S’attaquant à l’anxiété de la fin des temps, devenue généralisée, Ce qui n’est plus pas encore situe l’apocalyptique non comme un événement à venir mais comme une suite de crises déclenchées depuis longtemps et toujours en cours. En ayant recours au film, à la vidéo, à l’art sonore, à la performance et à la sculpture, les artistes présenté.es révèlent, racontent et analysent les fins et les vies futures produites par le capitalisme racial, le colonialisme d’implantation et la surexploitation.
Dans cette section, vous trouverez l’essai de la commissaire, qui parcourt l’histoire du discours apocalyptique, développant sa pensée en accord avec les appels radicaux et politiques pour la fin du monde, et qui présente le travail de chaque artiste. Vous trouverez aussi des mots clés qui découlent des questions reliées aux impacts et aux sentiments apocalyptiques, les notices biographiques des artistes ainsi qu’une bibliographie.
Commissaire
Julia Eilers Smith est la Conservatrice de recherche Max Stern à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia. Elle détient une maîtrise du Center for Curatorial Studies, Bard College, et un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Elle a travaillé à titre de commissaire adjointe au ICA London ainsi qu’au Hessel Museum of Art à Annandale-on-Hudson, New York, après avoir été Responsable des expositions à SBC galerie d’art contemporain, à Montréal.
FermerEssai
Les visions eschatologiques de la fin, particulièrement celles qui concernent la progression de la catastrophe climatique provoquée par l’humain et les effondrements écologique et/ou géopolitique imminents, ont, pour le moins que l’on puisse dire, refait surface au cours du vingt-et-unième siècle. Puisant dans nos angoisses actuelles (même si réprimées), les présages apocalyptiques et leurs applications politiques et moralistes saturent nos fils de nouvelles et notre consommation médiatique, non seulement en littérature, à la télévision, au cinéma, mais également dans la publicité. Cela imprègne la rhétorique actuelle et l’imaginaire populaire où nous voyons et entendons le terme « apocalypse » utilisé approximativement pour aborder des crises de diverses ampleurs et appliqué à un grand nombre de phénomènes avec divers degrés de sérieux – sa signification étant distordue, banalisée et récupérée en cours de route.
[…]
L’intégralité de l’essai peut être lue sur la page de l’exposition et téléchargée dans la section Textes et documents de ce site. Une version imprimée est également disponible en galerie.
FermerMots-clés
Au fond de la salle principale se trouve l’installation Stomach de Goldberg, un enfoncement à trois côtés qui recueille un ensemble de bols drapés de plastique. Criblé de flaques d’eau, jonché de céleris-raves de la grosseur d’un poing hérissés d’allumettes à demi brûlées, bordé par une jupe de lit souillée, Stomach étale un lieu propice à la décomposition/détérioration/dégradation.
Gardant à l’esprit les façons dont le corps se met en panne/défaillit, pensez à d’autres formes d’effondrement qui se trouvent dans l’exposition. Apportez une écoute attentive aux effondrements sociaux et politiques dans les vignettes audio de Goddard, aux efforts nécessaires pour tenter de maintenir des liens menacés de rupture. Comparez cette réalité au réseau d’activistes interreliés présenté par Ware et à son activation du mur de la galerie tourné vers l’extérieur. Rappelez-vous que l’estomac aussi a des parois. Alors que le système digestif de Goldberg suinte dans la galerie, pensez aux études de Simard portant sur la dégradation environnementale, aux effets que la contamination politique, atmosphérique et chimique ont sur la santé collective, psychologique et physique. Écoutez une fois de plus et cherchez à lire les ruptures de communication et les récits qui surnagent à travers la fragmentation et les crises dans les scénarios inquiétants de Charles. Observez l’effondrement du temps produit par Szlam, alors que l’avancée rapide du film photosensible répond à la profondeur du temps géologique d’un paysage lourd de minéraux et d’histoire.
Pensez la décomposition comme un processus analytique qui coupe dans la moelle ou comme une procédure économique de contrôle des coûts. À la fois entreprise de sauvetage et de démolition, l’écroulement conduit à la récupération matérielle nécessaire après une interruption, une grève ou un abandon. Considéré comme une sortie des structures rigides, l’écroulement annonce une entrée dans la précarité ou une nouvelle conception de celle-ci.
