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Échantillonnage :
sélections de la collection
Claude Tousignant, Stochastique vert, bleu, mauve, rouge, 1965. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Guido Molinari Espace bleu N° 2, 1962. Rita Letendre, Koumtar, 1974.Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Roy Kenzie Kiyooka, Black Ring, 1965. Tein-Choo, 1964. Yves Gaucher, Danse carrée/Il était un carré, 1965. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Yves Gaucher, Danse carrée/Il était un carré, 1965. Katie Von Der Ohe, Circle Round About, 1969. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Barbara Steinman, Vanishing Point, 1991. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Angela Grauerholz. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Holly King, The Veiled Forest, 1997. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Sorel Cohen, Domestic Activity as Painterly Gesture, 1977. Suzy Lake, Maquette: Suzy Lake as Françoise Sullivan, 1974-2012. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Tanya Lukin Linklater, An amplification through many minds, 2019. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Brendan Fernandes, Foe, 2008. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Miryam Charles, Vers les colonies, 2016. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Miryam Charles, Vers les colonies, 2016. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Miryam Charles, Vers les colonies, 2016. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
Miryam Charles, Une forteresse, 2018. Vue d’installation de l’exposition Échantillonnage : sélections de la collection commissariée par Nicole Burisch à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2025. Avec l’aimable concours de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Photo: Jean-Michael Seminaro
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25 février – 12 avril 2025

Échantillonnage : sélections de la collection

Avec les œuvres de Vikky Alexander, Geneviève Cadieux, Miryam Charles, Sorel Cohen, Brendan Fernandes, Yves Gaucher, Betty Goodwin, Angela Grauerholz, Nancy Herbert, Holly King, Roy Kiyooka, Suzy Lake, Rita Letendre, Tanya Lukin Linklater, Kenneth Lochhead, Naomi London, Guido Molinari, Katie Ohe, Francine Simonin, Barbara Steinman, Takao Tanabe, Nell Tenhaaf et Claude Tousignant

Cette exposition rassemble une sélection d’œuvres tirées de la collection de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Près de soixante ans après son inauguration dans le nouvel édifice Hall, nous revenons sur l’évolution de nos pratiques en matière d’acquisition, tout en tournant le regard vers les six prochaines décennies.

C’est en 1962 que l’Université Sir George Williams (l’actuelle Concordia) a lancé son programme d’acquisitions, axé sur les œuvres d’artistes canadien·ne·s destinées à être exposées sur le campus à l’intention des étudiant·e·s et à l’ensemble de la communauté universitaire. En 1966, les Galeries d’art Sir George Williams ont été fondées pour faciliter l’exposition et la gestion de la collection toujours croissante qui, en 1983, totalisait près de 1500 œuvres. Enfin, en 1990, Leonard et Bina Ellen, avec l’appui d’un groupe de donateur·trice·s, ont créé un fonds de dotation en soutien à la collection. La Galerie, rebaptisée en leur nom, a déménagé à son emplacement actuel, dans l’édifice McConnell, en 1992. De nos jours, la collection compte près de 1800 œuvres, qui peuvent être étudiées et exposées dans le cadre de la programmation. Celles-ci sont régulièrement prêtées à d’autres institutions, reproduites dans des publications et employées comme ressources pour les chercheur·euse·s, les étudiant·e·s, les auteur·trice·s et le corps enseignant.

Si elles ne sont pas classées strictement par thématique, les œuvres que nous présentons ici offrent un échantillon plutôt représentatif de chacune des décennies de la collection. L’exposition nous entraîne d’abord à travers l’exploration de la couleur, de l’abstraction et des formes caractéristiques des années 1950, 1960 et 1970, puis vers des œuvres féministes, conceptuelles et corporelles propres aux années 1970 et 1980, en allant jusqu’aux perspectives photographiques sur le paysage et les technologies des années 1990. Les acquisitions récentes visent à combler des lacunes de la collection, en mettant de l’avant les voix des personnes noires, autochtones et autrement racisées, de même que celles d’autres communautés marginalisées, tout en proposant une réflexion critique sur la transmission des savoirs culturels et sur la nature même de l’acte de collectionner.

Les expositions précédentes telles que This is Montréal! (2008), As Much As Possible Given the Time and Space Alloted (2009) et Collectionner. Déclinaison des pratiques (2010), avaient déjà exploré certaines des particularités de la collection et proposé de nouvelles avenues pour entrer en dialogue avec les pratiques muséologiques. Elles ont aussi pointé les domaines où des ajustements restent nécessaires. Dans les années à venir, la Galerie mettra sur pied une politique d’aliénation et de rapatriement visant à restituer les objets culturels initialement acquis par l’université et plus tard intégrés à sa collection.

