RENCONTRE AVEC LES COMMISSAIRES
Dean Inkster et Sébastien Pluot
Le mardi 3 septembre à 16h30
À la Galerie
ENTRÉE LIBRE
VISITE DE L’EXPOSITION
Avec Michèle Thériault, commissaire collaboratrice
Le jeudi 12 septembre à 15h
À la Galerie
ENTRÉE LIBRE
Pour les étudiants. WORKSHOP AVEC L’ARTISTE RAINER OLDENDORF
Les 20, 21, 22 septembre et les 27, 28, 29 septembre
À la Galerie
Nombre de places limitées
Réservation nécessaire
« … quelque chose en commun… »
Auteur de l’œuvre We Intended to Provoke, Didn’t We? They Just Wanted to Try Something Out. Reading Reading Notes (1974-2013) (Nous avons voulu provoquer, n’est-ce pas? Ils ont seulement voulu essayer quelque chose. Lire des notes de lecture), qui fait partie de l’exposition Anarchisme sans adjectif. Sur le travail de Christopher D’Arcangelo, 1975-1979, l’artiste Rainer Oldendorf donnera un workshop pour étudiants. Sous le titre « … quelque chose en commun… », il permettra une compréhension plus profonde du travail de Christopher D’Arcangelo, en proposant à la fois une critique et un prolongement de son œuvre. La mémoire sera rematérialisée par le développement et l’usage d’un document d’archives.
En puisant dans ses archives personnelles (consistant en documents qu’il avait conservés entre les âges de 13 à 17 ans) correspondant exactement à la période active de Christopher D’Arcangelo, soit de 1975 à 1979, Oldendorf a assemblé un « tableau » de textes et d’images photocopiés. Sa méthode devient un catalyseur pour la construction d’une histoire orale qui se reflétera dans l’atelier. Le travail se centrera sur la même période de 1975 à 1979, cette fois du point de vue des participants. Il en résultera un second tableau, qui sera inclus dans l’exposition en cours.
On s’attend des personnes inscrites à une présence assidue et à une participation active à chacun des six rencontres prévues, répartis sur deux weekends consécutifs de septembre.
RAINER OLDENDORF
Rainer Oldendorf est né en 1961, à Lüchow, en Allemagne. Il réside et travaille à Besançon, à Paris et à Lörrach. De 1997 à 2004, il a enseigné à l’école Le Quai – école supérieure d’art de Mulhouse. Depuis 2009, il enseigne à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts (ISBA) de Besançon. Son travail a bénéficié d’une diffusion internationale, entre autres à la Künstlerhaus de Stuttgart, au Stedelijk Museum Bureau d’Amsterdam (SMBA), à la Grey Art Gallery de l’Université de New York, à la Triennale internationale d’art contemporain de Yokohama, en 2001, et à la Fondation Antoni Tàpies.
Calendrier
1er week-end
Le vendredi 20 septembre, de 13 h à 17 h
Le samedi 21 septembre, de 12 h à 17 h
Le dimanche 22 septembre, de 12 h à 15 h
2e week-end
Le vendredi 27 septembre, de 13 h à 17 h
Le samedi 28 septembre, de 12 h à 17 h
Le dimanche 29 septembre, de 12 h à 15 h
Pour les étudiants. WORKSHOP AVEC L’ARTISTE ÉMILIE PARENDEAU
Les 18, 19, 20 octobre
À la Galerie
Réservation nécessaire
Entre 1975 et 1979, Christopher D’Arcangelo a réalisé une série d’actions surtout dans des institutions d’art à New York, Los Angeles et Paris. Lors de sa disparition en 1979, il ne laissa aucune oeuvre matérielle. Seuls des notes et documents en lien avec ses actions demeurent et font partie de ses archives à la Fales Library de la New York University.
TENTATIVES DE MISE AU JOUR DU TRAVAIL DE CHRISTOPHER D’ARCANGELO
Workshop mené par Émilie Parendeau
Le workshop Tentatives de mise au jour du travail de Christopher D’Arcangelo prend comme point d’appui l’exposition présentée à la Galerie Léonard-et-Bina-Ellen. À partir de l’étude de cette exposition et des procédés qu’elle emploie, il s’agira de réfléchir collectivement à des formes alternatives de transmission de l’histoire de Christopher D’Arcangelo.
Dans un premier temps, le workshop propose d’engager une analyse critique des éléments présents dans l’exposition. À travers une lecture des archives, des entretiens vidéo et des œuvres présentés, il s’agira de rassembler des éléments de réponse à ces questions : quelles activités Christopher D’Arcangelo a-t-il menées entre 1975 et 1979 ? Quels enjeux fondent son travail ? Quels moyens a-t-il choisi pour déployer son approche ?
La mise en commun des données récoltées par les participants servira de point de départ à une réflexion collective visant à imaginer des formes alternatives de diffusion de son travail.
Comment appréhender la transmission d’un travail dont la valeur se situe dans l’échange, l’action et sur le terrain social ? Comment faire resurgir le contexte dans lequel il s’est déployé ? Quelle place donner aux archives ? Que peuvent nous apporter les témoignages ? Autant de questions qui serviront de guide pour réfléchir aux conditions par lesquelles une mise au jour du travail de D’Arcangelo peut avoir lieu dans notre présent.
Les discussions s’appuieront sur les différentes tentatives menées par Dean Inkster et Sébastien Pluot (Brétigny, New York, Anvers et Montréal), sur l’exposition en forme d’hommage organisée par Cathy Weiner (Galerie Algus Greenspon, 2011) ainsi que sur un ensemble d’œuvres directement en lien avec Christopher D’Arcangelo (Ben Kinmont, Christopher Williams, Mario Garcia Torres…).
Le projet A LOUER qu’Émilie Parendeau mène depuis 2008 consiste en l’activation d’œuvres d’autres artistes. Par activation, il faut entendre la réalisation matérielle d’énoncés existants sous la forme du langage. Considérés comme des partitions, leur activation devient dès lors une interprétation ponctuelle et subjective en prise directe avec son contexte d’apparition. Le site internet www.alouer-project.net regroupe l’ensemble des documents – partitions et documentation – élaborés lors des différentes applications du projet. Elle vit et travaille à Paris.
Calendrier
Le vendredi 18 octobre, 13 h à 17 h (à la Galerie) ; 17 h à 19 h (chez Artexte)
Le samedi 19 octobre, 12 h à 17 h (à la Galerie)
Le dimanche 20 octobre, 12 h à 17 h (à la Galerie)
Les événements sont réalisés avec l’appui du Frederick and Mary Kay Lowy Art Education Fund.