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RÉSIDENCE DÉPLOYER L’EXPOSITION
À la table, autrement

Concept, recherche, textes, design web: Maxime Pigeon et Megan Quigley
Révision : Ed Janzen, Robin Simpson, Michèle Thériault
Traduction (français): Nathalie de Blois

Déployer l’exposition est une résidence à la Galerie sur une période de quatre mois qui permet à deux diplomé·e·s récent·e·s en histoire de l’art et en design et arts numériques de concevoir un projet de recherche numérique qui explore les enjeux d’expositions réalisées par la galerie. En fouillant dans les archives de nos expositions le duo de jeunes chercheur·se·s sélectionne une ou deux expositions à partir desquelles une réflexion critique prend forme sur une plateforme numérique.

Maxime Pigeon (design et arts numériques) et Megan Quigley (histoire de l’art) sont les participant·e·s de cette dernière itération de la résidence qui a eu lieu à l’automne 2022

À la table, autrement est un projet web conçu par Maxime Pigeon and Megan Quigley qui creuse l’exposition Qui parle ? / Who Speaks? présentée à la Galerie en 2018. Commissariée par Katrie Chagnon, à l’époque conservatrice de recherche Max Stern, l’exposition rassemblait des œuvres récemment acquises par la Galerie en interrogeant à la fois la voix auctoriale et le sujet parlant. Il y avait également dans l’exposition la documentation accompagnant le processus d’acquisition des œuvres.

Interpell·é·s par le travail et les discussions en coulisse de l’exposition ainsi que par le statut des documents présentés, Pigeon et Quigley ont transposé en ligne les archives papier de l’exposition en y ajoutant des annotations et des concepts clés autour desquels leur recherche s’articule. Ceux-ci interrogent la portée des archives en tant que représentation du travail, comment l’angle adopté pour aborder ces documents peut ouvrir de nouvelles voies de recherche et de compréhension et comment les archives « parlent ».

La troisième et dernière résidence dans le cycle Déployer l’exposition a été rendue possible grâce à la générosité de Reesa Greenberg en partenariat avec les départements d’histoire de l’art et de design et arts numériques de l’Université Concordia.

MUMTALAKAT ممتلكات

ممتلكات – فكرة وعمل بحثي: ايما حركة
مقابلات مع: ملكة عكاوي، سوسن الصراف، عائشة عناوي، وسام أسود، م.ب.، آمنة جلبي، ماهر قريطم، فرح مصطفى
مقالات: هدى عدرا، عبير اسبر، مي التلمساني
تحرير النصوص: ايما حركة، روبن سمبسون، ميشال تيريو
ترجمة: من اللغة العربية إلى الانكليزية: ايما حركة، لين قديح؛ من اللغة العربية إلى الفرنسية: شيرين شمسين، لين قديح؛ من اللغة الانكليزية إلى الفرنسية: هدى عدرا، لين قديح، برنارد شوتز؛ من اللغة الفرنسية إلى العربية: زكي محفوض؛ من اللغة الفرنسية إلى الانكليزية: برنارد شوتز
تفريغ المقابلات: بشير أمين وايما حركة
فيديو: فيتالي بولتشيف
دجوين : تصميم

ويرتكز مشروع «ممتلكات» على ثماني مقابلات في التاريخ الشفوي مع مقيمين متحدثين ناطقين باللغة العربية للتفكير في تجربتهم في الهجرة من خلال مجموعة مختارة من الأشياء الشخصية التي رافقتهم. وإلى جانب هذه الشهادات، يضم الموقع صوراً لأشياءهم، فضلاً عن ثلاث مقالات نقدية تستكشف أسئلة النزوح واللغة والتاريخ الشفوي لهدى عدرا وعبير إسبر ومي التلمساني. كما يضم مقدمة لايما حركة وفهرساً بالمراجع وتدوينات للمقابلات. تم تصميم «ممتلكات» من قبل دجوين للاستماع والقراءة المطوَّلة على شاشات الكومبيوتر والجوال. جميع المحتويات النصية متاحة باللغة العربية والفرنسية والإنجليزية

 

