Sarah Greig + Thérèse Mastroiacovo
Programmes publics
TRAJECTOIRE ET MISE EN PRÉSENTATION
Visite avec Sarah Greig, Thérèse Mastroiacovo et la commissaire Michèle Thériault
Samedi 19 novembre, 15 h
Gratuit, à la Galerie
A la toute dernière journée de l’exposition Repenser et supposer, les artistes Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo, en compagnie de la commissaire Michèle Thériault échangeront au cours d’une visite de l’exposition sur des questions de mise en présentation et de transformation dans la trajectoire de l’exposition.
جولة باللغة العربية
الثلاثاء ٢٧ سبتمبر ، 5:30 مساءً
في الغاليري
مجاناً، بالعربية
انضموا إلى الفنانة والباحثة لين قديح في جولة ومحادثة باللغة العربية لمعرضنا الحالي “التفكير مرة أخرى، ثم الافتراض- مسار معرض”.
من تنسيق ميشيل تيريولت، يجمع المعرض أعمال سارة غريغ وتيريز ماستروياكوفو للنظر في التزامهما المتبادل بالرسم المفاهيمي والعمل الفني بمسار مفتوح واستراتيجيات العرض.
كجزء من برنامج متكرر، تخصص هذه الجولات مساحة للمتحدثين باللغة العربية في مونتريال للاجتماع في المعرض والمشاركة في التبادلات النقدية حول الفن المعاصر وصنع المعارض.
VisIte en arabe
Mardi 27 septembre, 17 H 30
À la Galerie
Gratuit, en arabe
Joignez-vous à l’éducatrice et artiste Lynn Kodeih pour une visite en arabe de notre exposition en cours Repenser et supposer. Trajectoire d’une exposition. Commissariée par Michèle Thériault, l’exposition réunit les œuvres de Sarah Greig and Thérèse Mastroiacovo afin d’examiner leur engagement mutuel pour le dessin conceptuel, les processus ouverts, le travail artistique et les stratégies de mise en espace.
Conversation : Sarah Greig et Eric Lewis
Le mardi 4 octobre, 18 h 00
En anglais
Gratuit, à la Galerie
Au cours de cette discussion avec Sarah Greig, nous ouvrirons un espace de réflexion autour de ses œuvres dans l’exposition Repenser et supposer. Trajectoire d’une exposition à partir de certains points de vue et approches théoriques. Nous nous demanderons en particulier comment ces œuvres révèlent leur processus, et de quel ou quels processus il s’agit. Comment la personne qui visite la galerie est-elle impliquée dans ces œuvres, comment participe-t-elle au processus? Quelles histoires du regard et de la documentation sont révélées ici, et pourquoi? Comment la structure, le processus, l’action et l’improvisation sont-ils abordés, et comment deviennent-ils eux-mêmes matière à improvisation? Nous allons parcourir l’exposition en nous arrêtant à certaines œuvres de Greig, notamment sa partition graphique qui occupe une place importante parmi celles-ci, et nous consacrerons aussi du temps aux questions du public, l’invitant à prendre part au processus d’entrer dans son processus. Toutes ces actions peuvent être considérées en soi comme des façons d’actualiser pleinement les œuvres exposées.
Lire la suiteEric Lewis enseigne la philosophie à l’Université McGill. Ses recherches portent sur l’esthétique, l’ontologie et la politique des arts de l’improvisation. Il a publié From Fruit to Root: Medea Electronique’s Interactive Archive of New Media Art, Intents and Purposes: Philosophy and the Aesthetics of Improvisation, Improvisation and Social Aesthetics et The Video Art of Sylvia Safdie, entre autres livres. Il pratique l’art de l’improvisation sur les cuivres et les médias électroniques, et est aussi commissaire d’exposition. Il est membre de Medea Electronique, un collectif d’artistes en nouveaux médias basé à Athènes et dirige la résidence Koumaria en art de l’improvisation. Il est président de Arts in the Margins, directeur du Laboratory of Urban Culture et membre de l’équipe de direction de l’International Institute for the Critical Study of Improvisation. Il travaille actuellement à l’écriture d’un livre sur Jeanne Lee, considérant comment les techniques vocales expérimentales ont été utilisées comme agents de formation de l’identité par des femmes artistes noires.
FermerArchives locales : Fonds Sonia Sheridan avec AM Trépanier
Le jeudi 20 octobre, 14 h 00 – 17 h 00
En français et anglais
Gratuit, à la Médiathèque, Cinémathèque québecoise, 335 boul de Maisonneuve E.
RSVP : robin.simpson@concordia.ca
Dans le jargon de l’art, une étude peut évoquer un travail réalisé afin de capter la réalité en vue d’une composition future ou un exercice visant à développer les habiletés techniques de celui qui l’exerce.
Les artistes Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo placent l’étude au cœur de leur démarche, en revendiquant un « “inachèvement” générateur » dans leurs œuvres. Les procédés rigoureux de capture et de (re)génération de l’image qu’elles expérimentent grâce à la pratique du dessin rejoignent l’idéologie évolutive du programme « Generative Systems », créé et dirigé par l’artiste Sonia Landy Sheridan (1925-2021). Dispensé à la School of the Art Institute of Chicago de 1970 à 1980, ce cursus unique axé sur la transmission entre artistes, industriel·les, scientifiques et étudiant·es reposait sur la présence du dispositif technique ― copieurs en tout genre, synthétiseurs analogiques, ordinateurs, logiciels et caméras vidéos ― dans la salle de classe. Ces technologies y devenaient à la fois sujet et outils d’étude pour les cohortes d’étudiant-es en sarrau qui passaient par le programme.
