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TRAFIC : L’ART CONCEPTUEL AU CANADA 1965-1980, volet 1

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Visite de l’exposition avec Barbara Fischer
Commissaire de Toronto, London, Guelph
Le samedi 14 janvier à 15 h
À la Galerie, en anglais
ENTRÉE LIBRE

Barbara Fischer est directrice générale et conservatrice en chef de la Justina M. Barnicke Gallery, et chargée d’enseignement en Études curatoriales au Département des arts de la University of Toronto. Elle a occupé des postes de conservatrice dans des galeries et des musées au Canada et a organisé d’importantes expositions individuelles et collectives des œuvres d’artistes canadiens et étrangers. Barbara Fischer a été commissaire du projet de Mark Lewis pour le pavillon canadien de la 53e Biennale de Venise en 2009. Plus récemment, elle s’est associée à quatre institutions canadiennes pour produire le tout premier survol de l’art conceptuel au Canada (Traffic. L’art conceptuel au Canada 1965-1980), inaugurée à l’automne 2010 dans les galeries de la University of Toronto. Elle a reçu en 2001 le Prix d’écriture commissariale dans la catégorie historique remis par l’OAAG pour Love Gasoline; en 2004 le Melva J. Dwyer Award for Excellence in Canadian Publishing remis par l’ARLIS pour General Idea Editions; et en 2008, le Prix d’excellence de la Fondation Hnatyshyn pour le commissariat en art contemporain.

 

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Conférence de Sean Mills
ALTERNATIVE IMAGININGS: MONTREAL IN 1960s
Communication en anglais
Le mercredi 18 janvier à 18 h
À la Galerie, en anglais
ENTRÉE LIBRE

Prenant le film de Joyce Wieland Pierre Vallières comme entrée en matière, cette conférence traite des imaginaires sociaux alternatifs qui s’échafaudent à Montréal au cours des années 1960 et au début des années 1970. Elle propose une exploration de l’influence marquante de la décolonisation du tiers monde ainsi que du cadre local de l’histoire urbaine de Montréal, et plus précisément de la façon dont ces deux contextes concourent à définir les contours d’un vaste éventail de mouvements sociaux qui vont transformer la vie quotidienne dans la ville.

Sean Mills est professeur adjoint au département d’histoire de l’Université de Toronto. Il est spécialisé en histoire canadienne et québécoise d’après 1945, et mène des recherches notamment sur la pensée postcoloniale, les migrations, la race, le genre et l’histoire de l’empire et des mouvements d’opposition. En 2009, il codirige New World Coming: The Sixties and the Shaping of Global Consciousness, un recueil d’essais reconsidérant la signification, l’incidence et la portée globale des mouvements sociaux de cette époque. En 2010, il publie The Empire Within: Postcolonial Thought and Political Activism in Sixties Montreal, livre qui lui vaut le prix de la Quebec Writers’ Federation pour un premier ouvrage (2010), ainsi qu’une mention honorable, prix Sir John A. MacDonald, de la Société historique du Canada (2011). En 2011, les Éditions Hurtubise publient Contester l’empire, pensée postcoloniale et militantisme politique à Montréal, 1963-1972.

 

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Lancement de la Publication DES ACTIONS PARLANTES
Le mercredi 18 janvier à 19 h
Le lancement suivra la communication de Sean Mills
À la Galerie
ENTRÉE LIBRE

 

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Conférence de Johanne Sloan
CONCEPTUAL ART MEETS URBAN ATTITUDE: MELVIN CHARNEY AND THE 1972 EXHIBITION MONTRÉAL PLUS OU MOINS?
Le mercredi 25 janvier à 18 h
À la Galerie, en anglais
ENTRÉE LIBRE

Cette conférence s’intéresse au carrefour entre stratégies en art conceptuel et militantisme urbain dans le Montréal des années 1970, plus particulièrement à l’exposition Montréal plus ou moins? / Montreal plus or minus? tenue au Musée des beaux-arts de Montréal en 1972. Quelques années seulement après Expo 67, exposition universelle qui présentait un paysage urbain technologique et futuriste, certains artistes montréalais entreprennent de démonter ce paradigme urbain. L’organisateur de l’exposition, l’artiste-architecte Melvin Charney, draine dans l’orbite du musée artistes, militants et travailleurs communautaires pour une réflexion sur la transformation sociale et matérielle de la ville. Montréal plus ou moins? aborde la question de la ville dans une suite d’actions conceptuelles/artistiques à portée politique, et cette forme particulière d’intervention culturelle va être reprise quelques années plus tard en 1976, quand Charney organise Corridart, exposition au destin tristement célèbre, le long de la rue Sherbrooke.