Mumtalakat concept et recherche : Emma Haraké
Interviewé·e·s : Malaka Ackaoui, Sawsan AlSaraf, Aicha Annaoui, Wissam Assouad, M.B., Amina Jalabi, Maher Kouraytem, Farah Mustafa
Essais : Hoda Adra, Abeer Esber, May Telmissany
Révision : Emma Haraké, Robin Simpson, Michèle Thériault
Traduction : arabe vers l’anglais : Emma Haraké, Lynn Kodeih; arabe vers le français : Chirine Chamsine, Lynn Kodeih; anglais vers le français : Hoda Adra, Lynn Kodeih, Bernard Schütze; français vers l’arabe : Zaki Mahfoud; français vers l’anglais : Bernard Schütze
Transcription : Basheer Amin, Emma Haraké
Vidéo : Vitalyi Bulychev
Design : DJÖYN

Signifiant « possessions » en arabe, Mumtalakat s’articule autour de huit entretiens avec des arabophones montréalais·e·s et le rapport que chacun·e entretient avec les d’objets personnels qui ont voyagé avec eux·elles. Leurs témoignages sont accompagnés par des photographies de leurs objets, des textes critiques signés par Hoda Adra, Abeer Esber et May Telmissany explorant les questions de déplacement, de langage, et d’histoire orale, d’une introduction de Emma Haraké, d’une bibliographie et des transcriptions. Conçu par DJÖYN, Mumtalakat a été développé pour une écoute et une lecture attentive sur les navigateurs de bureau et mobile. Tout le contenu textuel est disponible en arabe, français, et anglais.

Mumtalakat est l’aboutissement d’une collaboration entre la Galerie Ellen et Emma Haraké qui a débuté en 2017 par un programme de visites guidées de nos expositions en arabe, suivi en 2019 par une exposition à la Galerie de cinq entretiens menés par Haraké, et plus tard d’une série d’ateliers participatifs et d’événements jusqu’en 2022.

 

RÉSIDENCE DÉPLOYER L’EXPOSITION
Règles d’extraction

Conception, recherche et rédaction : Madelyn Capozzi et Joëlle Dubé
Révision : Ed Janzen, Julia Eilers Smith, Robin Simpson et Michèle Thériault
Traduction (français) : Catherine Barnabé et Joëlle Dubé
Modélisation 3D : Jean-François Robin
Consultation : Patrick Capozzi

Déployer l’exposition est une résidence à la Galerie sur une période de quatre mois qui permet à deux diplomé·e·s récent·e·s en histoire de l’art et en design et arts numériques de concevoir un projet de recherche numérique qui explore les enjeux d’expositions réalisées par la galerie. En fouillant dans les archives de nos expositions le duo de jeunes chercheur·se·s sélectionne une ou deux expositions à partir desquelles une réflexion critique prend forme sur une plateforme numérique.

Madelyn Capozzi (design et arts numérique) et Joëlle Dubé (histoire de l’art) ont participé à la deuxième résidence qui s’est déroulée à l’hiver 2021.

Règles d’extraction est un projet web développé par Joëlle Dubé et Madelyn Capozzi à partir de l’exposition World of Matter : Exposer l’écologie des ressources, présentée à la Galerie Leonard & Bina Ellen en 2015. World of Matter explore les écologies complexes des ressources premières par l’entremise d’une série d’expositions, d’évènements, de publications et d’une plateforme multimédia.

Leur projet prend forme à partir des approches et enjeux mis de l’avant dans l’exposition à la Galerie en adoptant une méthodologie qui « pense avec l’eau » et invoque la notion de planétarité proposée par Gayatri Spivak. Règles d’extraction explore l’extraction et la dépossession perpétuées par les compagnies minières canadiennes, tant au Canada qu’à l’étranger, en mettant l’accent sur les règles et normes complexes sur lesquelles reposent ces extractions. Ces règles et normes permettent de mieux comprendre comment une variété de modes de relation avec les mondes plus-qu’humains peut être intégrée au sein de structures légales, puis être mise en pratique.

Cette deuxième résidence Déployer l’exposition a été rendue possible grâce à la générosité de Reesa Greenberg et à un partenariat avec les départements d’histoire de l’art et de design et arts numériques de l’Université Concordia.

RÉSIDENCE DÉPLOYER L’EXPOSITION
Établir une connexion à une base de données

Conception, recherche et rédaction : Gavin Park et Kristina Vannan
Design et programmation : Gavin Park, Kristina Vanan assistés de Conan Lai
Révision : Ed Janzen (anglais)
Traduction (français) :  Catherine Barnabé
Consultation : Christopher Moore, Sabine Rosenberg

Déployer l’exposition est une résidence à la Galerie sur une période de quatre mois qui permet à deux diplomé.e.s récent.e.s en histoire de l’art et en design et arts numériques de concevoir un projet de recherche numérique qui explore les enjeux des expositions réalisées par la galerie. En fouillant dans les archives de nos expositions le duo de jeunes chercheur.se.s sélectionne une ou deux expositions à partir desquelles une réflexion critique prend forme sur une plateforme numérique.