Examiner une collection de cette manière nous invite à considérer les perspectives et les décisions des directeur·trice·s et conservateur·trice·s qui l’ont façonnée au fil du temps. Une telle démarche fait écho à l’histoire des collections muséales sur le territoire appelé Canada. Les institutions déploient aujourd’hui des efforts pressants pour s’engager dans la voie de la décolonisation et l’autodétermination autochtone. En adoptant une telle approche dans la durée, nous voyons émerger des questions sur l’évolution future de la collection, qui soulignent le rôle des œuvres et leur capacité à refléter les enjeux politiques et sociaux du moment de même que ceux d’un avenir qui nous est inconnu. Ces réflexions témoignent du soin et de l’introspection continus qui doivent accompagner un tel travail, de même que les nécessaires réévaluations cycliques propres à toute pratique de collectionnement. Ce n’est qu’en procédant ainsi que nous pourrons reconnaître le travail accompli et entrevoir celui qu’il reste à mener.

Nicole Burisch

Cette exposition rassemble une sélection d’œuvres tirées de la collection de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Près de soixante ans après son inauguration dans le nouvel édifice Hall, nous revenons sur l’évolution de nos pratiques en matière d’acquisition, tout en tournant le regard vers les six prochaines décennies.

C’est en 1962 que l’Université Sir George Williams (l’actuelle Concordia) a lancé son programme d’acquisitions, axé sur les œuvres d’artistes canadien·ne·s destinées à être exposées sur le campus à l’intention des étudiant·e·s et à l’ensemble de la communauté universitaire. En 1966, les Galeries d’art Sir George Williams ont été fondées pour faciliter l’exposition et la gestion de la collection toujours croissante qui, en 1983, totalisait près de 1500 œuvres. Enfin, en 1990, Leonard et Bina Ellen, avec l’appui d’un groupe de donateur·trice·s, ont créé un fonds de dotation en soutien à la collection. La Galerie, rebaptisée en leur nom, a déménagé à son emplacement actuel, dans l’édifice McConnell, en 1992. De nos jours, la collection compte près de 1800 œuvres, qui peuvent être étudiées et exposées dans le cadre de la programmation. Celles-ci sont régulièrement prêtées à d’autres institutions, reproduites dans des publications et employées comme ressources pour les chercheur·euse·s, les étudiant·e·s, les auteur·trice·s et le corps enseignant.

Si elles ne sont pas classées strictement par thématique, les œuvres que nous présentons ici offrent un échantillon plutôt représentatif de chacune des décennies de la collection. L’exposition nous entraîne d’abord à travers l’exploration de la couleur, de l’abstraction et des formes caractéristiques des années 1950, 1960 et 1970, puis vers des œuvres féministes, conceptuelles et corporelles propres aux années 1970 et 1980, en allant jusqu’aux perspectives photographiques sur le paysage et les technologies des années 1990. Les acquisitions récentes visent à combler des lacunes de la collection, en mettant de l’avant les voix des personnes noires, autochtones et autrement racisées, de même que celles d’autres communautés marginalisées, tout en proposant une réflexion critique sur la transmission des savoirs culturels et sur la nature même de l’acte de collectionner.

Les expositions précédentes telles que This is Montréal! (2008), As Much As Possible Given the Time and Space Alloted (2009) et Collectionner. Déclinaison des pratiques (2010), avaient déjà exploré certaines des particularités de la collection et proposé de nouvelles avenues pour entrer en dialogue avec les pratiques muséologiques. Elles ont aussi pointé les domaines où des ajustements restent nécessaires. Dans les années à venir, la Galerie mettra sur pied une politique d’aliénation et de rapatriement visant à restituer les objets culturels initialement acquis par l’université et plus tard intégrés à sa collection.

Examiner une collection de cette manière nous invite à considérer les perspectives et les décisions des directeur·trice·s et conservateur·trice·s qui l’ont façonnée au fil du temps. Une telle démarche fait écho à l’histoire des collections muséales sur le territoire appelé Canada. Les institutions déploient aujourd’hui des efforts pressants pour s’engager dans la voie de la décolonisation et l’autodétermination autochtone. En adoptant une telle approche dans la durée, nous voyons émerger des questions sur l’évolution future de la collection, qui soulignent le rôle des œuvres et leur capacité à refléter les enjeux politiques et sociaux du moment de même que ceux d’un avenir qui nous est inconnu. Ces réflexions témoignent du soin et de l’introspection continus qui doivent accompagner un tel travail, de même que les nécessaires réévaluations cycliques propres à toute pratique de collectionnement. Ce n’est qu’en procédant ainsi que nous pourrons reconnaître le travail accompli et entrevoir celui qu’il reste à mener.

Nicole Burisch