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PROTOCOLES DOCUMENTAIRES I
Émulation de l’administration dans les pratiques artistiques des années 1960 et 1970 au Canada
Invitation pour une exposition de N.E. Thing Co. à la Pacific Lutheran University, Tacoma, octobre 1970. Document, 35.5 x 21.5 cm. Avec l’aimable concours du Musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto. Bibliothèque et archives E.P. Taylor. Fonds Iain Baxter. Don de Iain Baxter, 2000.
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30 août au 6 octobre 2007

Commissaire : Vincent Bonin

Morris/Trasov Archive, N.E.Thing Co., Joyce Wieland, et autres collaborateurs

Événements
Pistes de réflexion
Publication

PROTOCOLES DOCUMENTAIRES II

L’exposition Protocoles Documentaires I est le premier volet d’un projet conçu par Vincent Bonin, qui comportera deux expositions et une publication.

Entre 1969 et 1975, certains représentants canadiens du conceptualisme détournent l’usage de gabarits documentaires associés à la bureaucratie (rapports, sceaux, en-tête de lettres, actes notariés, etc.) pour se forger un statut de travailleurs culturels. En 1969, Iain et Ingrid Baxter enregistrent la compagnie N.E. Thing Co., dont les activités génèreront une prolifération de documents administratifs. Au même moment, Joyce Wieland subvertit certaines formes convenues de propagande nationaliste en vue d’exprimer l’ambivalence de son identité canadienne. Comme catalogue d’une rétrospective à la Galerie Nationale du Canada en 1971, l’artiste s’approprie et modifie un fascicule du gouvernement sur la flore nordique. De 1969 à 1974, Vincent Trasov et Michael Morris opèrent Image Bank, un réseau parallèle de communication entre artistes, grâce au système de la poste. Outre leur dimension pragmatique, les stratégies déployées par Morris/Trasov pour administrer la correspondance reçue de leurs pairs représentent une parodie et un renversement utopique de modèles existants (la banque d’images, le répertoire d’adresses). N.E. Thing Co. et Image Bank constituent simultanément des corpus d’archives où les retombées de leurs projets chevauchent des résidus de transactions quotidiennes. Ces fonds se trouvent désormais dans les collections de musées publics et galeries universitaires. Protocoles Documentaires I met en parallèle les pratiques singulières des artistes avec les documents et la gestion de leurs archives au sein de ce nouveau contexte institutionnel.

La Galerie Leonard & Bina Ellen remercie le Conseil des Arts du Canada de son soutien à la programmation contemporaine.