUMENTAIRES (1967-1975)

Sous la direction de Vincent Bonin avec la collaboration de Michèle Thériault

Conception graphique : Feed

Documents : Art Workers’ Coalition, N.E. Thing Co., Joyce Wieland, Intermedia Society, A Space, Véhicule Art (Montréal) Inc., General Idea / Art Metropole, Image Bank, Western Front Society, Glenn Lewis, Michael Goldberg, Vidéographe

Introduction en français et en anglais : Michèle Thériault

Essais par Vincent Bonin, Anne Bénichou, Marion Froger, Kristy A. Holmes, Primary Information, Felicity Tayler et David Tomas. Essais par V. Bonin, A. Bénichou and M. Froger aussi en français.

Février 2010, Galerie Leonard & Bina Ellen
416 pp., illustrations n.b.
40 $ (reliure cousue collée)
ISBN 978-2-920394-81-0

Prix Grafika 2011
Catégorie : livres
La publication a reçu un prix pour la qualité de sa conception graphique.

Protocoles documentaires (1967-1975) est le troisième volet d’un important projet qui s’est étalé sur trois ans et qui comportait aussi deux expositions (Protocoles documentaires I et Protocoles documentaires II) conçues et présentées à la Galerie en 2007 et 2008. Cette publication de portée historique reproduit plus de 250 documents des années 1960 et 1970 tirés de 10 fonds d’archives et comprend une introduction, un essai qui contextualise le propos et six études de cas.

Au milieu des années 1960, les artistes canadiens souffrent d’un isolement culturel causé par l’indifférence des musées à leur égard et l’inaccessibilité du marché de l’art international. Ils pallient cette exclusion en créant des espaces alternatifs où ils peuvent présenter un travail de nature expérimentale et offrir des services aux membres de leurs communautés. Protocoles documentaires (1967-1975) tente de cerner les enjeux d’une convergence exceptionnelle entre l’investissement du concept d’information par les artistes et la fonction d’administrateur qu’ils s’octroient alors. La trajectoire historique de ces structures autogérées est désormais perceptible au sein de leurs fonds d’archives. Ceux-ci inscrivent les retombées d’utopies partiellement réalisées parmi les traces matérielles du travail des artistes. Dans la foulée des stratégies de décloisonnement de l’époque, le découpage éditorial de cette publication donne la même visibilité à un échantillon de documents issus de divers fonds d’archives et aux études de cas basées sur la lecture rapprochée de ces matériaux.