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NELSON HENRICKS.
TIME WILL HAVE PASSED. LE TEMPS AURA PASSÉ.
Image : Nelson Henricks
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1er septembre au 16 octobre 2010

Commissaire : Steve Reinke

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NELSON HENRICKS. TIME WILL HAVE PASSED. LE TEMPS AURA PASSÉ. est la première exposition-bilan de cet artiste au Canada. Le commissaire Steve Reinke présente une sélection d’œuvres réalisées entre 1994 et 2010.

Au cours des vingt dernières années Nelson Henricks a produit des vidéos monobandes et des installations dont plusieurs participent des deux modes de présentation. Lorsque Henricks s’établit au Québec en 1994, il a déjà à son actif de nombreuses réalisations vidéographiques. En poursuivant des études en cinéma à Concordia, il intègre le film à son travail et crée une série d’œuvres hybrides combinant le film et la vidéo ainsi que le français et l’anglais. Henricks a exploré un ensemble de problématiques dans un travail dont le montage peut être dense : les images, le texte, le son et la voix ont une existence propre bien qu’ils soient entremêlés les uns aux autres de façon précise et compacte. Ou dans un travail dont le montage est plus simple et direct, rappelant les débuts de la vidéo d’art. Ces problématiques touchent aux dilemmes de l’autoportrait, à l’impossible lourdeur de l’écriture, de la parole et de la littérature, au passage du temps et à l’incarnation physique, ainsi qu’à l’autoréflexivité de l’art au sein des pratiques artistiques post-conceptuelles.

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En 2004, dans Satellite, Henricks introduit de nouvelles stratégies en matière d’installation vidéo, en particulier en ce qui a trait au montage. Il se met à assembler ou à composer des images ainsi que des textes et des phrases poétiquement concis tout en gardant l’oreille/l’œil ouvert sur le rythme et le contrepoint. De manières répétées dans l’œuvre de Henricks, l’impossibilité de la communication linguistique – de lire et d’écrire – est résolue par un refus du langage. Mais ce refus de la représentation linguistique ne se résout pas par un recours à l’image. Il trouve plutôt réconfort dans le son, qu’il s’agisse d’un simple bourdonnement ou vrombissement, ou encore de bruits créant un effet de percussion. Le rythme est d’une importance primordiale dans l’œuvre de Henricks; c’est le rythme du devenir animal, du refus de la signification tant linguistique que picturale, du refus de la conscience elle-même au profit d’une expérience pure et immédiate.

L’ouvrage illustré accompagnant l’exposition comprend un essai de Steve Reinke, les transcriptions des vidéos de Henricks ainsi que des textes de l’artiste.

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La Galerie Leonard & Bina Ellen remercie le Conseil des Arts du Canada de son soutien à la programmati