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Au cœur de la toundra

Photo : Yasmine Tremblay

Vernissage

Samedi 8 septembre, 15 h 00 – 19 h 00

Entrée libre
À la Galerie
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Photo : Yasmine Tremblay

PERFORMANCE

Samedi 8 septembre, 15 h 00 – 17 h 00
Lundi 10 septembre, 15 h 00 – 17 h 00

siku/siku par Allison Akootchook Warden

Dans les communautés arctiques de l’Alaska, le mot siku en Iñupiaq désigne à la fois la glace et de la méthamphétamine. Pour sa performance en deux parties, Warden a abordé ce double sens du terme afin d’analyser les conséquences sociales et personnelles de la colonisation et les stratégies de résistance fondées sur la revitalisation du langage.

Entrée libre
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Photo : Yasmine Tremblay

Conversation

Mardi 11 septembre, 17 h 30

Conversation entre les commissaires Amy Prouty et Charissa von Harringa, et les artistes asinnajaq, Kablusiak, Taqralik Partridge, Inuuteq Storch, et Allison Akootchook Warden

En déambulant dans l’exposition, les commissaires Amy Prouty et Charissa von Harringa, et les artistes asinnajaq, Kablusiak, Taqralik Partridge, Inuuteq Storch et Allison Akootchook Warden, ont échangé sur les œuvres présentées, les pratiques des artistes et les questions ou enjeux soulevés par Au cœur de la toundra.

Entrée libre
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Photo : Robin Simpson

Conférence

Jeudi 13 septembre, 17 h 30

The Encounter Between Nation States and Indigenous Peoples, Ánde Somby (Professeur agrégé à la Faculté de droit, Université de Tromsø)

Combien de formes juridiques la rencontre entre un État-nation et un peuple autochtones peut-elle prendre ? Cette présentation a proposé de retracer les diverses approches adoptées lorsqu’un État-nation a établi sa présence sur un territoire déjà peuplé. Est-ce que l’État instrumentalise simplement les personnes présentes comme une ressource parmi les autres richesses qu’offrent les territoires ? Par exemple, comme des esclaves ? Ou ne fait-il que purifier les territoires de ces peuples ? Les peuples sont-ils criminalisés ou leur présence est-elle tolérée jusqu’à ce qu’émergent des intérêts plus dignes ? Ou les peuples sont-ils éduqués et assimilés ? Est-ce que l’État les consulte ? Leur donne un pouvoir de veto ? Ou même le droit de proposer leur propres initiatives ? Nous avons suivi cette piste d’investigation à partir d’exemples tirés de l’histoire et du moment actuel afin d’analyser la rencontre des États-nations et des peuples autochtones.

Entrée libre
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Photo : Anne-Marie Trépanier

Concert

Samedi, 15 septembre, 18 h 00

Ánde Somby
Nina Segalowitz et Lydia Etok

« Les animaux dans l’homme et l’homme en dehors des animaux »

Sommes-nous simplement humain.e.s? Ou y-a-t-il des animaux à l’intérieur de nous ? Des plantes ? Des paysages ?

Telle est la question qui a sous-tendu la performance de Ánde Somby, pendant laquelle il a « yoik-imité » des oiseaux, des insectes, et des animaux. Inspiré par le concept sámi préchrétien de la transformation – selon lequel un.e humain.e pourrait se transformer en animal et inversement –, Somby envisage le moment actuel, alors que la survie de plusieurs oiseaux et animaux est en jeu. Que diraient-ils, par exemple, au sujet de la pollution ?

Le concert s’est ouvert sur une performance de chants de gorge inuits par Nina Segalowitz et Lydia Etok

Prix d’entrée : 5$ – 10$
La Sala Rossa, 4848 boul. St-Laurent
Co-présentation avec Suoni per il popolo et CKUT 90.3
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Photo : Ralitsa Doncheva, image tirée de la captation vidéo.

Conversation

Mercredi 3 octobre, 17 h 30

Mobilizing ‘Nipivut’ (Our Voice), Gabriel Uqaituk, Annie Pisuktie et Stephen Puskas.

Gabriel Uqaituk et Annie Pisuktie de Nipivut, la première émission de radio en Inuktitut à Montréal, et Stephen Puskas, abordent la radio dirigée par des Inuits comme une manière de comprendre l’expérience et l’identité urbaines inuites. Signifiant « Notre voix » en Inuktitut, Nipivut est diffusée sur les ondes depuis 2015, et est la seule émission de radio communautaire universitaire principalement en Inuktituk du pays. Sensible aux appels (no 84-86) de la Commission de vérité et réconciliation pour l’augmentation de la programmation en langages autochtones dans les média canadiens, l’émission est un service de média ciblé sur les affaires inuites urbaines produit pour et par des Inuit.e.s. Les participant.e.s à cette conversation ont réfléchi sur leur travail pour l’émission, au rôle de Nipivut dans le développement des communautés et à l’histoire de la radio communautaire inuite.

Conversation en anglais.

Entrée libre
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visite en arabe

Mercredi 10 octobre, 17 h 30

Visite commentée en arabe de l’exposition Au coeur de la toundra avec Emma Haraké, étudiante à la maîtrise en éducation artistique à l’Université Concordia.