FermerLa démonstration qui suit prouve que la propriété trouve sa garantie dans la dépossession. En tant qu’accumulation au service du soi-disant progrès, la propriété se développe à travers des actes de vol et de privation. Sous un régime colonialiste d’implantation, l’objectif est de s’approprier les terres autochtones, de briser le tissu social et d’effacer le savoir, un arrachement qui, par la suite, se poursuit par l’occupation du territoire et l’extraction des ressources.
Existe-t-il des façons de penser l’appropriation à l’extérieur d’une telle contrainte d’exploitation et d’exclusion? et de penser l’appropriation contre cette contrainte? Dans sa vidéo Land Becomes Ghost, Simard donne à penser que l’empiétement forcé sur les territoires autochtones, toujours en croissance en vue du profit, produit un effet supplémentaire sous forme de possession fantomatique. Sans perdre de vue la violence qui la définit, la dépossession se renverse en possession. Provoquant un sentiment de perte et des traumatismes, elle revient percevoir des dettes en échange des profits générés par la dépossession. Elle hante le déni.
Et qu’est-ce que la possession de soi? Il y a l’idée qu’être propriétaire consiste aussi à posséder sa propre personne, plus particulièrement de disposer librement de sa force de travail. Sous le capitalisme racial, la dépossession — par l’esclavage, le travail forcé ou l’asservissement à la dette — réduit les individus à leur force de travail. Il interdit l’autonomie, réifie les personnes considérées comme des instruments d’extraction à utiliser jusqu’à l’épuisement et la mort. Face à ces réalités, les appels radicaux à l’appropriation de soi imaginent d’autres ressources et d’autres frontières à l’individu.
Revenant aux hautparleurs suspendus de Goddard, où situez-vous l’appropriation de soi au cœur de la clameur collective qui accompagne l’action et le débat politiques? Quelles formes d’appropriation peuvent être imaginées lorsqu’on pose la question suivante : « Comment nous appuierons-nous les uns sur les autres? » Devant le film de Szlam, traversé par des sonorités profondes, comment pouvez-vous vous mesurer à l’échelle de son paysage à multiples niveaux? Comparez cette expérience à la solitude de la figure d’apparence humaine de Goldberg. Que reste-t-il de l’individualité lorsque l’énergie est en baisse et la vitalité en diminution?
Être possédé.e signifie aussi être consumé.e par les pensées et les émotions. Observez les dimensions affectives et psychologiques des films de Charles, où les gens et les communautés sont envahis par des obsessions et des événements catastrophiques intériorisés. Et que penser du mur de portraits d’activistes installé par Ware? À première vue, on dirait la paroi d’une clôture, d’une barricade et d’un affichage : quels types de propriétés ou de possessions, quelles méthodes d’appropriation le mur de Ware revendique-t-il?
FermerSelon les thèses défendues dans l’exposition, les tentatives d’élaborer des politiques climatiques mondiales pour enrayer une extinction de masse interviennent sur la toile de fond d’une réalité qui est déjà post-apocalyptique. À l’extérieur du théâtre de ces rencontres ponctuelles, on constate un sentiment d’anxiété croissant et persistant.
Profondément sceptique quant aux solutions préconisées par les pouvoirs en place, l’anxiété ne doit pas être considérée comme une panique nerveuse avec un œil accroché à l’horizon, mais comme une prise en compte du fait que la fin du monde est un non-événement. L’anxiété peut être présentée comme une forme de prévision. Cependant, sa fixation sur l’avancée inarrêtable de l’effondrement met en question les mythes du progrès et du développement. Et, au contraire d’un suspense, qui persiste dans un espace d’anticipation de ce qui va éventuellement arriver, l’anxiété s’abandonne à l’idée qu’il n’y a aucune issue.
