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UNE SCÈNE POUR LA RÉBELLION
Bouchra Khalili, The Tempest Society, 2017. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Clara Ianni, Repetições (Repetitions), 2017–2018. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
The Living and the Dead Ensemble, The Wake, 2019 - en cours. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
The Living and the Dead Ensemble, The Wake, 2019 - en cours. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Naufus Ramírez-Figueroa, El Corazón del espantapájaros (Le cœur de l'épouvantail), 2015. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Naufus Ramírez-Figueroa, Lugar de Consuelo (Lieu de réconfort), 2020. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Bouchra Khalili, The Tempest Society, 2017. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Onyeka Igwe, History is an endless play, 2023. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Amol K Patil, Many Kilometres (De nombreux kilomètres), 2019-2023. Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Ashes Withyman, The Horns and Flutes of Saturnalia persist with both expensive and quite cheap gifts, including writing tablets, dice, knucklebones, money boxes, combs, toothpicks, a hat, a hunting knife, an axe, various lamps, balls, perfumes, pipes, a pig, a sausage, a parrot, tables, cups, spoons, items of clothing, statues, masks, books, and pets, 2023. De la série The Neanderthalish Proberbs (Les proverbes néandertaliens). Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Ashes Withyman, Da Mihi Crustulum (Tambourine), 2023. De la série The Neanderthalish Proberbs (Les proverbes néandertaliens). Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Ashes Withyman, Placard #2 (Parliament pamper'd and clarified their zeal with marrow-puddings many a mean and crammed em till their guts did each with Cawdle-Custard and Plumb-Cake), 2023. De la série The Neanderthalish Proberbs (Les proverbes néandertaliens). Vue de l’exposition Une scène pour la rébellion commissariée par Julia Eilers Smith à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
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18 novembre 2023 – 27 janvier 2024

Une scène pour la rébellion

Commissaire : Julia Eilers Smith

Avec Wingston González, Clara Ianni, Onyeka Igwe, Amol K Patil, Bouchra Khalili, Naufus Ramírez-Figueroa, The Living and the Dead Ensemble et Ashes Withyman

Vernissage le 18 novembre, 15 h 00 – 17 h 00

Une scène pour la rébellion réunit des artistes contemporain·e·s qui portent un regard rétrospectif sur des traditions théâtrales populaires et radicales du XXe siècle ayant servi des luttes révolutionnaires. Se faisant l’écho de leurs revendications politiques, revisitant leurs pièces et leurs actions tombées dans l’oubli, ces artistes choisissent de prolonger le projet émancipateur de ces mouvements de théâtre dans le présent et de l’examiner à la lueur des enjeux politiques de notre temps.

Cette exposition met en lumière une variété de groupes et de manifestations de théâtre de protestation, allant des performances militantes du théâtre Arena de São Paulo aux troupes ambulantes médiévales précurseures du théâtre de rue radical contemporain. On y trouve aussi le théâtre agitprop du Mouvement des Travailleurs Arabes en France, un groupe de théâtre universitaire pendant la guerre civile au Guatemala, des théâtres au service du mouvements anticoloniaux en Grande-Bretagne et de la résistance ouvrière en Inde, et enfin un collectif d’artistes de Port-au-Prince qui s’emparent du théâtre pour amplifier leurs cris de révolte. Ne se contentant pas de représenter ou de jouer leur rébellion, ces différents mouvements l’ont plutôt inscrite dans la réalité au moment même où elle se dessinait.

Pour faire ressurgir ces voix dissidentes du passé, les artistes d’Une scène pour la rébellion vont à la rencontre des protagonistes de l’époque, exhument les archives lorsqu’elles existent, se rendent sur les lieux qui ont vu naître leurs idées et leurs actions, ou alors sont appelé·e·s à combler – par un travail de réécriture et d’imagination – les béances laissées par l’histoire officielle, le temps et les mémoires. Les œuvres présentées dans l’exposition renouent ainsi avec la portée poétique et subversive de ces théâtres politiques, et réactivent leurs méthodes de résistance, de contestation, et de conscientisation pour repenser les luttes collectives d’aujourd’hui.

Une scène pour la rébellion réunit des artistes contemporain·e·s qui portent un regard rétrospectif sur des traditions théâtrales populaires et radicales du XXe siècle ayant servi des luttes révolutionnaires. Se faisant l’écho de leurs revendications politiques, revisitant leurs pièces et leurs actions tombées dans l’oubli, ces artistes choisissent de prolonger le projet émancipateur de ces mouvements de théâtre dans le présent et de l’examiner à la lueur des enjeux politiques de notre temps.

Cette exposition met en lumière une variété de groupes et de manifestations de théâtre de protestation, allant des performances militantes du théâtre Arena de São Paulo aux troupes ambulantes médiévales précurseures du théâtre de rue radical contemporain. On y trouve aussi le théâtre agitprop du Mouvement des Travailleurs Arabes en France, un groupe de théâtre universitaire pendant la guerre civile au Guatemala, des théâtres au service du mouvements anticoloniaux en Grande-Bretagne et de la résistance ouvrière en Inde, et enfin un collectif d’artistes de Port-au-Prince qui s’emparent du théâtre pour amplifier leurs cris de révolte. Ne se contentant pas de représenter ou de jouer leur rébellion, ces différents mouvements l’ont plutôt inscrite dans la réalité au moment même où elle se dessinait.

Pour faire ressurgir ces voix dissidentes du passé, les artistes d’Une scène pour la rébellion vont à la rencontre des protagonistes de l’époque, exhument les archives lorsqu’elles existent, se rendent sur les lieux qui ont vu naître leurs idées et leurs actions, ou alors sont appelé·e·s à combler – par un travail de réécriture et d’imagination – les béances laissées par l’histoire officielle, le temps et les mémoires. Les œuvres présentées dans l’exposition renouent ainsi avec la portée poétique et subversive de ces théâtres politiques, et réactivent leurs méthodes de résistance, de contestation, et de conscientisation pour repenser les luttes collectives d’aujourd’hui.