Écrivez-nous
Nom


Courriel


Message
 
LA RÉPÉTITION MISE À L’ÉPREUVE

dsc_0270

Mardi 30 août

Visite commentée en compagnie des commissaires Sabeth Buchmann, Ilse Lafer et Constanze Ruhm : 17 h
Vernissage
: 17 h 30 à 19 h 30


ARCHIVES LOCALES

jlq-poster-bw-1972_cropped

Fonds Jean Préfontaine, Collections spéciales, Université Concordia

Mardi 13 septembre de 14 h 30 à 16 h 30

Atelier dirigé par Eric Fillion. Le séminaire porte sur l’histoire du Quatuor de jazz libre du Québec et de l’Atelier de musique expérimentale ainsi que la question du rôle de l’improvisation dans les archives.

Le free jazz « n’est pas une forme d’hystérie collective », expliquent les membres du Jazz libre au début des années 1970. Ce genre musical est « une sorte d’heureux et agressif cri de liberté, un cri de soulagement, un éclatement de vie, une audacieuse et saine force d’affirmation ». L’improvisation collective en musique (le free jazz et l’improvisation non idiomatique) est toutefois éphémère, voire insaisissable, puisqu’elle découle de mises en situation ponctuelles et qu’elle se déploie généralement dans les marges de la culture dominante. C’est le cas entre autres de la démarche musico-politique du Jazz libre, un groupe rattaché à la gauche indépendantiste des années 1960 et 1970, et celle des jeunes improvisateurs qui fondent l’Atelier de musique expérimentale en 1973. Quelle place occupent-ils dans les archives institutionnelles ? Leurs créations spontanées doivent-elles s’inscrire dans notre mémoire collective ? Quels défis le geste improvisé (esthétique et/ou politique) pose-t-il à l’archiviste et à l’historien ? Cet atelier propose de répondre à ces questions à partir d’un retour sur les années 1970. Il s’appuie sur un vaste éventail de documents d’archives (affiches, correspondances, tracts, enregistrements inédits, journaux, vidéogrammes, etc.) tirés des dossiers de l’OSBL Tenzier et des collections spéciales de l’Université Concordia (le Fonds Jean Préfontaine et le Fonds Véhicule Art).

Eric Fillion est candidat au doctorat au département d’histoire de l’Université Concordia. Il s’intéresse aux origines de la diplomatie culturelle canadienne et – plus particulièrement – à l’important rôle joué par la musique dans les relations internationales entre le Brésil et le Canada (1938-1968). Ce projet s’inscrit en continuité avec son parcours de musicien et ses travaux en cours sur le Quatuor de jazz libre du Québec. Eric Fillion est aussi le fondateur et le directeur général de Tenzier, un organisme sans but lucratif dont le mandat est de conserver et de mettre en valeur des archives sonores issues des avant-gardes québécoises.

En français

Archives locales est un programme qui établit une correspondance entre les expositions de la Galerie et des fonds d’archives situés à Montréal. Chaque séminaire est animé par un chercheur.e invité.e et prend la forme de rencontres et de discussions autour d’une sélection de documents primaires. L’objectif de ce programme et est d’enrichir la compréhension de l’exposition à partir d’un point de vue local ainsi que d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche.


PROGRAMME de VISITES COMMENTÉES multilingues et thématiques

Afin de répondre à la diversité des communautés montréalaises, nous débutons cet automne un programme de visites guidées en langues autres que le français et l’anglais. Des visites thématiques sont également offertes.

Mardi 27 septembre à 17 h 30

Visite commentée en mandarin avec Tianmo Zhang

Tianmo Zhang est étudiante à la maîtrise au Départment d’histoire de l’art, Université Concordia.

img_0233

Mardi 4 octobre à 17 h 30

Visite commentée thématique en français avec Sophie Devirieux

La dramaturge Sophie Devirieux (doctorante en littérature comparée, Université de Montréal) aborde l’exposition du point de vue de l’histoire, de la transmission et de la réception du théâtre postdramatique.

Mardi 11 octobre à 17 h 30

Visite commentée en farsi avec Nima Esmailpour

Nima Esmailpour est étudiant au doctorat en histoire de l’art à l’Université Concordia.

L’entrée est libre et sans réservation pour toutes les visites commentées.


Réponse

dsc_0442

Mercredi 28 septembre à 18 h

Ara Osterweil (professeure adjointe, cinéma et études culturelles, Département d’anglais, Université McGill) sur l’œuvre X Love Scenes (2007) de Constanze Ruhm.