Gavin Park (design et arts numérique) et Kristina Vannan (histoire de l’art) sont les participants à la résidence inaugurale.


À la fois expérimentation du cadre de l’exposition et questionnement autour de la conception d’une interface, Établir une connexion à une base de données explore comment la base de données numériques de la collection de la Galerie Leonard & Bina Ellen (LBE) peut être activée au-delà d’une simple intention de conservation et de stockage des données. Pour ce projet inaugural, les résident.e.s Gavin Park et Kristina Vannan, ont voulu réintroduire les méthodes explorées en 2009 à la LBE dans l’exposition As Much As Possible Given The Time And Space Allotted (AMAP) à travers une approche numérique. Dans cette exposition, les commissaires Rebecca Duclos et David K. Ross ont exploré les façons de « systématiquement retirer le maximum d’œuvres d’art de la réserve de la Galerie Leonard & Bina Ellen et leur installation consécutive dans l’aire d’exposition en utilisant tout l’espace disponible ». Dix ans après AMAP, ce projet reconsidère de façon critique comment ce type de geste performatif peut être réactivé à travers la base de données numériques de la collection de la galerie LBE. Avec une interface inattendue dépourvue des méthodes conventionnelles de recherche et de navigation, Établir une connexion à une base de données permet aux visiteur.euse.s de construire des constellations spatiales et relationnelles, de tisser des liens entre les œuvres de la collection de la LBE. Ces réseaux génèrent une réflexion sur les récits qui peuvent émerger, qui sont implicites ou manquants – affectant ultimement la perception de, ou la relation à, la collection dans son ensemble.

La résidence Déployer l’exposition a été rendu possible grâce à la générosité de Reesa Greenberg et a un partenariat avec les département d’histoire de l’art et de design et arts numériques.

Anne Savage : L’« impensé » d’une collection

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Anne Savage à son bureau à Baron Byng, vers 1940, Fonds Anne Savage, Archives de l’Université Concordia, document P146-06-01.7.

Conceptualisation, recherche et rédaction : Katrie Chagnon et Elisabeth Otto
Assistance à la recherche : Claire Embree-Lalonde
Traduction : Simon Brown (anglais)/Catherine Barnabé (français)
Révision (anglais) : Edwin Janzen
Conception graphique : Karine Cossette
Programmation : Croustille

Anne Savage : L’« impensé » d’une collection s’articule à partir du volumineux corpus d’œuvres de l’artiste et pédagogue canadienne Anne Savage (1896-1971), conservé dans la collection permanente de la Galerie Ellen. Ce corpus, constitué essentiellement d’esquisses, de dessins et de panneaux peints acquis par dons successifs de 1963 à 2001, représente à la fois l’ensemble monographique le plus substantiel de cette collection et le plus grand nombre d’œuvres de cette artiste possédées par une même institution. Bien qu’exposé à plusieurs reprises à l’Université Concordia depuis la fin des années 1960, ce corpus demeure largement « impensé », au sens où il n’a pas encore véritablement fait l’objet d’un examen critique approfondi permettant, entre autres, d’en saisir les implications complexes sur les plans sociohistorique, culturel et politique.

Katrie Chagnon et Elisabeth Otto ont réexaminé sous différents angles quelque huit cent œuvres de l’artiste ainsi que ses archives afin d’éclairer comment sa pratique de femme artiste et d’éducatrice interfère avec des structures discursives et des formations sociales, culturelles et idéologiques propres à son époque, telles que le colonialisme, le nationalisme et la professionnalisation artistique. Privilégiant des approches méthodologiques féministes et décoloniales, combinées à un travail historiographique ainsi qu’à des analyses formelles, cette relecture partielle de l’œuvre d’Anne Savage se concentre sur certains éléments clés de son parcours professionnel et artistique qui permettent de souligner sa position ambiguë dans un réseau complexe de relations, de discours et d’institution.

 

Collectionner. Déclinaison des pratiques.

Expo_Virtuelle_WEB

Commissariat : Mélanie Rainville
Révision : Micheline Dussault
Photographies : Paul Litherland, Paul Smith, Richard-Max Tremblay
Conception graphique : Uniform