Johanne Sloan est professeure agrégée et directrice du programme d’études des cycles supérieurs au Département d’histoire de l’art de l’Université Concordia. Ses écrits comprennent notamment les essais Conceptual Landscape Art: Joyce Wieland and Michael Snow (2007), Bill Vazan : Coordonnées urbaines (2009) et Objets courants, matériaux énigmatiques pour le catalogue de la Triennale québécoise 2011. Elle est également codirectrice d’Expo 67: Not Just a Souvenir, un recueil d’essais publié par University of Toronto Press en 2010.

 

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Vue de l’exposition, TRAFIC : L’ART CONCEPTUEL AU CANADA 1965-1980, Galerie Leonard & Bina Ellen, 2012, (Bill Vazan et Robert Walker). Photo de Paul Smith.

Visite de l’exposition avec Michèle Thériault et Vincent Bonin
Co-commissaires du volet MONTRÉAL
Le samedi 28 janvier à 15 h
À la Galerie,
ENTRÉE LIBRE

Michèle Thériault et Vincent Bonin co-commissaires de la section Montréal de Trafic feront une visite commentée de ce volet. Ils discuteront des enjeux qui ont mené à la production de l’exposition dans son ensemble, et du volet montréalais qui est composé de diverses constellations mettant en valeur des liens et réseaux entre médiateurs, lieux de productions et modes d’interventions dans le contexte socio-politique de l’époque.

 

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Conférence de Adam Welch
BOUNDARY DISPUTES: CANADIAN AND AMERICAN ART AROUND CONCEPTUALISM
Le mercredi 1er février à 18 h
À la Galerie, en anglais
ENTRÉE LIBRE

À partir de la fin des années 1960, les artistes travaillant au Canada entament, avec leurs confrères américains, un dialogue qui est, pour une large part, sans précédent. Un grand nombre adoptent la notion de la frontière comme moyen pour réfléchir à cette relation transnationale, récemment découverte et souvent tendue. La présente conférence porte sur quelques-uns de ces cas – illustrés, entre autres, par des œuvres de General Idea, Greg Curnoe, Dennis Oppenheim et Carl Andre – qui traitent explicitement de la frontière internationale. De telles démarches ouvrent sur des débats politiques plus vastes qui ont alors cours, marqués par une méfiance profondément ancrée envers un impérialisme culturel américain et par un nationalisme canadien concomitant.

Adam Welch est doctorant en histoire de l’art à la University of Toronto et sa thèse s’intitule Borderline Research: Art between Canada and the United States, 1965–1980. Il écrit notamment sur l’art minimal, conceptuel et critique des institutions, ainsi que sur les systèmes artistiques et les réseaux qui relient artistes, conservateurs, musées, galeries et centres d’artistes autogérés. Sa maîtrise en arts, obtenue à la Columbia University, est un compte rendu de l’œuvre technologique de l’artiste vancouvérois Rodney Graham. Welch a travaillé à la conservation au Musée des beaux-arts du Canada, au Whitney Museum of American Art, et, plus récemment, à la Justina M. Barnicke Gallery de la University of Toronto.

 

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Conférence de Jean-Philippe Warren
LES HIPPIES QUÉBÉCOIS : TENDANCES LOCALES D’UN PHÉNOMÈNE GLOBAL
Le mercredi 8 février à 18 h
À la Galerie
ENTRÉE LIBRE

On connait mal les hippies québécois des années 1970, au delà de quelques faciles généralisations. Bien qu’il s’inscrive dans une mouvance globale, et d’abord américaine, le hippisme québécois s’insère aussi dans un contexte local. À cet égard, la trajectoire sociale et politique de Pierre Vallières peut nous servir de fil conducteur : ancien directeur de Cité libre devenu leader terroriste, Vallières s’est rapproché par la suite de la contre-culture. Comment s’est fait ce passage? Quelles en ont été les étapes et les influences marquantes? Qu’est-ce qui explique l’essoufflement rapide du mouvement? En revenant sur cette période pour le moins colorée, Jean-Philippe Warren entend décrire une dimension d’un « Québec en mutation » dont on a souvent tendance à sous-estimer la place dans l’histoire récente.

Jean-Philippe Warren est professeur agrégé au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia. Il est titulaire de la Chaire Concordia d’étude sur le Québec. En 2010-2011 il a également été titulaire de la Chaire du Québec contemporain à la Sorbonne Nouvelle (Paris 3). Auteur de plus de 150 articles dans des revues intellectuelles et savantes, il a publié sur des sujets très variés liés à l’histoire du Québec – dont les peuples autochtones, les mouvements sociaux, la culture populaire, la jeunesse, l’Église catholique et les arts. Ses travaux ont paru dans des revues de sociologie, d’histoire, d’études des religions, de littérature et d’anthropologie. Son livre L’Engagement sociologique a reçu le prix Clio et le prix Michel-Brunet en 2003. Parmi ces dernières publications, notons L’Art vivant. Autour de Paul-Émile Borduas (2011).