Discussion

Samedi 7 septembre, 12 h 00 – 16 h 00

María Wills Londoño avec Elisabeth Belliveau, Karen Paulina Biswell, Jonathas de Andrade, Patricia Domínguez, Chun Hua Catherine Dong, Meagan Musseau, Juan Ortiz-Apuy, Miguel Angel Rios, et Victoria Sin.

Venez assister à une discussion avec les artistes de MOMENTA 2019 animée par la commissaire de cette 16e édition, María Wills Londoño.

Dans le cadre des activités publiques de MOMENTA 2019.

À la Galerie
Entrée libre
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Vernissage

Samedi 7 septembre, 16 h 30 – 18 h 30

À la Galerie
Entrée libre
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L’heure MOMENTA

Jeudi 26 septembre, 17 h 00 – 18 h 00
Samedi 5 octobre, 14 h 00 – 15 h 00

Visites guidées bilingues de l’exposition Jonathas de Andrade : Contre-récits et autres constructions fallacieuses.

Dans le cadre des activités publiques de MOMENTA 2019.

Entrée libre
À la galerie
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Visite en Arabe

Lundi 30 septembre, 18 h 00

Joignez-vous à l’éducatrice Emma Haraké pour une visite commentée et une conversation en arabe sur l’exposition.

À la Galerie
Entrée libre
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Archives Locales
La différence de race sous l’angle de la théorie des humeurs ? Représentations de la race en médecine au sein de la collection de la Bibliothèque Osler d’histoire de la médecine.

Vendredi 4 octobre, 16 h 30 à 18 h 30

Session d’archive au sujet de la catégorisation des corps, des races humaines, et des émotions dans les études ethnographiques et physionomiques du 19^e et 20^e siècles.

En 1812, un an avant de succomber à une tuberculose contractée au cours de ses études de médecine, le chirurgien militaire et artiste Jean-Galbert Salvage publia un impressionnant in-folio, Anatomie du gladiateur combattant. L’œuvre avait essentiellement pour objectif de fournir des informations anatomiques aux artistes cherchant à perfectionner leurs représentations de la forme humaine, mais sa fonction s’étend bien au-delà du guide d’anatomie pour les artistes. À la fin de l’ouvrage, Salvage inclut deux pages de discussion sur les caractéristiques des races humaines. Bien qu’il commence par fournir une explication biblique, ses descriptions s’appuient visiblement sur la théorie des humeurs et trahissent ainsi sa formation médicale. Cette découverte inattendue est le point de départ d’une analyse et remise en question d’écrits sur l’humanité, la race et la physionomie.

En examinant des documents couvrant plusieurs siècles, les participant.e.s auront l’occasion de chercher des réponses à des questions telles que: est-il approprié d’aborder le sujet de la race en termes médicaux ? Quels sont les présupposés qui se dégagent des documents d’archives présentés ? Quelles idées peuvent paraître inattendues pour un.e lecteur.rice du 21ème siècle ?

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Mary Yearl est bibliothécaire en chef à la bibliothèque de l’histoire de la médecine Osler et un membre associé du département des études sociales de la médecine à l’Université McGill. Elle a étudié l’histoire de la médecine à Yale (PhD) et Cambridge (M.Phil) avant d’entreprendre les archives et la bibliothéconomie des collections spéciales. Ses intérêts de recherches penchent sur l’interface entre la médecine et la religion durant la période prémoderne et la transformation des concepts de la médecine humorale dans les paradigmes scientifiques de la période moderne.

Archives locales est un programme qui établit une correspondance entre les expositions de la Galerie et des fonds d’archives situés à Montréal. Chaque séminaire est animé par un chercheur.e invité.e et prend la forme de rencontres et de discussions autour d’une sélection de documents primaires. L’objectif de ce programme et est d’enrichir la compréhension de l’exposition à partir d’un point de vue local ainsi que d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche.

Bibliothèque des livres rares et collections spéciales, Université McGill
4e étage – 3459 rue McTavish
Places limitées, RSVP
RSVP : robin.simpson@concordia.ca
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Projection

Samedi 5 octobre, 18 h 00

Barravento, dir. Glauber Rocha (1962)
80 min., DCP, En portugais avec sous-titres anglais

Tourné dans l’État de Bahia, dans le nord-est du pays, Barravento (trad. Tempête) de Rocha est l’un des films fondateurs du mouvement brésilien Cinema Novo. Le film suit le retour d’un jeune villageois après avoir étudié à Salvador. Ayant nouvellement pris conscience des contradictions économiques et sociales du Brésil, il suscite la révolte des pêcheurs de descendance africaine du village et tente également de déloger l’autorité religieuse locale.

Contenant des scènes de rituel, de chant et de danse candomblé, l’analyse du film prend forme à travers un chevauchement de points de vue politiques, théâtraux et quasi-ethnographiques. Dans un texte écrit sous la dictature militaire, en 1967, et paru dans les Cahiers du Cinéma, Rocha considère Barravento, qui marque ses débuts en tant que réalisateur à 20 ans, comme une étape vers un nouveau cinéma de guérilla au Brésil:

[…] je reconnais dans ces films les désastres d’une transition violente. Mais c’est de cette rupture que j’ai pris les possibilités d’un cinéma qui s’inscrit dans l’esprit tricontinental, aussi longtemps que le cinéma pourra lui être utile. Le but d’un cinéma épique-didactique ne pourra précéder l’épopée didactique mise en scène par ‘Che’, mais devra se confondre avec elle. […] Au moment où la mise à mort du ‘Che’ devient légende, la poésie devient praxis.

Cinéma J.A. De Sève, 1400 boul. de Maisonneuve O.
Entrée libre
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