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Galeries d’art Sir George Williams, édifice Henry F. Hall, Université Concordia, fin des années 1970
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ÉTABLIR UN CONTEXTE

L’Université Concordia est redevable à Douglass Burns Clarke qui s’est profondément engagé dans l’émancipation des arts dans le contexte d’éducation à titre de professeur d’anglais et d’art dramatique, de vice-recteur et de recteur par intérim. Cet homme « […] était convaincu que les arts devaient jouer un rôle primordial dans la vie universitaire et que les cours d’appréciation de l’art et de la musique qu’il dispensait dans ce collège de formation générale seraient le noyau d’un programme complet des arts visuels et des arts de la scène. » (Leah Sherman, Hommage à la Faculté des beaux-arts, 1976). Burns Clarke a participé à plusieurs étapes successives du développement de la transmission d’une éducation artistique au sein de l’École d’art Sir-George-Williams du Y.M.C.A. (1851-1950), du Département d’éducation artistique du Collège Sir-George-Williams (1926-1948), du baccalauréat en arts de l’Université Sir-George-Williams (1948-1974) et de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia (1974-aujourd’hui). Cette faculté a été créée un an après à la fusion de l’Université Sir-George-Williams (1948-1974) et du Collège Loyola (1899-1974) en 1974.

L’année 1962 marque la création du Département des beaux-arts au sein de la Faculté des arts et la proposition d’un projet de collectionnement d’œuvres de l’homme d’affaires Samuel Schecter adressée à Douglass Burns Clarke. La proposition a été bien accueillie et, mise de l’avant, elle démarrait un premier projet de collectionnement d’œuvres contemporaines canadiennes à Montréal, deux ans avant l’ouverture du Musée d’art contemporain de Montréal. En 1966, la Galerie Sir-George-Williams était créée pour rassembler les œuvres acquises compte tenu du grand succès de l’entreprise.

Douglass Burns Clarke, Alfred Pinsky, Edwy Cooke et Leah Sherman, notamment, ont créé un contexte propice au développement, à la conservation et à la diffusion de la collection qui, enrichie par leurs nombreux successeurs, a donné lieu au rassemblement de corpus signifiants et de pratiques muséales de pointe, aujourd’hui en adéquation avec les normes muséologiques internationales. En ces termes, le contenu et l’état de la collection actuelle représentent un important engagement envers les communautés artistique et universitaire.

La chronologie de la collection rend compte d’une histoire de la collection.

Conservation des œuvres

Les œuvres sont conservées dans une réserve muséale qui est attenante aux salles d’exposition de la Galerie. Les conditions ambiantes de ce lieu d’entreposage correspondent aux normes de conservation internationales; elles sont contrôlées et stables. Le taux d’humidité se situe entre 42 et 50 % et la température varie entre 20 et 21,5° Celcius selon la période de l’année. Elle est éclairée par des tubes fluorescents qui filtrent les rayons ultra-violets et est équipée d’un mobilier muséologique spécialisé.