Écrivez-nous
Nom


Courriel


Message
 
Ce qui n’est plus pas encore
James Nicholas Dumile Goddard, What Do We Take for Granted, 2020.

James Nicholas Dumile Goddard, what do we take for granted, 2020.

Vernissage

Mercredi 5 février, 17 h 30 – 19 h 30

À la Galerie
Entrée libre
Événement Facebook


50bb362e59-poster

Fallon Simard

Indigenous Memes : un atelier pour débutant.e.s
avec Fallon Simard

Jeudi 6 février, 17 h 30 – 20 h 00

EV2.781 (1515 rue Ste-Catherine O)
Entrée gratuite, RSVP : robin.simpson@concordia.ca
Co-présenté avec First Voices Week —WAKE UP: Re-Storying the Land
En anglais
Événement Facebook

Animé par Fallon Simard, vidéaste et créateur de mèmes autochtones, cet atelier permettra de faire un survol de son travail et enseignera aux débutant.e.s comment utiliser Photoshop et leur téléphone pour produire des mèmes.

Simard présentera sa série de mèmes Over-Researched and Under-Invested qui analyse les inégalités et la discrimination vécues par les 2ELGBTQQIA dans la perspective des droits humains, de l’économie et de la santé mentale. Il exposera aussi les principes du Zaaki’diwin Inakinogewin* en insistant sur les solutions particulières proposées par les Anishinaabes face aux problèmes soulevés dans la série.

Au cours de l’atelier, les participant.e.s acquerront les outils de base de Photoshop afin de créer un mème et un GIF. Ils.elles apprendront aussi à produire des mèmes sur leur téléphone, s’ils.elles n’ont pas accès au logiciel Photoshop, reconnu pour son coût élevé.

Attendez-vous à rire, à désamorcer la stigmatisation qui peut affecter les personnes 2ELGBTQQI autochtones, et apprenez à créer un mème et un GIF!

*Zaagi’idiwin Inakinogewin est un concept Anishinaabe qui affirme que les citoyen.ne.s autochtones trans, bispirituel.les, non-binaires, non conformes aux genres et queer jouent un rôle essentiel dans la gouvernance et l’édification de la nation. Il s’agit d’un concept juridique autochtone exigeant l’élimination de la transphobie, l’homophobie, le cissexisme, la transmisogynie, la stigmatisation et la violence envers les personnes trans et non conformes aux genres issues des communautés autochtones. 

Les mèmes et les vidéos de Fallon Simard appréhendent les conflits engendrés par le colonialisme, le territoire, la politique et le capitalisme. L’artiste Anishinaabe Métis crée des images fixes et mobiles qui constituent une réponse incarnée et viscérale à une identité autochtone qui rejette les tropes courantes de l’art autochtone. Le travail de Simard explore plutôt l’intensité et le fardeau comme des produits de l’injustice, des violations des droits humains et de la violence coloniale. Dans ses vidéos et ses mèmes, Simard illustre les malaises et les préjudices vécus par les autochtones dans différents contextes afin de mettre en lumière de nouvelles formes et de nouveaux effets de la politique coloniale-capitaliste-raciale. L’œuvre de Simard mobilise le deuil, l’intensité et le trauma pour en faire des outils d’atténuation de la politique coloniale-capitaliste.

FirstVoices-Color


Réponse : Rodney Saint-Éloi

En réponse à l’exposition, Rodney Saint-Éloi, écrivain, poète et directeur de la maison d’édition Mémoire d’encrier, nous a proposé deux interventions. L’une est une suite de textes diffusée tous les vendredis durant l’exposition. L’autre se présente sous la forme d’une conférence qui aura lieu le jeudi 20 février à 17 h 30.

Géographie et lexique du malheur : conférence

Jeudi 20 février, 17 h 30

À la Galerie
Entrée libre
En français
Événement Facebook

Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir – Aimé Césaire

Apocalypse, déluge, chaos, séisme, dégradation, crise, suicide, cataclysme, fatalité, revers, fléau, désastre, malheur, ouragan…

Quels sont les mots pour le dire?

Qui a la légitimité de nommer…?

Allons voir du côté de celles et de ceux qui souffrent?

Écoutons leurs voix sans les trahir ni les traduire.

 

Manifeste apocalyptique : textes
Tout au long de l’exposition

Un manifeste apocalyptique avec 13 textes brefs ancrés dans l’expérience de celles et de ceux qui subissent ce que vous appelez l’apocalypse.

D’autres lieux

D’autres vies

D’autres parcours

D’autres regards

D’autres langues

Perspective décoloniale pour en finir avec l’histoire coloniale et les discours dominants.

