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Sédiment : les archives comme base fragmentaire
Vue de l’exposition Sédiment : les archives comme base fragmentaire. Exposition commissariée par Denise Ryner à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2023. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Krista Belle Stewart, Seraphine, Seraphine, 2014. Vidéo, N&B et couleur, son, 38 min 57 s. Édition 1/5. Collection de la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia Achat, 2017 (017.08)
Justine A. Chambers. Photo: Josh Hite
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Programmes publics

VERNISSAGE ET Visite commentée de l’exposition par Denise Ryner

Le samedi 4 février, 14 h – 15 h
À la Galerie
Gratuit, en anglais

En creusant la nature des pratiques artistique de Sandra Brewster, Filipa César, Justine A. Chambers, Louis Henderson, Pamila Matharu et Krista Belle Stewart ainsi que les contextes historiques des archives qui font l’objet de leurs œuvres, Ryner discutera de comment les archives sont réimaginées dans leur travail. Elle réfléchira à comment les artistes investissent les fragments d’archives et les lacunes et ce faisant passent outre à la nature régulatrice du temps et des archives.

À la suite de la visite, joignez-vous à nous pour le vernissage de l’exposition.

Performance : Justine A. Chambers

La performance sera précédée par une conversation entre Sandra Brewster, Pamila Matharu, et Denise Ryner

Le samedi 11 mars, 2023, 13 H 30 — 16 H 00

Horaire :
13 H 30 – conversation entre Sandra Brewster, Pamila Matharu, et Denise Ryner
15 H 00 – Heirloom par Justine A. Chambers

À la galerie
Gratuit, en anglais

Événement Facebook

Venez assister à Heirloom, une performance de l’artiste vancouvéroise Justine A. Chambers, dans le cadre de l’exposition Sédiment : les archives comme base fragmentaire. Arrivez plus tôt afin de participer à une discussion, animée par la commissaire Denise Ryner, avec les artistes Sandra Brewster et Pamila Matharu sur leur pratique et leurs œuvres présentées dans l’exposition.

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Au sujet de Heirloom, Chambers écrit :

La danse travaille précisément à la préservation, à la prolongation et à la mise au jour des archives intégrées au corps. Il s’agit de l’héritage d’une « action » qui ne s’effectue que par une transmission entre les corps. Nos corps hébergent en synchronie le latent et l’émergent — nos archives n’ont toujours eu d’existence que dans l’élaboration et elles n’apparaissent que dans l’instant. Cette œuvre passe au crible des archives de la danse, transmises à la fois par l’héritage familial et par l’apprentissage d’une vie en tant que danseuse contemporaine. Soutenu par les mouvements de la danse en ligne Electric Slide, il s’agit d’un rappel en temps réel de l’histoire personnelle de la danse inscrite dans ma chair.

 

Une vidéo documentaire de la performance de Chambers sera incorporée à l’exposition, qui se poursuit jusqu’au premier avril.

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Conférence : Olivier Marboeuf

La conférence sera suivie par une discussion avec Stéphane Martelly

Le vendredi 17 mars, 11 H 00 – 12 H 30
En français
Gratuit, en ligne
Zoom, YouTube

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Joignez-vous à l’écrivain, conteur, éditeur, commissaire et producteur de film Olivier Marboeuf qui réfléchira au concept directeur de l’exposition et au regard décolonial porté sur les archives comme sujet et matière dans le monde de l’art, suivi par une discussion avec l’écrivaine, artiste et professeure Stéphane Martelly.

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L’archive comme lieu spéculatif

Dans son exposition, Denise Ryner se pose la question des différentes formes d’archive et des manières de les représenter. Nous partirons de l’idée que l’archive diasporique minoritaire est par nature dispersée, dans l’espace et le temps. Et qu’elle est également composite, impure. Par conséquent, il ne s’agira pas de la découvrir, de l’excaver, de l’exhumer – autant de mots qui nous rappellent les épistémologies des modernités coloniales – mais bien d’inventer sans cesse de nouveaux vocabulaires pour la produire, l’assembler, la composer, voire la performer avec les fragiles moyens à disposition de celles et ceux qui en ont besoin. Si nous poserons la question de la nécessité – par qui et pour qui fait-on revenir l’archive ? – c’est parce qu’elle nous mène à celle de la transmission. L’hypothèse de cette conférence est qu’il est possible d’imaginer des modes d’apparition, de pratique et de transmission propres à cette archive minoritaire afin qu’elles échappent à la capture et au fétichisme et qu’elle permette d’initier des communautés à venir. L’archive est alors plus qu’un objet que l’on doit rendre visible – elle pourrait bien même demander un peu d’ombre et de secret. Elle devient un lieu spéculatif à habiter, l’espace de répétition d’un futur désirable.