Regardant à l’intérieur de la galerie du point de vue de l’atrium, est-ce que le motif de Ware, qui s’autoreproduit, nous permet de penser l’inéluctable différemment? Et ce mur constitué par Ware en l’honneur des racines de l’activisme, qu’entoure-t-il? Qu’est-ce qu’il renferme? Qu’est-ce qu’il peut couvrir en augmentant sa surface? Pour quelle cause se soulève-t-il? En gardant cet espace à l’esprit, pensez à nouveau à l’échelle expansive d’un monde ressenti différemment, telle que proposée par Szlam. Remarquez l’exclusion que fait Charles de l’évidence visuelle directe et son usage de la répétition dans Trois Atlas. Où ces visions obliques sur le changement, les crises et l’irrésolution vous mènent-elles en tant que spectateur.trice? Comparez les sonorités aiguës produites par Simard dans Land Becomes Ghost aux distorsions silencieuses de Connected to Air, Terra Nullius, Mercury Poisoning et Carbon tax. Observez l’absence de récit dans les processus de décomposition et de croissance des sculptures de Goldberg. Comment ces actions agissent-elles dans les espaces d’abandon que Goldberg cartographie?
À l’intérieur de la galerie, êtes-vous alors en mesure de pratiquer une forme de navigation et de questionnement anxieux? Un voyage et une quête à travers la perte qui commence, tel que Goddard le propose, par la question : « Qu’est-ce que nous tenons pour acquis? »
FermerRESSOURCES COMPLÉMENTAIRES
Badger, Gina, ed. « Survivors and Survivalists ». Fuse 36, no 3 (été 2013).
Barad, Karen. « La grandeur de l’infinitésimal : Nuages de champignons, écologies du néant, et topologies étranges de l’espacetempsmatérialisant ». Multitudes 65, no 4 : 64-74.
Ferreira da Silva, Denise. Toward a Global Idea of Race (Minneapolis : University of Minnesota Press, 2007)
Ferreira da Silva, Denise. « An End to ‘This’ World: Denise Ferreira da Silva Interviewed by Susanne Leeb and Kerstin Stakemeier ». Texte Zur Kunst, avril 12, 2019. https://www.textezurkunst.de/articles/interview-ferreira-da-silva/
Haraway, Donna. Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene. Durham, NC : Duke University Press, 2016.
Jemisin, N.K. et Jessica Hurley. « An Apocalypse is a Relative Thing: An Interview with N. K. Jemisin ». ASAP/Journal 3, no 3 (septembre 2018) : 467-477.
Mbembe, Achille. Politiques de l’inimitié. Paris : La Découverte, 2018.
Sharpe, Christina. In the Wake: On Blackness and Being. Durham, NC : Duke University Press, 2016.
Timofeeva, Oaxana. « The End of the World: From Apocalypse to the End of History and Back ». e-flux journal 56 (juin 2014). https://www.e-flux.com/journal/56/60337/the-end-of-the-world-from-apocalypse-to-the-end-of-history-and-back/
Williams, Evan Calder. Combined and Uneven Apocalypse: Luciferian Marxism. Washington : Zero Books, 2011.
Yusoff, Kathryn. « White Utopia/Black Inferno: Life on a Geologic Spike ». e-flux journal 97 (février 2019). https://www.e-flux.com/journal/97/252226/white-utopia-black-inferno-life-on-a-geologic-spike/
— — — — — « Geologic Realism: On the Beach of Geologic Time ». Social Text 37, no 1 (mars 2019) : 1-26.
FermerArtistes et oeuvres
BIO
Miryam Charles est une réalisatrice et productrice vivant à Montréal. Elle a produit et photographié plusieurs courts métrages de fiction ainsi que les longs métrages Le pays des âmes et Nouvelles, Nouvelles. Elle est la réalisatrice de Vole, vole tristesse, Vers les colonies, Une forteresse, Trois Atlas et Deuxième génération. Ses films ont été présentés dans divers festivals au Québec et à l’international. Elle travaille présentement à la réalisation de son premier long métrage Cette maison.
