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LES TRACES MATÉRIELLES, LA TEMPORALITÉ ET LE GESTE EN ART CONTEMPORAIN
Tricia Middleton, Crones room: Form Is the Destroyer of Force, Without Severity There Can Be No Mercy, 2012 - 2013. Installation- Cire, tissu, peinture, objet trouvé, poussière, paillettes.
Photographie: Toni Hafkenscheid
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16 février au 13 avril 2013

Commissaire : Amelia Jones

Francis Alÿs, Christopher Braddock, Heather Cassils, Juliana Cerquira Leite, Andrew Dadson, Alexandre David, Paul Donald, Alicia Frankovich, Flutura And Besnik Haxhillari (AKA The Two Gulivers), Mark Igloliorte, Tricia Middleton, Alex Monteith, Angel Vergara

Vernissage de l’exposition
Samedi le 16 février, 15 h à 17 h
avec un événement performatif de Alicia Frankovich à 15h30

Événements
Pistes de réflexion

L’art est-il un objet ou un processus? Est-il « matière » ou « trace »? Les changements dans la pratique de l’art au cours des cinquante dernières années, particulièrement dans les centres artistiques internationaux d’Europe et des États-Unis, et plus récemment du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ont fortement confronté l’idéologie des Lumières aux conceptions modernes de l’œuvre d’art, défini, dans l’esthétique européenne, comme un objet plus ou moins statique dans le temps, quant à son sens et sa valeur. Les traces matérielles présente des œuvres des quinze dernières années, produites par des artistes d’ici et d’ailleurs, et qui puisent dans l’héritage des pratiques performatives intermédiales des années 1960 et 1970 pour mettre à l’avant-plan les processus et la matérialité du faire, que ce soit en bois, en peinture, en performance, en vidéo ou en d’autres médias. Ainsi, les œuvres de Les traces matérielles soulignent l’importance des liens interrelationnels entre les artistes et les regardeurs. L’exposition fait valoir des œuvres mettant de l’avant des aspects du faire, activant ainsi des notions de la temporalité dans le but de rejoindre les visiteurs, de façon conceptuelle et matérielle, à un moment ultérieur. En interagissant avec d’éventuels visiteurs, ces œuvres ont le pouvoir de créer des liens historiques avec des contextes et des agents du passé, et ainsi faire naître une pensée politique dans le présent.

Amelia Jones est professeure et titulaire de la Grierson Chair in Visual Culture à l’Université McGill à Montréal. Ses plus récentes publications incluent des essais majeurs sur Marina Abramović (dans The Drama Review), l’art et le commissariat féministes et les histoires de la performance. Ses publications comptent Feminism and Visual Culture Reader (2003; nouvelle édition parue en 2010), Self Image: Technology, Representation, and the Contemporary Subject (2006), Seeing Differently: A History and Theory of Identification and the Visual Arts et Perform Repeat Record: Live Art in History (co-dirigé avec Adrian Heathfield, en 2012). Elle a commissarié des expositions et des programmes traitant de l’art féministe, de la culture visuelle queer, de la foi et de l’identité dans la culture visuelle, dont son exposition phare Sexual Politics, en 1996, au UCLA Hammer Museum.

Le programme contemporain de la Galerie Leonard & Bina Ellen bénéficie du soutien du Conseil des Arts du Canada.