La Galerie Leonard & Bina Ellen offre des visites commentées de ses expositions dans différentes langues. Les guides introduisent et abordent les principaux concepts qui sous-tendent l’exposition avant de s’attarder sur quelques œuvres ciblées.

Les visites sont gratuites et ouvertes à toute personne intéressée à en apprendre davantage et à échanger sur l’art contemporain.

Entrée libre
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جولة باللغة العربية مع ايما حركة (طالبة ماجستير، التربية الفنية، جامعة كونكورديا)

الأربعاء ١٠ تشرين الأول، الساعة ١٧:٣٠

رافقوا ايما حركة في جولة باللغة العربيّة على معرضنا.

على مدار العام، يقوم غاليري Leonard & Bina Ellen Art Gallery في جامعة كونكورديا بتقديم جولات إرشاديّة على معارضهم بلغاتٍ عدّة، حيث يقوم الأدلّاء بتعريف ومعالجة المفاهيم الأساسية لكل معرض، ملقيين الضوء على أعمالٍ مختارة. الزيارات مجانية ومتاحة لجميع الأشخاص المهتمين بالتعلّم والمناقشة والتعرّف أكثر على الفن المعاصر.

الدخول مجاني
رابط الحدث على الفيس بوك


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Image : Dorian Nuskind-Oder, image tirée de la captation vidéo.

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Mardi 16 octobre, 17 h 30

La Toundra où qu’elle soit, se ressemble

Une conférence de Joséphine Bacon

La Toundra où qu’elle soit se ressemble! Elle nous enseigne l’immensité de la Terre. Joséphine Bacon a proposé une réponse à l’exposition Au coeur de la toundra, inspirée de sa propre démarche.

Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947. Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une auteure phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole. Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux, elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil « Bâtons à message/Tshissinuashitakana » (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, suivi par « Nous sommes tous des sauvages », en collaboration avec José Acquelin (2011), « Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat » (2013), et, plus récemment, « Uiesh – Quelque part » (2018). Du côté du cinéma, elle a réalisé « Tshishe Mishtikuashisht – Le petit grand européen » (Johan Beetz, 1997) et « Ameshkuatan – Les sorties du castor » (1978).

Entrée libre
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Photo : Robin Simpson

Projection et performance

Mardi 23 octobre, 17 h 30

La projection de Eatnanvuloš lottit (Birds in the Earth) (2018) de Marja Helander et une performance de spoken word par Taqralik Partridge ont marqué la dernière semaine d’Au coeur de la toundra.

Marja Helander est une artiste de la vidéo et une photographe qui travaille à Utsjok et à Helsinki, en Finlande. Sa pratique multimédia s’inspire de son ascendance sámie et finnoise. Helander explore des thèmes reliés à la féminité, à l’identité et à la tension entre le mode de vie traditionnel sámi et la société finnoise moderne. Son travail récent se concentre sur des sujets postcoloniaux touchant les Sámi.e.s, dont l’industrie et l’exploitation des ressources du Nord, en ayant recours à la photographie et à l’art vidéo qui représentent le paysage nordique et les enjeux sámis face à la modernité sous un angle tragicomique. Malgré sa formation initiale de peintre, Helander a décidé de se consacrer à la photographie et elle a obtenu un diplôme de la University of Art and Design d’Helsinki en 1999. Depuis, elle a présenté ses œuvres dans des expositions individuelles et collectives à la fois en Finlande et ailleurs, dont plusieurs en Scandinavie du Nord, au Canada, en Afrique du Sud et au Mali. Son œuvre vidéo Dolastallat a remporté le prix Kent Monkman au imagineNATIVE Film + Media Arts Festival de Toronto en 2016. En 2017, Helander a été choisie comme artiste en résidence au Finnish Cultural Institute de New York. Son récent court métrage Birds in the Earth s’est mérité le prix Risto Jarva, ainsi que le prix Main de la National Competition du Tampere Film Festival de 2018 en Finlande. Les œuvres de Helander sont aussi incluses dans les collections de plusieurs musées scandinaves et dans celle du Musée des beaux-arts du Canada. On lui doit aussi une œuvre publique, So Everything Flourishes, au Sámi Cultural Centre Sajos, à Inari.

Taqralik Partridge est une artiste inuk, à la fois écrivaine, commissaire, chanteuse de gorge et poète de spoken word. Elle vient de Kuujjuaq au Nunavik, bien qu’elle partage actuellement son temps entre le Canada et Kautokeino au Sápmi du Nord. L’écriture de Partridge porte à la fois sur la vie dans le Nord et sur l’expérience d’une Inuite vivant dans le Sud, dans un mélange d’influences allant du hip-hop à la narration inuite. Partridge a cofondé le festival Tusarniq qui se tient à Montréal. Son travail de performance a été diffusé sur CBC radio one et programmé par la BBC. De plus, elle a participé à une tournée de l’Orchestre symphonique de Montréal. Partridge a aussi occupé le poste de directrice des communications au Avataq Cultural Institute. En 2010, son court récit Igloolik a obtenu le premier prix de la Quebec Writing Competition et, la même année, elle a présenté un spectacle aux Jeux olympiques de Vancouver. En 2018, Partridge a été sélectionnée comme finaliste au CBC Short Story Prize.

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