Les archives de la vaste entreprise que fut « Generative Systems » sont préservées dans le fonds Sonia Sheridan, acquis en 2005 par la Fondation Daniel Langlois puis transféré en 2011 à la Cinémathèque québécoise, où il est aujourd’hui conservé. Les documents contenus dans ce fonds témoignent du rôle précurseur de Sheridan dans le champ des arts, des médias, des technologies et de la pédagogie. À partir d’une sélection d’impressions, de dessins techniques, de notes personnelles, de matériel pédagogique, de diapositives et de vidéos issus de ce fonds, cet atelier se penchera sur l’étude comme méthode générative située au cœur de la création.
Lire la suiteAM Trépanier est artiste-chercheur·se, éditeur·ice et étudiant·e à la maîtrise en études médiatiques à l’Université Concordia à Tiohtià:ke/Mooniyang (Montréal). Iel est assistant·e de recherche pour le laboratoire Digital Intimacy, Gender & Sexuality et membre du Feminist Media Studio à cette même université. Ses recherches académiques portent sur les croisements entre art et activisme, l’autodétermination, les infrastructures de l’information, ainsi que la critique féministe et queer des médias et de la technologie. Depuis 2018, iel co-dirige avec Laure Bourgault la revue Cigale, une publication bilingue dédiée à la diffusion d’écrits d’artistes. Ses écrits sur l’art et la culture ont été publiés dans diverses revues et magazines culturels tels que Public Parking, Termes (Galerie Leonard & Bina Ellen), OEI,Cigale, Sabir, Spirale, Synoptique : Online Journal of Film and Moving Image Studies et Architecture | Concordia.
FermerPicture Transition (A block with holes)
Quatuor Bozzini
Le mardi 25 octobre, 18 h 00
Gratuit, à la Galerie
Galerie Leonard & Bina Ellen, Pavillon McConnell, 1400 boul. De Maisonneuve Ouest, rez-de-chaussée
Une œuvre réalisée in situ est défaite et refaite comme partition graphique et performée par le quatuor à cordes Bozzini pour la Galerie Ellen.
Picture Transition (a block with holes)
Je conçois la partition graphique comme une sorte de bloc percé de trous à travers lesquels un matériau est extrudé, pressé pour obtenir de minces lignes. Or peut-être qu’il ne s’agit pas du tout d’un bloc, mais bien d’un processus, d’une façon d’entrer et de sortir, d’un conduit à travers lequel certains objets sont acheminés, tandis que d’autres sont laissés derrière par nécessité. Plus précisément, dans le cas qui nous occupe, le matériau est un appareil photo qui adopte la forme de son contexte, mais il pourrait s’agir de n’importe quel autre objet conçu pour s’encastrer dans une structure existante. Si la structure est construite et déconstruite, comme ici, l’objet conçu pour s’y incruster se transforme, s’épaississant jusqu’à atteindre une consistance visqueuse, et devient d’autant plus fort qu’il demeure flexible – des forces opposées maintenues en équilibre de façon à rebâtir la structure différemment.
L’extension crée de l’espace entre les éléments, absorbe le matériau dans la trame du temps. C’est le processus qui consiste à traduire un contexte vers un autre. Un ensemble d’anciens appareils photo, représenté par une visualisation extrudée, est forcé à travers une matrice. La partition graphique est le bloc à travers lequel le passage est effectué, un processus servant à créer une nouvelle forme par le son prenant la forme de la pièce qu’il remplit. L’ensemble à cordes Quatuor Bozzini interprète la partition graphique dans différentes salles de la galerie séparées par des murs mitoyens qui les empêchent de se voir. Les musicien·ne·s sont à l’écoute, dans l’attente d’ouvertures, les entendent avant même qu’elles ne retentissent, réagissant à des points de contact dans le ton, le bruit et le silence – et ensemble, font passer la mince ligne à travers les trous.
Sarah Greig
Lire la suiteDepuis 1999, le Quatuor Bozzini est une voix originale à la défense des musiques nouvelles, expérimentales et classiques. Moteur de la scène hyper créative de Montréal et au-delà, le quatuor cultive une approche qui fait la part belle au risque, à l’expérimentation et la collaboration, et s’aventure hors des sentiers battus. Par leurs critères de qualité rigoureux, ils ont contribué à la création d’un répertoire diversifié qui fait fi des tendances et des modes. Au fil des ans, ils ont commandé plus de 400 pièces et en ont créé près de 500. Leur approche ouverte, collaborative et dirigée par des artistes a permis la réalisation de nombreuses productions innovantes et très appréciées, y compris des projets interdisciplinaires avec la vidéo, le théâtre et la danse.
FermerRepenser et supposer. Trajectoire d’une exposition
Cette série de programmes publics accompagne l’exposition Repenser et supposer. Trajectoire d’une exposition, présentée en galerie du 7 septembre au 19 novembre 2022.