L’historienne du cinéma Ara Osterweil propose une analyse du film de Ruhm dans l’optique de ses études sur le film expérimental et l’art d’après-guerre. Sa réponse examinera comment la répétition et la performance mise à l’avant-plan dans le film de Ruhm abordent la question de la représentation féminine, du statut d’auteur et de l’authenticité.

pierredemontalte15

Photo : Pierre de Montalte

Mercredi 12 octobre à 18 h

L’artiste vancouveroise Althea Thauberger met en scène une conversation critique sur des enjeux soulevés dans l’exposition, à partir de ses discussions avec l’artiste Dayna Danger, la cinéaste Mia Donovan, l’organisateur communautaire et écrivain Am Johal, l’historienne des médias Elena Razlogova, la directrice de théâtre et artiste Diane Roberts, et l’artiste, écrivain et performeur Jacob Wren.

L’événement implique également la participation du public et de collaborateurs.trices étudiant.e.s : Amir Atouani, Matt Daly, Awa Dembele-Yeno, Georgia Graham, Léa Incorvaia, Roxanne Lapointe, Mico Mazza, Phil Mercier, Pierre de Montalte et Steven Smith Simard.

En anglais

La documentation de cet événement se décline en trois parties :

  • Un enregistrement audio est accessible sur la page Audio | Vidéo
  • Le script compilé par Althea Thauberger est accessible dans la section Texts | Documents (en anglais)
  • La documentation visuelle est présentée ci-dessous :

Public Recordings, New Dramatics : une réunion éditoriale

dsc_0497

Mercredi 26 octobre

Accueil à 18 h
Performance à 18 h 30

En anglais
Entrée libre

Alors que tant d’œuvres d’art actuel allient les pratiques de l’écriture et de la performance, dans cet ordre, pourquoi si peu d’entre elles se positionnent-elles en tant qu’œuvres dramatiques ? Cet évitement indique-t-il un échec sur le plan de la tradition, de la communauté, ou encore de la documentation ? Qu’exprime-t-il à propos de la façon dont se présente la pratique collaborative, et à propos du pouvoir ?

Une revue peut s’insérer parfaitement dans l’interstice entre ces questions.

Collaborateurs de longue date à l’intérieur comme à l’extérieur de Public Recordings, Evan Webber et Frank Cox-O’Connell négocièrent le problème que leur posait le théâtre en transformant cette compagnie en comité éditorial pour sa première publication sérielle, dont le lancement est prévu en 2017. New Dramatics présente ainsi ce qu’ils appellent, en plaisantant, de la littérature dramatique : des textes, scripts, pièces de théâtre et bandes originales qui précèdent des performances qui ne sont pas suffisamment vues ou qui ne peuvent être vues.

La répétition de l’écriture

Le format de New Dramatics place deux textes inédits en lien avec un essai écrit sur commande qui traverse la distance entre eux. Sans surprise, la fabrication de fanzines partage avec la répétition une ressemblance procédurale. New Dramatics est donc créé en public. Où pourrait-on mieux s’interroger sur ce qu’est le nouvel art dramatique ?

Dans un événement unique présenté à la Galerie Leonard & Bina Ellen, le comité éditorial emploie la mise en situation « live » pour ressentir l’espace entre les textes Little Iliad de Evan et Frank et 7 Important Things de Nadia Ross et George Acheson. L’écrivain et performeur Jacob Wren crée publiquement un essai qui jette un pont entre les deux textes.

Concept et création : Frank Cox-O’Connell et Evan Webber
Créé en collaboration avec : Ame Henderson, sandra Henderson et Jacob Wren
Conception : Jeremy McCormick


LA RÉPÉTITION MISE À L’ÉPREUVE
Il s’agit de modelage, non de modèles

30 août au 29 octobre 2016

Martin Beck, Rainer Bellenbaum, Merlin Carpenter, Harun Farocki, Marie Claire Forté et Alanna Kraaijeveld en dialogue avec Sophie Bélair Clément, Hanako Geierhos, Richard Ibghy & Marilou Lemmens, On Kawara, Krüger & Pardeller, Achim Lengerer (en collaboration), minimal club, Regina (Maria) Möller, Yoko Ono, Falke Pisano, Constanze Ruhm, Klaus Scherübel, Wendelien van Oldenborgh, Katarina Zdjelar

Commissaires : Sabeth Buchmann, Ilse Lafer, Constanze Ruhm