Olivier Marboeuf est auteur-conteur, théoricien et producteur de cinéma, originaire de Guadeloupe. Il a fondé avec Yvan Alagbé dans les années 1990 les éditions Amok (devenues Frémok), éditeur de bande dessinée de recherche, puis l’Espace Khiasma, centre d’art visuel et de littérature vivante (2004 à 2018). Il partage actuellement son travail entre écrits spéculatifs, dessin et production de films au sein de Spectre Productions. Il a récemment publié l’essai Suites Décoloniales : s’enfuir de la plantation et le recueil de poésie Les Matières de la Nuit, tous deux aux éditions de Commun. On peut lire une large part de ses textes sur son Blog « Toujours Debout ».

Écrivaine, artiste et chercheure, Stéphane Martelly est née à Port-au-Prince et vit à Montréal depuis 2002. Croisant toujours la réflexion critique et la création, elle a publié de nombreux ouvrages, essais, poésie et autres fables. Elle a réalisé avec Albin Christen le livre La maman qui s’absentait (Vents d’ailleurs, 2011), qui a reçu le Prix littéraire Michel Tournier. Son essai principal, Les jeux du dissemblable (Nota Bene, 2016), fait émerger une pensée de la création à partir de la littérature haïtienne contemporaine. Sa dernière fable Comme un trait / Le fil d’or et d’argent (livre d’artiste, 2022) a donné lieu au projet de recherche-création multidisciplinaire Tresser la ligne (Claudia Brutus, Ji-Yoon Han, Dominique Fontaine). Son travail transdisciplinaire interroge toujours les zones d’ombres, les limites de la représentation et de l’interprétation. En 20-21, elle crée et dirige la collection Martiales et Martiales. Essais pour faire connaître la voix des écrivaines noires émergentes aux éditions du remue-ménage. Martelly est professeure en recherche-création et en littératures de la Caraïbe au département des Arts, Langues et Littératures de l’Université de Sherbrooke et co-directrice du VersUS, laboratoire transculturel.

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جولة باللغة العربية

٢٩ مارس/آذار، ٥:٣٠ مساءً
، في الغاليري
مجاناً

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انضموا إلى الفنانة والباحثة لين قديح في جولة باللغة العربية لمعرضنا الحالي
Sediment: The Archive as a Fragmentary Base
« رواسب: الأرشيف كقاعدة رسوبية ». من تنسيق دينيس راينر ، يجمع هذا المعرض أعمال فنانين يمثلون حركات ضد الإمبراطورية، أو على طول الطرق التي تم تأسيسها في أعقاب الإمبراطورية، وذلك فيما يتعلق بأرشيفات النصوص والصور الخاصة بهم ، وكيف يتم تكوين هذه المحفوظات في قواعد رسوبية تقوم عليها هويات جديدة ، يمكن للدول أو الشتات أن تبني وتصور نفسها من خلالها.

كجزء من برنامج متكرر ، تخصص هذه الجولات مساحة للمتحدثين باللغة العربية في مونتريال للاجتماع في المعرض والمشاركة في التبادلات النقدية حول الفن المعاصر وصناعة المعارض

 

Visite en arabe

Mercredi 29 mars, 17 H 30
À la Galerie
Gratuit, en arabe

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Joignez-vous à l’éducatrice et artiste Lynn Kodeih pour une visite en arabe de notre exposition en cours Sédiment : Les archives comme base fragmentaire. Commissariée par Denise Ryner, l’exposition rassemble des œuvres d’artistes incarnant des mouvements contre l’impérialisme, ou encore des déplacements le long des chemins tracés par les empires suivant les textes et images qu’ils ont archivés. Ces œuvres explorent la façon dont ces archives se déposent en strates sédimentaires sur lesquelles de nouvelles identités, nations ou diasporas peuvent se construire et se représenter.

S’inscrivant dans un programme récurrent, ces visites réservent un espace aux arabophones montréalais·e·s pour se rencontrer à la Galerie et prendre part à des échanges critiques sur l’art contemporain et la conception des expositions.

Sédiment : les archives comme base fragmentaire

Cette série de programmes publics accompagne l’exposition Sédiment : les archives comme base fragmentaire, présentée en galerie du 4 février au 1 avril 2023.