Poète, écrivain, essayiste, éditeur, né à Cavaillon (Haïti), Rodney Saint-Éloi est l’auteur d’une quinzaine de livres de poésie, dont Je suis la fille du baobab brûlé (2015, finaliste au prix des Libraires, finaliste au Prix du Gouverneur général), Jacques Roche, je t’écris cette lettre (2013, finaliste au Prix du Gouverneur général)Il dirige plusieurs anthologies. Il a publié Haïti Kenbe la! en 2010 chez Michel Lafon (préface de Yasmina Khadra), Passion Haïti, Québec, Septentrion, 2016; Paris Grandvaux, 2019. Pour la scène, il a réalisé plusieurs spectacles dont Les Bruits du monde, les Cabarets Roumain, et Senghor, Césaire, Frankétienne. Lui a été décerné le prestigieux prix Charles-Biddle en 2012. Il a été reçu en 2015 à l’Académie des lettres du Québec, promu compagnon des arts et des lettres du Conseil des Arts du Québec, en 2019. Il dirige la maison d’édition Mémoire d’encrier qu’il a fondée en 2003 à Montréal.


Miryam Charles, Trois atlas, 2020. Image tirée de la vidéo. Avec l'aimable concours de l'artiste.

Miryam Charles, Trois Atlas, 2020. Installation vidéo à 3 canaux. Détail de l’installation. Avec l’aimable concours de l’artiste

Visite en arabe

Mercredi 11 mars, 18 h 00

الأربعاء 11 آذار/مارس، الساعة السادسة مساءً

ندعوكم/ن للانضمام إلى إيما حركة في جولة ومحادثة باللغة العربية لاستكشاف معرضنا الحالي « ما لم يعد موجوداً ليس بعد ». المعرض من تقييم جوليا إيلرز سميث، ويضم أعمالاً لميريام تشارلز، وجيمس نيكولاس دوميل جودار، وروشيل غولدبرج، وفالون سيمارد، ومالينا سزلام، وسايروس ماركوس وير

À la Galerie
Entrée libre
En arabe
Événement Facebook

Joignez-vous à l’éducatrice Emma Haraké pour une visite commentée et une conversation en arabe autour de l’exposition Ce qui n’est plus pas encore, commissarié par Julia Eilers Smith et présentant des œuvres de Miryam Charles, James Nicholas Dumile Goddard, Rochelle Goldberg, Fallon Simard, Malena Szlam et Syrus Marcus Ware.



SyrusMarcusWare-web

ANNULÉ – Black Studies in Translation : Événement d’ouverture et lectures

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous devons annuler l’événement de ce soir.

Vendredi 13 mars, 17 h 30 – 19 h 30

À la Galerie
Entrée libre
Événement Facebook

Joignez-vous à nous pour l’ouverture de la conférence Black Studies in Translation et pour le lancement de la publication Until We Are Free: Reflections on Black Lives Matter in Canada (University of Regina Press, 2020) présentés en collaboration avec la Galerie Leonard & Bina Ellen. Les co-éditeurs Sandy Hudson et Syrus Marcus Ware liront des extraits de leur livre, l’écrivain Kaie Kellough prendra le relai avec une sélection de textes tirés de son ouvrage récent Dominoes at the Crossroads (Véhicule Press, 2020). L’événement sera suivi d’une discussion animée par la militante et oratrice Annick MF.


 

Photo : Amru Salahuddien

Photo : Amru Salahuddien

Performance diffusée en direct : Skin Tone

Mercredi 18 mars, 17 h 30

Diffusée en direct ici
Entrée libre
Événement Facebook

Skin Tone est le nom de la pratique de performance solo de James Nicholas Dumile Goddard. Skin Tone est à la fois saxophone, voix et électronique; est une exploration des futurs possibles; est une récapitulation des histoires effacées; est un écho du free jazz à la fois spirituel et extrême; est noir. Pour cette performance, Skin Tone re-mixera et re-contextualisera l’installation how will we hold onto each other (comment nous appuierons-nous l’un sur l’autre) en la transformant, la faisant passer de l’espace à la durée. Cette transformation mettra en lumière la nature conflictuelle de l’œuvre et développera la réflexion sur les relations entre son contenu et l’histoire, à la fois ancienne et récente.

James Nicholas Dumile Goddard, né le 14 novembre 1986, est un artiste sonore canadien et ndébélé, un conteur et un saxophoniste expérimental. Il vit et travaille à Montréal, au Québec. Son travail explore des thèmes reliés à la race, à la spéculation et à l’économie. Il donne des spectacles solos, participe aux duos NYON et Platitudes, ainsi que comme membre du Egyptian Cotton Arkestra. On retrouve ses interprétations au saxophone sur des enregistrements du groupe de rock indépendant Ought et en spectacle avec Godspeed! You Black Emperor. Il a travaillé dans les domaines de la radio communautaire, de l’organisation de concerts et de la gestion sans but lucratif – ces expériences ont donné forme à son engagement dans une pratique créatrice non hiérarchisée. Il est un des collaborateurs actuels du festival Suoni per il Popolo.