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START
Peter Courtemanche, Preying Insect Robots, Robots, 1996.
Avec l'aimable concours de l'artiste.
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5 mai au 9 juin 2007

Christof Migone, commissaire invité de l’art contemporain pour 2007-2008

Olivia Boudreau, Peter Courtemanche, Cal Crawford, Stephen Ellwood, Marla Hlady, Adrian Piper et Liv Strand.

Événement
Pistes de réflexion
Publication

STOP.

Conçu par Christof Migone, START STOP. est un projet en deux volets sur la rythmicité qui explore diverses formes de continuités et de discontinuités, de finitude et d’infinitude. L’exposition STOP. sera présentée en 2008.

Le départ, l’activation, le commencement, le déclenchement – le premier vagissement. L’ivresse des débuts, où tout est à découvrir, y compris l’infinité. START nous invite à réfléchir à ce commencement, à bredouiller et à balbutier d’emblée, et à scruter les imbrications performatives de ces mouvements hésitants dans le temps et l’espace. START présente des œuvres qui abordent ces préoccupations et qui proposent au visiteur une gamme de tactiques. Oscillant entre énergies potentielles et énergies cinétiques, ces oeuvres sont des manifestations à la fois participatives et contemplatives des investigations rythmiques sous-jacentes à une exposition qui s’est figé au moment de l’émergence. L’exposition explore la performance, l’installation, le sonore, le dessin, le texte, la sculpture et la vidéo.

Stephen Ellwood s’approprie le mur face à l’atrium avec une œuvre textuelle, UNTITLED (INSTRUCTIONS FOR SIGHING) (1996), qui nous sensibilise à la fonction de la respiration. Seriation #2: Now (1968), l’œuvre d’Adrian Piper installée dans le vestibule de la Galerie, répète le mot now [maintenant] à divers intervalles, rappel constant que le maintenant de l’enregistrement n’est désormais qu’un alors lointain. Un début ne suggère pas une origine, ou un original, ce n’est pas une innovation, c’est toujours déjà une répétition. Dans Preying Insect Robots (2006), les insectes robotiques de Peter Courtemanche courent tant bien que mal sur le sol, communiquent de façon rudimentaire entre eux et soulignent mécaniquement les assises d’un cadre social. Olivia Boudreau se met en scène dans Salle C (2007) pour la durée entière de l’exposition. Spectatrice indéfectible de sa propre projection, elle se fige dans un présent perpétuel. Dans Pipeline (2005), Liv Strand nous plonge au cœur d’un système de distribution pneumatique où s’ensuit un voyage vertigineux et labyrinthique. Dans les cinq versions de Mixer (2005-2007) de Marla Hlady, des shakers à cocktails attendent sagement qu’un visiteur viennent les soulever et c’est alors que le déclenchement pourrait virer vers le sursaut, son et lumière s’échappant des multiples pores de leur revêtement en acier inoxydable. Le sursaut demeure cependant ludique et subtil. Dans Closed Universe (2003), Cal Crawford réunit des images étayant la théorie de la contraction de l’univers et tente d’en obtenir la confirmation auprès des plus grands astrophysiciens. Les heures annoncées dans Seriation #1: Lecture (1968) de Piper indiquent un « maintenant » reporté qui ne correspond nullement au présent.

Le début marque un moment inexorable dans le temps et l’espace. Le départ est le démarreur de l’ici et maintenant.

– Christof Migone
Commissaire invité de l’art contemporain, 2007-2008

La Galerie Leonard & Bina Ellen remercie le Conseil des Arts du Canada de son soutien à la programmation contemporaine.