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SIGNALS IN THE DARK. LA PRATIQUE ARTISTIQUE À L’OMBRE DE LA GUERRE
Anri Sala, NATURALMYSTIC (tomahawk # 2), 2002. Image de la vidéo.
Avec l'aimable permission de l'artiste et de la Galerie Marian Goodman, New York
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29 août au 11 octobre 2008

Commissaire : Séamus Kealy

Organisée et mise en circulation par la Blackwood Gallery, Université de Toronto Mississauga

Maja Bajević (Bosnie), Dominique Blain (Québec), Bureau D’études (France), Paul Chan (É-U), Köken Ergun (Turquie), Omer Fast (Israël/É-U), Kendell Geers (Afrique Du Sud), Johan Grimonprez (Belgique), Jamelie Hassan (Canada), Kristan Horton (Canada), Abdel-Karim Khalil (Irak), Annie Macdonell (Canada), Anri Sala (Albanie), Sonja Savić (Serbie), Sean Snyder (É-U), Ron Terada (Canada)

+ Programme vidéo avec oeuvres de : 
Hanan Ashrawi (Syrie / É-U), Doug Aubrey (Écosse), Broersen & Lukács (Pays-Bas), Paul Chan (É-U), Critical Art Ensemble (É-U), Hayder Mousa Daffar (Irak), Christoph Draeger (Suisse), Harun Farocki (Allemagne), Ivan Grubanov (Serbie), Benny Nemerofsky Ramsay & Pascal Lièvre (Canada/France), Els Opsomer (Belgique), Walid Ra’ad (Liban), Jayce Salloum (Canada), Sluik / Kurpershoek (Pays-Bas), Guido Van Der Werve (Pays-Bas)

Événement
Pistes de réflexion

Signals in the Dark : la pratique artistique à l’ombre de la guerre est un projet interdisciplinaire qui explore les interstices entre guerre perpétuelle, politiques dominantes et culture visuelle.

Certains affirment que l’on assiste actuellement à la naissance d’un nouvel empire mondial, où des États- nations dominants, des institutions, des entreprises supranationales et d’autres forces s’allient pour s’enraciner dans les hiérarchies existantes. Sous des allures de partisan de la paix, ce nouveau et puissant réseau imposerait sa loi par le biais de la guerre perpétuelle. Les œuvres dans l’exposition traitent de la guerre planétaire, de sa représentation et de son idéation. Cette manifestation de portée internationale met en oeuvre différents thèmes et stratégies artistiques pour cibler la manière dont le conflit sous toutes ses formes s’infiltre dans l’activité humaine. Quelques présentations offrent des perspectives inhabituelles sur des champs de bataille, ou traquent les effets de la guerre dans des lieux inattendus. De nombreuses autres s’opposent à divers régimes liés à la représentation, à l’aide d’images et de textes, d’ironie même, comme moyens de réfléchir aux discours spécifiques à la guerre, à ses réseaux et à ses instruments. Certains des artistes cherchent à rendre visuellement l’absurdité, l’horreur et les traumatismes engendrés par la guerre, et à exprimer l’atrocité qui dérive des expériences personnelles de la violence qui l’accompagne. L’exposition est également ponctuée d’oeuvres qui plongent dans le sombre spectacle de la violence. Dans l’ensemble, tous les artistes contestent les représentations de la guerre et des catastrophes, perçant à jour leurs liens inextricables dans un Nouvel Ordre mondial.

Dans cette exposition, on cherche à identifier et à dénoncer les phénomènes contemporains que sont la guerre planétaire et les infrastructures qui la soutiennent, incluant des formes de connaissance, de représentation et de comportement. Si toutes les oeuvres ont le conflit comme source, en incarnent des éléments ou y réagissent, certaines imaginent des façons d’en briser l’éternelle et désastreuse reconduction.

La Galerie Leonard & Bina Ellen remercie le Conseil des Arts du Canada de son soutien à la programmation contemporaine.