Lancement de règles d’extraction
Mardi 26 octobre 2021
12 h 30 HNE
En anglais
Gratuit, en ligne
Zoom, YouTube
Joignez-vous à Maddy Capozzi et Joëlle Dubé, participantes à la résidence 2021 Déployer l’exposition, pour le lancement de leur projet web, Règles d’extraction. Prenant forme à partir de l’exposition World of Matter : Exposer l’écologie des ressources, présentée à la Galerie Leonard & Bina Ellen en 2015, Règles d’extraction adopte une méthodologie qui « pense avec l’eau » et invoque la notion de planétarité proposé par Gayatri Spivak afin d’interroger l’extraction et la dépossession perpétuées par les compagnies minières canadiennes.
Caroline Desbiens, professeure en géographie à l’Université Laval et autrice de Puissance Nord : territoire, identité et paysages de l’hydroélectricité au Québec (2015) se joindra aux résidentes pour une conversation sur les formes de recherche et de représentation nécessaires pour acquérir un regard critique sur l’extraction des ressources.
Bio
Caroline Desbiens est Professeure au Département de géographie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Patrimoine et tourisme autochtones. Ses recherches portent sur la mémoire et le sens des lieux, les relations inter-culturelles et la mise en valeur des patrimoines territoriaux dans le Nord du Québec, particulièrement en lien avec le développement des ressources. Parmi ses projets en cours, elle collabore avec les Innus du Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord pour documenter les sites culturels impactés par la construction de barrages. Elle s’intéresse aussi à la toponymie et à la question de la visibilité des Autochtones dans le paysage Québécois, incluant les milieux urbains.
Madame Desbiens a été professeure invitée à l’Université de Bergame (Italie) et de Bordeaux (France), Conseillère scientifique au Musée de la Civilisation et Commissaire à la Commission de toponymie du Québec. Son livre Power from the North : territory, identity and the culture of hydroelectricity in Quebec (UBC Press 2013) est paru en français aux Presses de l’Université Laval en 2015 et a été finaliste pour le Prix des Sciences sociales du Canada.