Nassira Belloula

Ecrivaine-Journaliste, Nassira Belloula d’origine algérienne est installée au Québec depuis 2010. Elle publie dans les années 80, alors âgée de 20 ans, son premier recueil de poésie Les Portes du Soleil. En 1993, elle rejoint la presse dite « indépendante » en Algérie, où elle travaille comme journaliste dans plusieurs quotidiens d’informations. Elle a à son actif quinze livres, centrés sur l’écriture féminine et féministes parmi ses œuvres : Algérie, le massacre des innocents (éditions Fayard/France, 2000) Visa pour la haine (Alpha édition 2007) La revanche de May (La pleine lune édition(Montréal) 2010), Terre des femmes (Chihab édition 2014), Aimer Maria (éditions Chihab 2018, J’ai oublié d’être Sagan (Hasthag édition 2019 Montréal). Elle est lauréate de plusieurs prix et distinctions parmi eux, le Prix international Kateb Yacine en 2016, et le Prix Charles Gagnon de l’essai (Québec 2019).

Mohammed Gasmelbari

Né à Moscou, en Russie, Mohammed Gasmelbari (plus connu sous le nom de Modic) est un auteur soudanais qui a grandi au Soudan et dans plusieurs autres pays. Très jeune, il a commencé à écrire de la poésie et des nouvelles et ses écrits ont été publiés dans de nombreux journaux et magazines culturels pour la jeunesse à travers le monde. Son premier roman en langue arabe, Haitho Takmon Al-alwan (Là où les couleurs reposent), a paru au Caire en 2008 et a été acclamé par les critiques et le lectorat. Il est diplômé de la State University of New York et travaille actuellement à un recueil de nouvelles et à un roman.

Zeina Ismail-Allouche

S’appuyant sur les méthodologies autochtones, Zeina Ismail-Allouche soutient une thèse de doctorat en recherche et création en tradition orale portant sur les récits de vie d’individus qui ont vécu l’expérience de l’adoption transraciale et internationale.

Experte en droits de l’enfance et activiste à la défense des droits humains, elle a contribué à la formulation des Directives internationales concernant les enfants privés de soins parentaux et a fondé l’organisme Badael-Alternatives, une ONG plaidant pour le droit aux origines pour les victimes d’adoption illégale et pour celles et ceux forcé·e·s à se séparer de leur famille biologique à cause d’un placement en institution. Née au Liban, Zeina est une conteuse interdisciplinaire, à la fois historique et autoethnographique, préoccupée par la représentation éthique des minorités historiquement réduites au silence.

Emné Naserredine

Née en France en 1990, Emné Nasereddine a grandi au Liban, où la mer n’était pas encore une nostalgie. Sa poésie s’inspire de son expérience de l’immigration, des frontières et du deuil, de la vie des femmes libanaises, et des traditions et rites qu’elle a découverts au Sud-Liban. La danse du figuier est son premier livre publié aux éditions Mémoire d’encrier.

Naya Salame  

Naya Salame est artiste interdisciplinaire d’origine canado-libanaise et queer. Iel vit à Tiohtiá:ke en tant qu’invité·e sans invitation et est constamment engagé·e dans un processus de désidentification. Sa pratique se concentre sur le théâtre et la performance. Ses intérêts consistent à explorer les questions de l’espoir, de la guérison et de la transformation en affrontant la violence d’un monde patriarcal et colonial.

Bahij Warda

Lorsque j’ai commencé à me présenter comme père à temps plein, de nombreuses années après la naissance de Jana, je reproduisais l’identité de quelqu’un d’autre que j’appréciais sur Twitter. Toutefois, à mon arrivée au Canada, cette description est devenue une part essentielle et intime de mon autodéfinition, et elle a précédé mon identification professionnelle comme journaliste indépendant comptant treize ans d’expérience de travail pour des organismes de presse en Syrie et dans les Émirats arabes unis, de même qu’en tant que poète – reconnu officiellement – après la parution de mon premier recueil Thirteen Grandchildren of a Mirror (Treize petits-enfants d’un miroir) en 2020. Peut-être que la définition la plus juste serait celle d’une personne qui cherche la guérison (الشفاء) ou la douleur (الشقاء) – car un seul point différencie ces deux mots en arabe (ف and ق).