5 février au 4 avril 2020
Commissaire : Julia Eilers Smith
Miryam Charles, James Nicholas Dumile Goddard, Rochelle Goldberg, Fallon Simard, Malena Szlam et Syrus Marcus Ware
Vernissage
Mercredi 5 février, 17 h 30 – 19 h 30
Essai
Événements
Communiqué de presse
Images de presse
Pistes de réflexion
Ce qui n’est plus pas encore repose sur la prémisse que l’apocalypse n’est pas à venir, mais en cours. En se détournant des scénarios habituels évoquant l’extinction planétaire, les artistes de cette exposition suggèrent des reconfigurations de nos récits apocalyptiques en insistant sur le fait que la fin est plurielle, qu’elle survient et qu’elle a déjà eu lieu, qu’elle se répartit inégalement dans le temps et dans l’espace.
Selon le modèle biblique, l’apocalypse se fonde sur la révélation, une vision de fin des temps qui mène à un dévoilement. Dans l’exposition, ce sont les diverses manifestations qu’incarne cette révélation face à la catastrophe qui font l’objet d’une attention particulière, de même que la façon dont chacune offre une perspective sur les problèmes, conflits, dynamiques sociales et histoires qui, bien qu’omniprésents, demeurent invisibles. Si les lamentations courantes de l’apocalypse se basent sur un récit de fin du monde, ici les œuvres réunies évoquent la tâche de mener à leur conclusion logique les structures totalisantes axées sur l’extraction, l’oppression et la dépossession. Elles proposent des fins susceptibles d’entrainer la reformulation du sens des notions de cohésion sociale et d’agentivité politique.
Ce qui n’est plus pas encore présente des artistes engagé.e.s dans des formes d’imagination, de rassemblement et d’organisation qui émergent de divers processus d’effondrement, de fracture et de dissolution. En combinant la fiction et le documentaire, en travaillant avec le film et la vidéo, la musique expérimentale, la sculpture et l’installation, ils.elles dialoguent avec les conditions et les contradictions du monde actuel. En intervenant à même cette composition, ils.elles rapprochent, enregistrent et réorientent ses effets fragmentaires et font émerger les potentielles vies post-apocalyptiques.
Ce qui n’est plus pas encore repose sur la prémisse que l’apocalypse n’est pas à venir, mais en cours. En se détournant des scénarios habituels évoquant l’extinction planétaire, les artistes de cette exposition suggèrent des reconfigurations de nos récits apocalyptiques en insistant sur le fait que la fin est plurielle, qu’elle survient et qu’elle a déjà eu lieu, qu’elle se répartit inégalement dans le temps et dans l’espace.
Selon le modèle biblique, l’apocalypse se fonde sur la révélation, une vision de fin des temps qui mène à un dévoilement. Dans l’exposition, ce sont les diverses manifestations qu’incarne cette révélation face à la catastrophe qui font l’objet d’une attention particulière, de même que la façon dont chacune offre une perspective sur les problèmes, conflits, dynamiques sociales et histoires qui, bien qu’omniprésents, demeurent invisibles. Si les lamentations courantes de l’apocalypse se basent sur un récit de fin du monde, ici les œuvres réunies évoquent la tâche de mener à leur conclusion logique les structures totalisantes axées sur l’extraction, l’oppression et la dépossession. Elles proposent des fins susceptibles d’entrainer la reformulation du sens des notions de cohésion sociale et d’agentivité politique.
Ce qui n’est plus pas encore présente des artistes engagé.e.s dans des formes d’imagination, de rassemblement et d’organisation qui émergent de divers processus d’effondrement, de fracture et de dissolution. En combinant la fiction et le documentaire, en travaillant avec le film et la vidéo, la musique expérimentale, la sculpture et l’installation, ils.elles dialoguent avec les conditions et les contradictions du monde actuel. En intervenant à même cette composition, ils.elles rapprochent, enregistrent et réorientent ses effets fragmentaires et font émerger les potentielles vies post-apocalyptiques.