ŒUVRE
Trois Atlas, 2020
Installation vidéo à 3 canaux, 16mm/vidéo HD, couleur, son : 16 min 16 s
Avec l’aimable concours de l’artiste
CRÉDITS
Vole, vole tristesse, 2015
Réalisation : Miryam Charles
Scénario : Miryam Charles
Interprétation : Josue Mésadieu, Wenda Mesadieu, Hélène Mesadieu, Myrta Mesadieu, Edigh Charles, Milca Charles et Miryam Charles
Direction photo : Miryam Charles
Conception sonore : Miryam Charles et Luc Boudrias
Montage : Miryam Charles
Direction artistique : Josue Mesadieu, Milca Charles
Musique originale : Miryam Charles
Production : Cheminée Deux
Producteurs : Miryam Charles et Michael Yaroshevsky
Vers les colonies, 2016
Réalisation : Miryam Charles
Scénario : Miryam Charles
Direction photo : Miryam Charles
Conception sonore : Miryam Charles
Montage : Miryam Charles
Musique originale : Miryam Charles
Production : Cheminée Deux / Miryam Charles
Une forteresse, 2018
Réalisation : Miryam Charles
Scénario : Miryam Charles
Interprétation : Eve Duranceau, Annie Darisse, Florence Blain M’Baye, Matthew Rankin, Maxime DeCotret et Mariola Camillien
Direction photo : Miryam Charles
Conception sonore : Miryam Charles
Montage : Miryam Charles
Musique originale : Miryam Charles
Production : Miryam Charles / Cheminée Deux
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
BIO
James Nicholas Dumile Goddard, né le 14 novembre 1986, est un artiste sonore canadien et ndébélé, un conteur et un saxophoniste expérimental. Il vit et travaille à Montréal, au Québec. Son travail explore des thèmes reliés à la race, à la spéculation et à l’économie. Il donne des spectacles solos, participe aux duos NYON et Platitudes, ainsi que comme membre du Egyptian Cotton Arkestra. On retrouve ses interprétations au saxophone sur des enregistrements du groupe de rock indépendant Ought et en spectacle avec Godspeed! You Black Emperor. Il a travaillé dans les domaines de la radio communautaire, de l’organisation de concerts et de la gestion sans but lucratif – ces expériences ont donné forme à son engagement dans une pratique créatrice non hiérarchisée. Il est un des collaborateurs actuels du festival Suoni per il Popolo.
ŒUVRE
how will we hold onto each other, 2020
Installation audio à 5 canaux pour système de sonorisation et haut-parleurs directionnels suspendus. Durée de chaque segment audio : 31 min 40 s (bourdon); 1 min 53 s; 2 min 3 s;
1 min 33 s; 2 min 15 s
Avec l’aimable concours de l’artiste
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
FermerBIO
Rochelle Goldberg est née en 1984, à Vancouver. Elle vit et travaille à New York. Ses sculptures et ses installations demandent comment nous pouvons pousser la réflexion au-delà des frontières convenues entre les êtres vivants et les objets. Dans son travail, les distinctions matérielles et conceptuelles entre les systèmes naturels et l’environnement bâti s’effondrent, se combinent et se reforment. Le concept d’intraction, élaboré par Goldberg, représente un entre-deux, où la limite entre une entité et une autre est déstabilisée, et où les restes des rencontres entre des réalités matérielles et conceptuelles multiples sont articulés. Invoquant des thèmes historiques, écologiques, religieux et poétiques, la diversité de ses moyens d’expression inclut la céramique, des coquilles d’invertébrés, de l’acier, des céleris-raves, de l’or, des tapis, des graines de chia, Marie Madeleine, Marie l’Égyptienne, du cuivre, du bronze, des squelettes de poissons, du plastique, des métaux polis, des cheveux humains, des trains à vapeur, des pélicans, des allumettes brûlées, des commutateurs électriques, des peaux de crocodiles et de serpents, des fibres optiques et du pétrole brut.
Goldberg a reçu le Battaglia Foundry Sculpture Prize #03 de la Fonderia Artistica Battaglia, Milan (2018) accompagné d’une exposition solo (2019). Ses expositions solo ont notamment été présentées à The Power Station, Dallas, É-U (2019); Casa Masaccio Centro per l’Arte Contemporanea, San Giovanni Valdarno, Italie (2018); Miguel Abreu, New York (2017); GAMeC, Bergamo, Italie (2016); et SculptureCenter, Long Island City, USA (2016). Goldberg a également participé à plusieurs expositions de groupe, entre autres à A plus A Gallery, Venise, Italie (2018); Catriona Jeffries, Vancouver (2018); Fondation d’Entreprise Ricard, Paris (2017); Whitney Museum, New York (2016); Dortmunder Kunstverein, Dortmund, Allemagne (2016); The Artist’s Institute, New York (2016); et Swiss Institute, New York (2015). Elle a été artiste en résidence à The Chinati Foundation, Marfa, Texas (2018); et précédemment à l’Atelier Calder, Saché, France (2017); et Thun Ceramic Residency, Bolzano, Italie (2016).
