Écrivez-nous
Nom


Courriel


Message
 
IGNITION 7
Oeuvres (de haut en bas) : Chris Boyne, Simon Brown, Jennifer Cherniack, Karen Kraven, Étienne Tremblay-Tardif, Brian Virostek, Sandra Volny
Ouvrir

5 mai au 11 juin 2011

Les œuvres présentées dans cette édition d’IGNITION ont été sélectionnées par Alissa Firth-Eagland, commissaire indépendante et auteure, et Michèle Thériault, directrice de la Galerie.

Chris Boyne, Simon Brown, Jennifer Cherniack, Karen Kraven, Étienne Tremblay-Tardif, Brian Virostek, Sandra Volny

Vernissage de l’exposition
Mercredi 4 mai de 17h30 à 19h30

Rencontre avec les artistes
Mercredi 4 mai à 16h30

Événement
Pistes de réflexion

Dans le cadre de l’exposition annuelle IGNITION, la Galerie Leonard et Bina Ellen présente une sélection d’œuvres réalisées par des étudiants de maîtrise en Studio Arts à l’Université Concordia. Cette manifestation est une occasion unique pour une génération d’artistes en devenir de présenter des œuvres d’envergure et interdisciplinaires dans le contexte professionnel d’une galerie au profil national et international. Cette année, IGNITION met en vedette sept artistes qui travaillent la photographie, l’estampe, la sculpture ainsi que l’installation vidéo et sonore.

Chris Boyne explore la complexité de la mémoire, de l’identité et du lieu dans son travail intitulé blueberry hill. En combinant photographies, texte et film il lie la constitution du récit à son lieu de naissance, la Nouvelle-Écosse. Simon Brown produit des œuvres conceptuelles, souvent subtiles et obscures et qui s’immiscent dans certaines formes de communication publique telle que la radio ou les petites annonces. Dans le cadre d’IGNITION, il retravaille le célèbre poème de Michèle Lalonde, Speak White (1968). Dans son travail, Jennifer Cherniack remet en question l’autorité du canon de l’histoire de l’art dans ses interventions d’ordre personnel. The History of Art According to my Archives, comprend une liste d’une multitude de sujets de recherche potentiels basés sur sa propre expérience du monde de l’art. Dans sa deuxième installation, I’m Sorry, Jackson, l’artiste « mythifie » son rapport à une œuvre de Jackson Pollock en imaginant les effets qu’il aurait pu avoir sur le cours de l’histoire de l’art. Karen Kraven s’intéresse à l’effet psychologique que les espaces clos, bricolés, et temporaires ont sur notre perception de la réalité. Son installation sculpturale This is a Place to Wait Out the Rain, allie le son et l’illusion optique pour créer un espace empreint de tension et d’incertitude. Étienne Tremblay-Tardif poursuit sa recherche sur l’échangeur Turcot, symbole du renouvellement urbain moderniste des années 1960 à Montréal, avec son installation Archéologie de l’échangeur Turcot : journal de recherche imprimé. Par l’intermédiaire d’estampes, de vidéos, de publications et d’objets trouvés sur le site de l’échangeur, nous sommes confrontés aux multiples enjeux de son évolution historique, son état actuel de dégradation, et son projet de renouvellement controversé. Brian Virostek présente une projection double intitulée Reflecting Them and Their Icons Together in Waves, The Only Place Where the Lights Have Not Gone Out. Des images et des sons enregistrés le long d’une rivière qui traverse une ville révèlent le rapport quotidien des gens avec le cours d’eau par le biais de la mythologie, de la pollution, du loisir ou du développement urbain. L’installation SONAR de Sandra Volny est un portrait sonore et visuel des Harting, une famille de chanteurs non-voyants que l’on rencontre régulièrement dans le métro de Montréal. Par des entretiens et des performances vocales, SONAR propose un discours sensible et poétique sur la rencontre entre la voix et l’action d’écouter dans un espace résonant.

Le programme contemporain de la Galerie Leonard & Bina Ellen bénéficie du soutien du Conseil des Arts du Canada. La Galerie et les artistes remercient Hexagram pour son soutien technique.