SIGHTINGS
SYSTÈMES
Inauguré en 2012 à l’occasion du 50e anniversaire de la collection permanente de la Galerie Leonard & Bina Ellen, le programme d’expositions satellites SIGHTINGS a été conçu comme une plateforme d’expérimentation et de réflexion critique afin de questionner les possibilités et les limites de l’espace du « cube blanc » moderniste. Ce programme est associé à un module de présentation cubique situé dans un espace public de l’université, que des artistes et des commissaires sont invité.e.s à investir en proposant de nouvelles stratégies de monstration artistique.
Depuis 2015, la programmation de SIGHTINGS explore des thématiques annuelles – le travail, la pédagogie, les psychopathologies – qui réexaminent les paramètres formels, conceptuels, historiques et contextuels du dispositif d’exposition à la lumière d’enjeux socioculturels actuels. Centrée sur la notion de systèmes, l’édition 2018-2019 aborde la manière dont la systématicité du monde de l’art communique avec celle du monde réel envisagé dans ses multiples dimensions (politique, sociale et économique, notamment). Ce cycle de projets poursuit ainsi la critique de l’idée du cube blanc comme « système fermé » qui est à l’origine de SIGHTINGS, et revisite l’héritage du conceptualisme en attirant notre attention sur les dynamiques de pouvoir, les contradictions et les failles qui sont inhérentes à ces différents systèmes.
Le programme SIGHTINGS est élaboré par Katrie Chagnon
SIGHTINGS est situé au rez-de-chaussée du Hall Building au 1455 boul. De Maisonneuve et est accessible les jours de semaine et la fin de semaine de 7 h 00 à 23 h 00.
LAMPES
18 mai – 8 septembre 2019
Un projet de Karine Cossette
Ce projet est une étude au sujet de la lampe, dans sa forme la plus commune.
Une lampe est un système composé de quatre éléments :
l’abat-jour
la base
l’ampoule
le dispositif d’éclairage
Ce système est la base sur laquelle ce projet est structuré.
Chacun de ses quatre éléments est lui-même divisé en quatre, afin de créer différentes variations de lampes.
Quatre abat-jours en tissus sont utilisés de forme :
conique
cylindrique
rectangulaire
de cloche
Ils sont jumelés à quatre différentes bases en céramique de forme :
ronde
angulaire
rectangulaire
de vase
Le jumelage de ces quatre abat-jours à ces quatre bases donne 16 différents modèles de lampes, chacun ayant un style et identité propres — à l’instar des 16 grands types de personnalités selon l’outil d’évaluation psychologique Myers Briggs.
Ces 16 lampes sont illuminées par des ampoules de quatre couleurs différentes :
bleu
verte
jaune
rouge
Enfin, ces lampes sont soit :
éteintes durant le jour
allumées durant le jour
allumées durant le soir
éteintes durant le soir
Les quatre couleurs d’ampoules combinées aux quatre différents états, dans les 16 modèles de lampes, font un total de 256 variations.
Les 16 différents modèles de lampes ont été photographiés avec différentes variations d’ampoules et d’états. Ces images sont affichées dans le cube Sightings selon un agencement en forme de X. Sur le support en acrylique des images, est écrit avec un marqueur, le code correspondant à la variation de l’image affichée.
A l’extérieur du cube un quiz est disponible. En y répondant, vous découvrirez quelle lampe vous représente le mieux et ce qu’elle communique à votre sujet.
Karine Cossette s’intéresse aux enjeux liés à la consommation, tant dans son déploiement matériel que dans sa façon de marquer nos esprits. La photographie, la collecte, l’écriture et le graphisme, sont autant de moyens qu’emprunte l’artiste pour développer des projets de longue haleine tels : Mutants (2005–2013), une sorte de fable dystopique dont la réalité parallèle est peuplée d’objets rejetés; et Voir des choses (2014–), une plateforme ouverte en constante évolution. A l’été 2018, elle s’est appropriée le compte Instagram de Dazibao avec le projet Boites, une mise en abime de Voir les choses. Karine Cossette terminait récemment une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM (2018), précédée d’un baccalauréat en photographie de l’Université Concordia (2011). Elle est récipiendaire de plusieurs prix et bourses et ses œuvres ont été présentées au Canada. Elle est également graphiste.
Karine Cossette s’intéresse aux enjeux liés à la consommation, tant dans son déploiement matériel que dans sa façon de marquer nos esprits. La photographie, la collecte, l’écriture et le graphisme, sont autant de moyens qu’emprunte l’artiste pour développer des projets de longue haleine tels : Mutants (2005–2013), une sorte de fable dystopique dont la réalité parallèle est peuplée d’objets rejetés; et Voir des choses (2014–), une plateforme ouverte en constante évolution. A l’été 2018, elle s’est appropriée le compte Instagram de Dazibao avec le projet Boites, une mise en abime de Voir les choses. Karine Cossette terminait récemment une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM (2018), précédée d’un baccalauréat en photographie de l’Université Concordia (2011). Elle est récipiendaire de plusieurs prix et bourses et ses œuvres ont été présentées au Canada. Elle est également graphiste.