ŒUVRES
Stomach, 2019
Bols en verre, eau, allumettes en bronze coulé, céleris-raves, feuille de plastique, jupe de lit, peinture de dispersion, toile de polyester, barre d’armature
31 x 300 x 224 cm
Trigger: Towards everything they’ve ever wanted, 2019
Grillage métallique, piles, guirlandes lumineuses DEL, rideau de polyester, plaques pour interrupteur en aluminium, allumettes en bronze coulé, fil de cuivre
130 x 130 x 112 cm
Intralocutor: can you trigger the switch?, 2018
Plaques pour interrupteur en laiton, allumettes en bronze coulé, peinture de dispersion, gomme-laque, céleris-raves, chia, médium acrylique, acier, piles, guirlandes lumineuses DEL, tapis en polyester, résine, céramique émaillée
182 x 276 x 279 cm
Avec l’aimable concours de Catriona Jeffries, Vancouver
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
Rochelle Goldberg à Catriona Jeffries
FermerBIO
Les mèmes et les vidéos de Fallon Simard appréhendent les conflits engendrés par le colonialisme, le territoire, la politique et le capitalisme. L’artiste Anishinaabe Métis crée des images fixes et mobiles qui constituent une réponse incarnée et viscérale à une identité autochtone qui rejette les tropes courantes de l’art autochtone. Le travail de Simard explore plutôt l’intensité et le fardeau comme des produits de l’injustice, des violations des droits humains et de la violence coloniale. Dans ses vidéos et ses mèmes, Simard illustre les malaises et les préjudices vécus par les autochtones dans différents contextes afin de mettre en lumière de nouvelles formes et de nouveaux effets de la politique coloniale-capitaliste-raciale. L’œuvre de Simard mobilise le deuil, l’intensité et le trauma pour en faire des outils d’atténuation de la politique coloniale-capitaliste.
ŒUVRES
Prayers for Dreamy Boys, 2018
Vidéo, couleur, son : 5 min 20 s
Connected To Air, 2016
Vidéo, couleur: 3 min 8 s
Terra Nullius 2000, 2016
Vidéo, couleur : 1 min 7 s
Mercury Poisoning, 2016
Vidéo, couleur :1 min 11 s
Carbon Tax, 2017
Vidéo, couleur : 1 min 33 s
Land Becomes Ghost, 2016
Vidéo, couleur, son : 1 min 31 s
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
BIO
Malena Szlam est une artiste et cinéaste chilienne dont le travail se situe à l’intersection du cinéma, de l’installation et de la performance. À travers sa pratique, elle explore les relations entre le monde naturel, la perception et les processus intuitifs. La poétique qu’elle développe dans ses œuvres qui se déroulent dans le temps et ses films montés à même la caméra mobilise les dimensions matérielles et affectives de la pratique du film analogique.
ŒUVRE
ALTIPLANO, 2018
35 mm/Vidéo, couleur, son : 15 min 30 s
Avec l’aimable concours de l’artiste
CRÉDITS
Image et montage : Malena Szlam
Enregistrement sonore : Carlos Arias, James Benjamin, Susannah Buchan, Jacob Kirkegaard, Clive Oppenheimer et Ben Russell
Conception et mixage du son : James Benjamin, Mamo Koba et Malena Szlam (Breakglass Studios)
Productrices : Oona Mosna et Malena Szlam
Étalonnage : Marc Boucrot (Film Factory)
Laboratoire : Colorlab
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
FermerBIO
Syrus Marcus Ware est bénéficiaire du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Vanier. Artiste visuel, activiste, commissaire et professeur, il a recours à la peinture, à l’installation et à la performance afin d’explorer les cadres de la justice sociale et la culture des activistes noir.es. Son travail est présenté dans des galeries et des festivals dans l’ensemble du Canada. Il participe au Performance Disability Art Collective et est un des membres dirigeants du mouvement Black Lives Matter à Toronto. Il a reçu plusieurs prix, dont le TD Diversity Award en 2017, le « Best Queer Activist » du NOW Magazine en 2005 et le Steinert and Ferreiro Award en 2012.
ŒUVRE
Activist Wallpaper Series #3, 2020
Impression sur vinyle
400 x 1040 cm
Avec l’aimable concours de l’artiste
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
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