30 novembre au 18 décembre 2013
Série de performances de Caroline Boileau
Calendrier
Samedi 30 novembre de 12 h à 16 h
Mercredi 4 et jeudi 5 décembre de 12 h à 16 h
Jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 décembre de 12 h à 16 h
Mardi 17 et mercredi 18 décembre de 12 h à 16 h
Alexandre David a réalisé pour l’exposition Traces matérielles (hiver 2013) une installation in situ en contreplaqué qui occupe toute la grande baie vitrée de la Galerie faisant face à l’Atrium. On y retrouve à l’extrémité sud, une pièce surélevée à demi fermée dans laquelle une banquette est aménagée. Nous avons décidé de conserver cette installation après la fin de Traces matérielles et de la faire coexister avec les expositions qui suivraient : Ignition, et cet automne Anarchisme sans adjectif… et D’un discours… Nous avons invité l’artiste Caroline Boileau à investir cet espace dans une série de performances alimentée par l’exposition en cours et le passage de l’artiste à la Galerie comme agente aux communications.
L’espace en vitrine ainsi que l’habitat, créé par le cloisonnement d’une partie du corridor, sont habités par des gestes lents, décalés par rapport à une ‘normalité’ et à une certaine notion d’efficacité. Il s’agit d’habiter la Galerie autrement : assise à ne rien faire plutôt qu’occupée à bien rentabiliser des heures de travail ; communiquer des textes théoriques directement à l’oreille, une personne à la fois ; jouer avec la visibilité/invisibilité de la Galerie depuis l’atrium du pavillon de la bibliothèque et utiliser la vitrine comme interface avec les usagers du bâtiment ; habiter l’habitat de très près et de façon décalée, à la manière d’un insecte plutôt que d’un humain, jusqu’à se couler dans les murs.
Certains points de suspension sont des prolongements de la pensée ou des temps d’arrêt. D’autres servent à mettre une chose en valeur ou taisent simplement ce que l’on ne veut pas nommer. Tous sont riches en nuances et appellent l’indécision, l’hésitation, la réticence. Ils marquent l’attente.